Avoir une aide-ménagère dans son foyer est important pour bon nombre de femmes dans notre capitale. Seulement, les « 52 » actuelles sont portées vers un autre genre d’emploi plus rentable et moins fatiguant aux dires de certaines ex- aides ménagères. L’aide ménagère ou la « 52 », idéale, naïve, docile qui découvre la grande ville et ses réalités est obligée de séjourner dans la capitale pour contribuer aux charges de la famille restée au village.
Cette catégorie d’aide ménagère se raréfie sur le marché bamakois. En effet de plus en plus la jeunesse rurale vient à Bamako non plus par obligation mais par choix. Attirés par les « joies » de la ville, jeunes hommes et femmes se métamorphosent en « citadins branchés ». De cette situation, il résulte la difficulté pour les employeurs de se trouver aussi facilement des aide-ménagères.
De nos jours, de nombreuses aide-ménagères se transforment en belles de nuit. Les soirs, elles sillonnent les rues de Bamako à la recherche d’un client. Troquant le tablier contre la blouse de la prostitution, beaucoup préfèrent cette situation plus avantageuse pour elles, que d’être sous les ordres d’une patronne exigeante avec un salaire de misère.
Guidées par l’esprit du gain facile, ces jeunes filles rurales s’adonnent à la prostitution dans la capitale. Bien qu’elles gagnent moins que leurs consœurs citadines, ces jeunes dames marchandent leur corps pour une somme entre 1000f et 200 Fcfa. Inconscientes des maladies sexuellement transmissibles, ces « 52 » se retrouvent dans un cercle vicieux où l’essentiel est de trouver juste le prix d’une assiette d’haricot pour passer la nuit. Elles sont hébergées dans les maisons en chantier par des gardiens de nuit qui leur font payer en nature.
Et lorsque le marché n’est pas fructueux, elles se trouvent un lieu de travail temporaire. Certaines n’hésitent à jeter leur dévolu sur le mari de la patronne pour bien arrondir la paye du mois. Par expérience, beaucoup de maîtresses de maison tiennent compte de l’apparence des jeunes filles avant de les employer par crainte de se retrouver avec une rivale dans leurs foyers. En effet, cette nouvelle race de « 52 » semble s’être donné le mot pour se venger des pires maltraitances des Bamakoises lorsqu’ elles étaient encore « 52 » dociles.
23 Commentaires
Tiouth
En Juin, 2011 (00:33 AM)Karimout
En Juin, 2011 (00:34 AM)Nous revendiquons que Karim sorte du gouvernement.
Karimout
En Juin, 2011 (00:36 AM)Le KO du 23 juin
Nous revendiquons que Karim sorte du gouvernement.
Next Time
En Juin, 2011 (00:36 AM)Missmontreal
En Juin, 2011 (00:40 AM)Undefined
En Juin, 2011 (00:43 AM)Guest
En Juin, 2011 (00:49 AM)Les sénégalais avec un jeu brouillant désorganisé ( trop de fautes inutiles ) étaient incapable d'arriver devant la surface colombienne. Reduis a 10 des le début de la deuxième mis-temps , et malgré plusieurs changements, ils n'ont jamais pu se créer la moindre occasion dangereuse.
Seïf Al-islam
En Juin, 2011 (01:11 AM)Hooooooo !!
En Juin, 2011 (02:32 AM)Mame Diarra ??
En Juin, 2011 (02:36 AM)Goree Island
En Juin, 2011 (08:41 AM)Er
En Avril, 2022 (08:41 AM)Reply_author
En Avril, 2022 (09:00 AM)Reply_author
En Avril, 2022 (10:50 AM)C'est le DIOURGUOTE qui l'a contaminé
Reply_author
En Avril, 2022 (14:58 PM)Je mets un bemol dans tes affirmations car j'ai eu plusieurs infections de l'oreille avec des abces dues aux coton tige. D'abord c'est une petite douleur qui s'emplifie et dure trois à 4 jours ensuite cela se perce et tu as enfin la paix. pour ma part c'est arrivé plusieurs fois et je ne savais pas quel en était la cause. apres plusieurs tours chez le medcin, il m'explique que le nettoyage trop frquent de l'oreille peut entrainer des infection de ce genre car le liquide sécreté par l'oreille permet de proteger naturellement la cavité.
quand j'ai commencé à appliquer ses recommandations. je n'ai plus eu le cas. apres quelques mois, j'ai decidé de tenter à nouveau l'expérience. et bingo! c'est revenu. aujourd'ui je tente une nouvelle experience en stérilisant le coton tige avec de l'acool avant usage. et ca marche pour l'instant.
Conclusion pour moi il n'est pas exclu que des coton tiges soient contaminés par je ne sais quel agent patogene.
je partage juste mon experience
Negresse
En Juin, 2011 (09:27 AM)Nordiste
En Juin, 2011 (11:42 AM)WANTED
MAME DIARRA
TATOO LOVE
1 DOLLARS POUR TTES INORMATIONS
Triangle75
En Juin, 2011 (15:18 PM)Cette histoire ne nous interesse pas on a faim on a soif et on veut une parti du gateau.
