Le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall pense que la crédibilité et la solidité du franc Cfa, la monnaie communautaire, seront renforcées lors du sommet de l’Union monétaire ouest africaine (UEMOA) dont l’ouverture est prévue ce vendredi à Cotonou.
’’ Je pense que la crédibilité et la solidité de la monnaie communautaire (le franc Cfa), vont être renforcées’’, a-t-il déclaré aux journalistes à son arrivée jeudi à Cotonou où il prendra part à la 19ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA.
Macky Sall qui est arrivé jeudi à 16h 23 mn (15h GMT) à Cotonou, a été accueilli par le chef de l’Etat béninois Yayi Boni.
Etaient également présents le président de la Commission de l’UEMOA, le ministre sénégalais de l’Economie et des Finances, Amadou Ba, le président de la BOAD. La communauté sénégalaise de Cotonou était aussi à l’accueil.
Macky Sall a assuré que les chefs d’Etat et de gouvernement travaillent pour aller ’’vers une convergence globale en Afrique de l’Ouest’’, indiquant que ’’c’est un autre gros chantier au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)’’.
’’L’UEMOA en tant qu’entité homogène devra apporter une valeur ajoutée à cette réflexion. L’expérience de l’UEMOA devra certainement nous inspirer dans ce nouveau chantier’’, a fait savoir Macky Sall.
L’UEMOA est ’’une institution régionale très importante’’ sur la marche de l’intégration et de la consolidation de la zone monétaire ouest africaine, a ajouté le chef de l’Etat sénégalais.
’’Ce sommet va poursuivre comme par le passé les efforts demandés aux pays et à nos institutions pour d’avantages d’intégration et d’investissement dans le cadre du commerce intra-UEMOA et surtout des infrastructures communautaires’’, a-t-il souligné.
Cette session, renvoyée à deux reprises en raison de la dernière présidentielle au Burkina Faso, va notamment porter sur le renouvellement des instances de l’UEMOA, dont la présidence de la Commission est assurée par l’ancien Premier ministre sénégalais Cheikh Adibou Soumaré.
Selon un dossier de presse reçu de la présidence de la République, le président Macky Sall entend défendre le maintien du Sénégal à la tête de la présidence de la Commission de l’Union , le mandat de M. Soumaré devant arriver à son terme ce vendredi.
Au cours de cette session, le président sénégalais présentera également son rapport sur l’état du chantier paix et sécurité qui revêt un intérêt particulier dans un contexte marqué par la recrudescence du terrorisme dans le mond , indique ce dossier de presse.
Il signale que d’autres questions spécifiques sont au menu de ce Sommet, parmi lesquelles la revue annuelle des politiques de l’Union, la rationalisation des organes et l’évaluation de l’exécution des programmes communautaires.
ASB/OID
’’ Je pense que la crédibilité et la solidité de la monnaie communautaire (le franc Cfa), vont être renforcées’’, a-t-il déclaré aux journalistes à son arrivée jeudi à Cotonou où il prendra part à la 19ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA.
Macky Sall qui est arrivé jeudi à 16h 23 mn (15h GMT) à Cotonou, a été accueilli par le chef de l’Etat béninois Yayi Boni.
Etaient également présents le président de la Commission de l’UEMOA, le ministre sénégalais de l’Economie et des Finances, Amadou Ba, le président de la BOAD. La communauté sénégalaise de Cotonou était aussi à l’accueil.
Macky Sall a assuré que les chefs d’Etat et de gouvernement travaillent pour aller ’’vers une convergence globale en Afrique de l’Ouest’’, indiquant que ’’c’est un autre gros chantier au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)’’.
’’L’UEMOA en tant qu’entité homogène devra apporter une valeur ajoutée à cette réflexion. L’expérience de l’UEMOA devra certainement nous inspirer dans ce nouveau chantier’’, a fait savoir Macky Sall.
L’UEMOA est ’’une institution régionale très importante’’ sur la marche de l’intégration et de la consolidation de la zone monétaire ouest africaine, a ajouté le chef de l’Etat sénégalais.
’’Ce sommet va poursuivre comme par le passé les efforts demandés aux pays et à nos institutions pour d’avantages d’intégration et d’investissement dans le cadre du commerce intra-UEMOA et surtout des infrastructures communautaires’’, a-t-il souligné.
Cette session, renvoyée à deux reprises en raison de la dernière présidentielle au Burkina Faso, va notamment porter sur le renouvellement des instances de l’UEMOA, dont la présidence de la Commission est assurée par l’ancien Premier ministre sénégalais Cheikh Adibou Soumaré.
