Ce jeudi 16 septembre, au moment où la Conférence des Chefs d’États et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) était en Session Extraordinaire pour examiner la situation en Guinée avant de prendre des décisions, le Conseil permanent de la Francophonie (CPF) s’est réuni en session extraordinaire à Paris sur la même question.
Sur ce, dans une résolution adoptée à l’unanimité, le CPF a condamné fermement ces événements et décidé, conformément aux dispositions de la Déclaration de Bamako, de suspendre la République de Guinée de la Francophonie, tout en maintenant les programmes de coopération multilatérale francophone, notamment ceux en soutien au processus de rétablissement de l’ordre constitutionnel et démocratique.
Dans le communiqué publié, le CPF exige du Comité national du rassemblement et du développement (CNRD) la libération immédiate et sans condition du Président Alpha Condé et invite ses responsables à préserver l’intégrité physique, garantir le respect des droits et des libertés fondamentales de tous.
«Le Conseil permanent de la Francophonie appelle à la mise en place d’un gouvernement de transition conduit par des civils et renouvelle sa demande d’une transition consensuelle et inclusive visant à rétablir l’ordre constitutionnel et démocratique dans les meilleurs délais. Le CPF réitère son soutien aux efforts continus des partenaires internationaux et régionaux, en particulier la CEDEAO, et sa disponibilité à œuvrer à leurs côtés en faveur d’une transition inclusive, apaisée et durable », a-t-on ajouté dans le document.
« La prise du pouvoir par la force, quelle qu’en soient les motivations, est une violation des lois de la République et contraire aux valeurs et principes consignés notamment dans les Déclarations de Bamako. Rien ne peut justifier une telle violation de nos principes fondamentaux. C’est pourquoi j’ai tout de suite condamné fermement ce coup d’Etat militaire en Guinée », a souligné la Secrétaire générale Louise Mushikiwabo. Le régime d’Alpha Condé a été renversé suite au coup d’Etat militaire perpétré le 5 septembre par les éléments du Groupement des forces spéciales.
6 Commentaires
Mdr
En Septembre, 2021 (08:38 AM)Non à la dictature, non au massla. On a déjà perdu assez de temps avec les Wade etc...
Djol
En Septembre, 2021 (06:48 AM)Un dictateur vole des éléctions, pouchasse ses opposants, martyrise une peuple (emprisonne et tue), ils (états et organisations) ne pipent un mot.
Et lorsqu'un libère et soulage son peuple, on crie sur tous les toits.
Au nom de quoi libérer un tyrant, criminel, voleur,....
Il doit rendre et des comptes et payer pour ses actes!!!!!
C'est l'occasion de donner une belle leçon à ces pseudo présidents tyrans dictateur!!!
Xel
En Septembre, 2021 (11:04 AM)Participer à la Discussion