Tout le monde sait, c'est mondialement connu que le Sénégal est très riche, très riche en pauvre...
ILs s'occupent des banalitéss alors y'a des millions de choses qui préoccupent les sénégalais.
Caporal Diedhiou
En Juin, 2011 (15:39 PM)Publié le lundi 20 juin 2011 | L'intelligent d'Abidjan
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Reportage à Abidjan dans une ville dévastée par la guerre civile où des milliers d`armes ont été distribuées à de jeunes miliciens
- France2 - 24/4/2011
Dossier
Crise post-électorale 2011
L’écrivain Cheikh Hamidou Kane, l’auteur de ‘‘L’aventure ambiguë’’ a, dans une interview publiée sur SlateAfrique, salué l’intervention des soldats français dans la crise ivoirienne. Ci-dessous un extrait de cet entretien.
Compte tenu de ce qui s’est passé en Guinée, en Côte d’Ivoire et de ce qui risque de se passer en République démocratique du Congo (RDC), peut-on considérer que les élections sont toujours la panacée en Afrique?
Les élections représentent bien la solution. Les bailleurs de fonds et les nations occidentales ont raison d’exiger des élections des leaders africains actuels, qui se réclament de la démocratie mais trichent avec ces réalités. Le tout n’est pas de dire qu’on est démocrate. La démocratie suppose l’existence de contre-pouvoirs, dont bien des leaders politiques africains ne veulent pas. Les populations sont parfaitement mûres. En Côte d’Ivoire, 54% des gens se sont prononcés pour un candidat qui n’était pas Laurent Gbagbo, malgré sa présence au pouvoir pendant dix ans et l’instrumentalisation des différences ethniques et religieuses. La même chose s’est passée en Guinée. Les peuples sont prêts à pratiquer la démocratie et leur aspiration va aller crescendo. Le printemps arabe a montré comment des jeunes ont imposé la révolution. Des jeunes qui ont vécu sous des régimes plus dictatoriaux qu’en Afrique noire.
Va-t-il y avoir un effet de contagion?
Non, mais un effet qui procède d’un mouvement démographique. Dans tous ces pays, en Afrique noire plus encore que dans les pays arabes, les jeunes sont devenus les plus nombreux. Dans quelque temps, la jeunesse africaine sera la plus nombreuse du monde. Il faudra qu’on règle ses problèmes, qu’on l’éduque, qu’on la soigne, qu’on lui trouve du travail.
On ne peut plus laisser ces jeunes errer de ville en ville, errer de continent en continent, aborder les frontières de l’Europe et se faire refouler. Cela ne peut plus continuer.
Aurait-il fallu faire une transition plus longue en Guinée et laisser à la société plus de temps pour se réformer, créer des partis politiques dotés de véritables programmes?
Encore une fois, les peuples sont prêts et comprennent ce qu’est l’alternance politique. Ce sont les leaders politiques modernes qui trichent. Ils trichent avec la règle démocratique qu’ils ont apprise en Occident, mais qu’ils n’utilisent que dans la mesure où elle les arrange, sans les contre-pouvoirs qui font toute la valeur de la démocratie. Les pouvoirs exécutif, parlementaire et judiciaire sont tous repris chez nous dans les mêmes mains présidentielles.
Cela ne peut plus durer. Les peuples n’ont pas besoin qu’on leur fasse des dessins. Je trouve tout à fait valable cette ingérence des pays du Nord et des Nations unies dans les processus électoraux de nos pays. Je ne suis pas de ces intellectuels qui disent que c’est une nouvelle domination de l’Occident sur les anciennes colonies. Ce n’est pas vrai.
J’applaudis des deux mains à ce devoir d’ingérence et aux contrôles qui sont faits. Les gens qui n’en veulent pas, ce sont des tricheurs!
Laurent Gbagbo avait donné son accord pour faire des élections avec l’aide des Nations unies. Au dernier moment, il n’a pas voulu en accepter les résultats.
Avez-vous été déçu par Laurent Gbagbo?
Doublement déçu, parce que Gbagbo n’est pas un président comme les autres. Cet ancien professeur d’université appartient à l’élite intellectuelle. Avant d’accéder au pouvoir, il était pour l’unité africaine, les Etats-Unis d’Afrique et la démocratie. Il a suffi qu’il soit élu pour tourner le dos à tous ces idéaux, pratiquer une politique différente et s’accrocher au pouvoir.
Après deux mandats, dont le deuxième était confisqué, il a voulu rester à la tête du pays, au risque d’entraîner une guerre civile en Côte d’Ivoire. Il a contraint les Africains à avoir recours à l’armée française pour arbitrer le jeu. Cela, de la part d’un intellectuel comme lui, qui prétend être nationaliste…
Est-ce impardonnable?
C’est impardonnable d’avoir triché au point d’avoir obligé les Nations unies et la France à intervenir!
Qu’avez-vous pensé de ces tentatives de médiations africaines qui ont toutes échoué en Côte d’Ivoire?