Selon un dossier de presse reçu de la présidence de la République, le président Macky Sall entend défendre le maintien du Sénégal à la tête de la présidence de la Commission de l’Union , le mandat de M. Soumaré devant arriver à son terme ce vendredi.
Au cours de cette session, le président sénégalais présentera également son rapport sur l’état du chantier paix et sécurité qui revêt un intérêt particulier dans un contexte marqué par la recrudescence du terrorisme dans le mond , indique ce dossier de presse.
Il signale que d’autres questions spécifiques sont au menu de ce Sommet, parmi lesquelles la revue annuelle des politiques de l’Union, la rationalisation des organes et l’évaluation de l’exécution des programmes communautaires.
ASB/OID
30 Commentaires
Xy
En Janvier, 2016 (18:56 PM)Anonyme
En Janvier, 2016 (19:43 PM)Emigre
En Janvier, 2016 (19:46 PM)REVEILLEZ VOUS ET SOYEZ COURAGEUX ET AMBITIEUX!
Bob
En Janvier, 2016 (19:58 PM)Anonyme
En Janvier, 2016 (20:01 PM)Anonyme
En Janvier, 2016 (20:59 PM)Anonyme
En Janvier, 2016 (21:00 PM)Colonialism still alive
Anonyme
En Janvier, 2016 (21:15 PM)C'est comme qui dirait tenter de survivre dans un océan de désespoirs!!!
Mm
En Janvier, 2016 (21:16 PM)Anonyme
En Janvier, 2016 (21:28 PM)west african countries needs there own monetary and economic policies not ones dictated by the west (France) pour le EMERGENCE
Anonyme
En Janvier, 2016 (21:29 PM)Anonyme
En Janvier, 2016 (21:36 PM)west african countries needs there own monetary and economic policies not ones dictated by the west (France) pour le EMERGENCE
Kitik
En Janvier, 2016 (21:49 PM)Pourquoi les journalistes et les politiciens sénégalais se taisent sur ca? Si vous voulez plus d info tapez sur google (franc cfa sarkozy)
Anonyme
En Janvier, 2016 (22:02 PM)France Wants Devaluation of African CFA Franc for Economic Gains
Business
By Abdoulaye Villard Sanogo
President Nicolas Sarkozy, France
President Nicolas Sarkozy of France
Member countries of the CFA-Franc-Zone will soon be brooding over “black thoughts.” except for last-minute reorganization, in some days, that is, on January 1, 2012, the CFA Franc will be devaluated, once again. The CFA, which is currently pegged to the euro at the exchange rate of 1 euro for 655.59 CFA, will soon fall at the rate of 1,000.00 CFA for 1 euro. According to a European diplomat, French president Nicolas Sarkozy has charged Alassane Dramane Ouatara with bringing the news to his peers of the WEAMU (West African Economic and Monetary Union); which explains Ouattara’s last week’s grand West African tour.
“Denis Sassou Nguesso of Congo-Brazzaville has been directed to inform his peers of the Monetary and Economic Community of Central Africa (CEMAC) and also of the Comoros Islands,” the diplomat stresses, adding that Sarkozy has taken upon himself to personally notify susceptible Senegalese president Abdoulaye Wade, who is presently facing social and political discontent at home. Wade is expected to later inform his peer of tiny Guinea-Bissau.
The decision to devaluate the CFA is a consequence of the crisis in the Euro-Zone, which has for the most part been carried by Germany. Our source indicates that Merkel has stressed to Sarkozy the importance of putting some budgetary order in France’s ex-colonies before it is too late. However, it is clear that this measure is less intended to shelter the economies of the CFA-Zone than to save the Euro-Zone by preventing a further crash of France’s economy, as the burden of saving the euro becomes too much for Germany to bear. How would CFA devaluation really help France?
France’s gain would be enormous in financial and budgetary terms. The war that France fought openly against Cote d’Ivoire in April 2010, and which resulted in the fall of President Gbagbo and the installation of puppet Alassane Ouattara, was as bloody and savage as to obliterate most nationalist inclinations in Africa.
The war has eradicated any tendency in French-speaking African leaders to enfranchise their countries’ economies from France’s dominion by diversifying their political and economic partnerships. In Cote d’Ivoire, in the aftermath of France’s 2010 military assault, all the 1961 Franco-Ivorian “agreements” got revived. French companies are now snatching all the contracts in the country. French Bouygues has taken over the economy of Cote d’Ivoire.
Today, it appears normal that Sarkozy should compel the government of Cote d’Ivoire to use France as an indispensable go-between on the global market. France has priority right in Cote d’Ivoire. It is first to France that Cote d’Ivoire should sell its export commodities and from France that it should buy its imported goods. With the CFA devaluation, countries of the CFA-Zone will spend a lot of CFA in exchange for few goods from France.
This inequality in the terms of exchange, compounded with France’s shameless exploitation of Francophone African agricultural and geological resources, means that very soon France will garner the billions of Euros Sarkozy has been desperately seeking everywhere in order to pull France out of its economic slump. As an economic expert has once predicted, African countries will use 40% of their assets to refurbish France’s broken economy.
As it happened during the 1994 CFA devaluation, once again aid-seeking African countries will receive a lot of money from European countries, since the euro’s value will increase with the devaluation of the CFA. Once again, the naïve praise-singers lodged in African presidential palaces, unaware of the deception, will greet the “rain of billions” brought down by European “benefactors” in a carnivalesque celebration. Future generations of Africans, once again, will be left to service huge debts to Europe with high interest rates.
The cost of foodstuff, which has skyrocketed since Ouattara’s usurpation of power in Cote d’Ivoire, will rise even higher from January 1 onward. The devaluation is only advantageous to those who export. However, most countries in the CFA-Zone do import more than they export. They import almost all of their manufactured goods, their processed food, and their rice. Starting January 2012, African importers will need to spend 1,000 CFA for every 1 euro-worth of the commodities they buy from Europe. African retailers will raise their prices on local markets to compensate for their losses. The crunch will be felt in African pots and pans and gas tanks. The poor African populations will only keep enduring, powerlessly.
Anonyme
En Janvier, 2016 (22:24 PM)The email identifies French President Nicholas Sarkozy as leading the attack on Libya with five specific purposes in mind: to obtain Libyan oil, ensure French influence in the region, increase Sarkozy’s reputation domestically, assert French military power, and to prevent Gaddafi’s influence in what is considered “Francophone Africa.”
Most astounding is the lengthy section delineating the huge threat that Gaddafi’s gold and silver reserves, estimated at “143 tons of gold, and a similar amount in silver,” posed to the French franc (CFA) circulating as a prime African currency. In place of the noble sounding “Responsibility to Protect” (R2P) doctrine fed to the public, there is this “confidential” explanation of what was really driving the war [emphasis mine]:
This gold was accumulated prior to the current rebellion and was intended to be used to establish a pan-African currency based on the Libyan golden Dinar. This plan was designed to provide the Francophone African Countries with an alternative to the French franc (CFA).
(Source Comment: According to knowledgeable individuals this quantity of gold and silver is valued at more than $7 billion. French intelligence officers discovered this plan shortly after the current rebellion began, and this was one of the factors that influenced President Nicolas Sarkozy’s decision to commit France to the attack on Libya.)
Gonz
En Janvier, 2016 (23:14 PM)Ça m'énerve et m'attriste de savoir kon sortira jamais de ce gouffre
Anonyme D-d
En Janvier, 2016 (00:10 AM)Anonyme
En Janvier, 2016 (01:38 AM)Anonyme
En Janvier, 2016 (03:42 AM)Anonyme
En Janvier, 2016 (04:07 AM)Anonyme
En Janvier, 2016 (04:31 AM)Hihihi
En Janvier, 2016 (06:51 AM)Anonyme
En Janvier, 2016 (07:54 AM)La zone franc CFA a quatre principes de fonctionnement :
1-La centralisation des réserves de changes qu’on appelle le compte d’opérations. 2-Le principe de la libre convertibilité des francs CFA en francs français hier et aujourd’hui en Euros. 3- Le principe de la fixité des parités. 4- Le principe de la libre transférabilité des capitaux de la zone franc CFA vers la France.
En ce qui est du compte d’opérations, disons qu’il est d’inspiration nazi. Il a été appliqué à la France par les nazis et après la Libération, le général De Gaulle a décidé de l’appliquer aux Africains depuis 1945. Conformément aux accords monétaires entre la France et l’Afrique, le principe de la centralité des réserves des changes fonctionne de la manière suivante les Africains doivent déposer, et ils le déposent effectivement, l’intégralité de leurs recettes d’exportation dans des comptes ouverts à la banque centrale de France.