Elles ont montré l’inefficacité des structures politiques africaines. C’est un échec de l’Union africaine (UA), dans une certaine mesure, malgré la place importante qu’ont joué des organisations sous-régionales comme la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Qu’avez-vous pensé de l’intervention militaire française pour arrêter Laurent Gbagbo?
Elle était nécessaire dans la mesure où, pendant les dix ans où Laurent Gbagbo a exercé le pouvoir, il n’a pas cessé de détourner les ressources budgétaires et le produit de la vente du café et du cacao pour acheter des armes lourdes. Il a armé des milices, en infraction avec les accords de paix qui avaient été signés. De l’autre côté, au Nord, les gens se sont aussi armés, avec moins d’armes lourdes cependant. Si on avait laissé Gbagbo faire, non seulement il aurait contesté les résultats qui lui étaient défavorables, mais il aurait aussi massacré les populations. Il a bien fallu faire intervenir des armées qui avaient les moyens de détruire les armes lourdes aux mains du régime de Laurent Gbagbo. Les Nations unies et la France ont eu tout à fait le droit d’intervenir pour empêcher un génocide. Je regrette que ce soit dû à l’obstination de Gbagbo à pousser la tricherie jusqu’au bout.
La crise ivoirienne n’est-elle pas imputable à feu Félix Houphouët-Boigny, qui a laissé pousser les graines de la discorde et n’a pas bien réglé la question de sa succession?
Au moment où les Français étaient contraints de donner la liberté et l’indépendance en Afrique, Félix Houphouët-Boigny a été le porte-parole de ceux qui ont voulu qu’on ne donne pas l’indépendance à deux fédérations regroupant plusieurs pays de l’Afrique occidentale et équatoriale…Senghor [le premier président du Sénégal, ndlr] avait milité pour cette solution, mais Houphouët-Boigny - trompé en cela par le colonisateur français, qui voulait partir sans partir - a préconisé l’indépendance pays par pays. Il a dit à l’époque qu’il n’y avait pas de raison que la Côte d’Ivoire soit «la vache à lait de l’Afrique occidentale française». Pourtant, la Côte d’Ivoire a été découpée par le colonisateur français et se trouve faite de morceaux de territoires pris à gauche et à droite. Il est injuste de dire que la Côte d’Ivoire est la propriété des gens du Sud. Si elle devenue riche comme elle l’est, c’est parce qu’elle a fait venir des populations du Nord pour travailler dans les plantations de café et de cacao. Depuis qu’elle existe, elle s’est faite ainsi. Houphouët est à l’origine de la marche solitaire de la Côte d’Ivoire par rapport aux autres pays…
Est-il aussi responsable de la marginalisation politique des populations du Nord?
Il a créé un parti politique fédéral, le RDA, où des gens du Nord ont joué un rôle important. Ce parti existait aussi au Soudan français (l’actuel Mali), en Guinée et jusqu’au Tchad. Je ne comprends pas que ce dirigeant, qui a construit sa notoriété et sa force politique sur une dimension fédérale, se soit ensuite retranché dans les frontières de la Côte d’Ivoire. L’ivoirité, ce n’est pas viable. La Côte d’Ivoire ne peut jouer son rôle que si elle s’entend avec les populations et les pays voisins. Au sein de l’UEMOA, la Côte d’Ivoire a une place prépondérante, mais ce n’est possible que s’il y a une économie intégrée…
N’est-ce pas ironique, d’avoir une crise de cette ampleur, l’année du cinquantenaire des indépendances?
Cette indépendance ne sera complète que lorsque les Africains auront créé un pouvoir politique fédéral ou confédéral…
Vous y croyez vraiment?
J’y crois! La CEDEAO est une étape sur ce chemin. Si cet ensemble avait été doté d’une monnaie et d’une armée, elle aurait pu intervenir en Côte d’Ivoire. Il vaut mieux former les contingents de la Brigade de surveillance du cessez-le-feu de la Cédéao (Ecomog), qui existent déjà, pour intervenir dans les conflits internes au continent africain et aider à le protéger des incursions terroristes de tout bord, notamment ceux dans le Sahara. Il faut donner une force militaire importante, des outils, des armes et leur permettre de se poser en arbitre.
Gaby
En Juin, 2011 (15:42 PM)A Sally C Est 100 Mil
En Juin, 2011 (17:57 PM).
En Juin, 2011 (21:23 PM)^dein
En Juin, 2011 (23:25 PM)Undefined
En Juin, 2011 (11:24 AM)Sage
En Juin, 2011 (13:53 PM)Yaya
En Juin, 2011 (04:58 AM)La prostitution n'est pas une solution de facilité pour paysannes fraichement arrivées dans la capitale mais un système d'exploitation de femmes en situation précaire. Un système mis en place par des ligues criminelles. Ces femmes se prostituent parce qu'elles n'ont pas le choix. Souvent leurs maquereaux les menacent de représailles envers leur familles si jamais elles ne font pas ce qui est attendu d'elles, par exemple.
Apparemment cela échappe à ce "journaliste", qui a même le culot de se plaindre il devient difficile de trouver des aides ménagères dans la capitale malienne! On croit rêver!
Undefined
En Juin, 2011 (17:48 PM)Participer à la Discussion