De 1945 à 1973, quand les Africains exportaient par exemple les matières premières pour 100 milliards de dollars, ils déposaient tous les 100 milliards de dollars dans le Trésor français. De 1973 jusqu’en 2005, s’ils exportaient pour 100 milliards de dollars, les Africains étaient obligés de déposer 65 milliards au Trésor français dans le fameux compte d’opérations.
Depuis le 20 septembre 2005 jusqu’à la seconde où nous parlons (2014), on est passé à 50%. Ce qui veut dire que si les Africains exportent à hauteur de 100 milliards de dollars ou d’Euros, de Yuans, etc. ils sont tenus de déposer 50 milliards en France. S’en suivent plusieurs conséquences majeures :
Première conséquence majeure. Puisque le compte d’opérations est d’origine nazie, la France s’en est servie et s’en sert encore pour s’approvisionner gratuitement en matières premières africaines.
C’est-à-dire que la France dit aux Africains d’exporter les matières premières dont elle a besoin pour 100 millions d’euros par exemple. Lorsque les Africains ont exporté, au lieu de les payer, la France prend son stylo et écrit un signe PLUS dans le compte. Elle ne débourse aucune devise. Or si ce sont les Nigérians ou les Ghanéens qui exportent, la France est obligée de sortir 100 millions d’euros des coffres forts pour les payer.
Ce qui revient à dire que le jour où les Africains vont se débarrasser du franc CFA, la France sera obligée de débourser de l’argent pour payer directement et immédiatement l’intégralité de la facture des exportations.
Deuxième conséquence majeure. Puisque les Africains déposent des devises en France, celle-ci s’en sert pour combler son déficit budgétaire ou pour amortir, c’est-à-dire payer sa dette.
Troisième conséquence majeure. En contrôlant leurs devises, la France met les dirigeants africains au pas. Si un dirigeant de la zone CFA n’obéit plus aux ordres de la France, Paris bloque ses réserves de devises et mieux, il ferme les banques dans ce pays devenu « rebelle ». C’est ce que nous avons vu tout récemment en Côte-d’Ivoire avec Laurent Gbagbo. Et quand les banques sont fermées, aucun ménage, aucun chef d’entreprise ne peut sortir de l’argent pour nourrir sa famille ou payer les employés. En un mot, en fermant les banques, la France organise le chaos socio-économique. Et toute la population se rebelle contre le dirigeant.
C’est ce qui s’est passé avec Gbagbo. Ne pouvant plus prendre des devises à la France, il a décidé de créer la monnaie ivoirienne et à partir de là la décision a été prise pour le bombarder. Gbagbo n’est pas le premier et ne sera malheureusement pas le dernier. Avant lui, il y a eu Sylvanus Olympio du Togo dont la monnaie devrait être mise en circulation le 15 décembre 1963. Deux jours avant, exactement le 13 janvier 1963, il a été froidement assassiné.
Donc ces trois conséquences majeures ou plutôt ces trois avantages pour la France à savoir l’approvisionnement gratuit en matières premières africaines, l’utilisation des devises africaines pour son propre développement, une arme de mise au pas des dirigeants africains, constituent un puissant instrument utilisé par la France pour bloquer l’industrialisation de l’Afrique.
Au regard de tout ce que vous venez de dire on peut conclure que l’Emergence annoncée par les présidents africains relève d’une simple propagande politicienne…
Il s’agit d’une simple chimère. Aucun pays ne peut être émergent avec le franc CFA.
Quand vous quittez votre quartier pour aller en zone périphérique parce que vous touchez 100 000 F CFA et que vous êtes entrés dans une association qui vous prend 50 000 F CFA chaque fin du mois vous pensez raisonnablement que vous quitterez subitement ce quartier de pauvres pour entrer dans le quartier des riches ? Non. Tant que les pays africains continueront à payer un« impôt » de 50% de leurs revenus extérieurs à la France, l’émergence socio-économique ne sera jamais possible.
Anonyme
En Janvier, 2016 (08:30 AM)Anonyme
En Janvier, 2016 (08:44 AM)Anonyme
En Janvier, 2016 (08:59 AM)Anonyme
En Janvier, 2016 (10:16 AM)c est une question de temps ,mais de jeunes africains uniront cette afrique ,un jour ou un autre.
Anonyme
En Janvier, 2016 (10:27 AM)Anonyme
En Janvier, 2016 (10:32 AM)Anonyme
En Janvier, 2016 (12:40 PM)Participer à la Discussion