La France a décidé de quitter le Mali. Le retrait se fera entre ‘’4 et 6 mois’’, a indiqué hier le président français Emmanuel Macron. Une fois les bases de Gao, Ménaka et Gossi fermées, les militaires françaises ne rentrent pas à l’Hexagone, ils partiront vers le Niger voisin. « Des éléments européens seront repositionnés aux côtés des forces armées nigériennes dans la région frontalière du Mali », annonce Macron.
Une annonce qui semble avoir pris de court les Nigériens. Des voix se lèvent déjà pour fustiger la décision non seulement sur le fond, mais sur la forme du fait que les populations l’ont appris par la bouche d’un président étranger.
Dans tous les cas, la France et l’Europe restent au Sahel. Macron précise que la demande a été faite par les pays africains. « Nous souhaitons ardemment poursuivre avec nos partenaires européens les efforts solidaires déjà engagés de longue date », confirme Macky Sall à côté de lui dans une conférence de presse.
Mais comment ce redéploiement de la France et de l’Europe se fera au Sahel. Pour le moment, on est à la phase des discussions, notamment avec les pays du Golf de Guinée comme la Côte d’Ivoire, le Bénin ou le Togo. L’argument est que la menace terroriste se déplace progressivement vers cette partie de l’Afrique.
« Au moment où nos adversaires se réinventent et modifient leur stratégie, l’erreur aurait été de demeurer statique ou de nous égarer dans des combats qui ne relèvent pas de la lutte contre les terroristes », déclare Emmanuel Macron.
Mais ce qu’on peut retenir déjà, c’est que les militaires de feront plus discret du fait de la montée du sentiment anti-français dans ces pays. Fini donc les interventions ostentatoires et les bases militaires. « Nous nous sommes accordés sur l’impératif de faire évoluer les modalités de notre présence militaire. La sensibilité des opinions publiques des pays de la région a changé, nous devons en tirer les conséquences. Notre empreinte doit se réduire », reconnait Emmanuel Macron.
L’option consiste donc à revoir cette présence perçue de plus en plus comme une occupation. Désormais, la France jouera le rôle d’appui, de soutien, d'entraînement en amont, qualifié de ‘’modèle de partenariat respectueux et équilibré’’ par Macron. Concrètement, il y aura du renseignement, de la formation, de la fourniture d’équipements et au besoin un appui sur le terrain lors d’intervention contre les groupes terroristes. Une académie de lutte contre le terrorisme créée en Côté d’Ivoire entre dans ce sens.
Sur le terrain civil, l’alliance pour le Sahel lancée en 2017 entre dans ce cadre. Elle verra bientôt l’arrivée des Etats-Unis. Actuellement, il y a 22 milliards d’euros d’engagement. L’objectif est d’être plus prêt des populations africaines par des ‘’programmes civils et sociaux’’ afin de contrecarrer l’influence des groupes armées.
Une annonce qui semble avoir pris de court les Nigériens. Des voix se lèvent déjà pour fustiger la décision non seulement sur le fond, mais sur la forme du fait que les populations l’ont appris par la bouche d’un président étranger.
Dans tous les cas, la France et l’Europe restent au Sahel. Macron précise que la demande a été faite par les pays africains. « Nous souhaitons ardemment poursuivre avec nos partenaires européens les efforts solidaires déjà engagés de longue date », confirme Macky Sall à côté de lui dans une conférence de presse.
Mais comment ce redéploiement de la France et de l’Europe se fera au Sahel. Pour le moment, on est à la phase des discussions, notamment avec les pays du Golf de Guinée comme la Côte d’Ivoire, le Bénin ou le Togo. L’argument est que la menace terroriste se déplace progressivement vers cette partie de l’Afrique.
« Au moment où nos adversaires se réinventent et modifient leur stratégie, l’erreur aurait été de demeurer statique ou de nous égarer dans des combats qui ne relèvent pas de la lutte contre les terroristes », déclare Emmanuel Macron.
Mais ce qu’on peut retenir déjà, c’est que les militaires de feront plus discret du fait de la montée du sentiment anti-français dans ces pays. Fini donc les interventions ostentatoires et les bases militaires. « Nous nous sommes accordés sur l’impératif de faire évoluer les modalités de notre présence militaire. La sensibilité des opinions publiques des pays de la région a changé, nous devons en tirer les conséquences. Notre empreinte doit se réduire », reconnait Emmanuel Macron.
L’option consiste donc à revoir cette présence perçue de plus en plus comme une occupation. Désormais, la France jouera le rôle d’appui, de soutien, d'entraînement en amont, qualifié de ‘’modèle de partenariat respectueux et équilibré’’ par Macron. Concrètement, il y aura du renseignement, de la formation, de la fourniture d’équipements et au besoin un appui sur le terrain lors d’intervention contre les groupes terroristes. Une académie de lutte contre le terrorisme créée en Côté d’Ivoire entre dans ce sens.
Sur le terrain civil, l’alliance pour le Sahel lancée en 2017 entre dans ce cadre. Elle verra bientôt l’arrivée des Etats-Unis. Actuellement, il y a 22 milliards d’euros d’engagement. L’objectif est d’être plus prêt des populations africaines par des ‘’programmes civils et sociaux’’ afin de contrecarrer l’influence des groupes armées.
11 Commentaires
Lol
En Février, 2022 (10:24 AM)Reply_author
En Février, 2022 (13:06 PM)Reply_author
En Février, 2022 (14:09 PM)Reply_author
En Février, 2022 (11:46 AM)Reply_author
En Février, 2022 (15:13 PM)Et ne pas confondre, énergie et énergie électrique : confusion classique chez les profanes.
Le tchad a mis 3 semaines pour envoyer 3000 hommes et matériel au Mali.
Cela questionne les capacités d'intervention si la France une puissance militaire met 4 à 6 mois pour déplacer environ 3000 hommes et équipements à 500 km environ.
Reply_author
En Février, 2022 (14:10 PM)En 2007, à la suite d'un effondrement des cours de l’uranium, Areva perd sa position de monopole et l’État nigérien reçoit des demandes de permis de sociétés nord-américaines, australiennes, asiatiques et sud-africaines. En 2008, 139 permis de recherche et d’exploitation seront vendus en moins d’un an. Dans ce contexte, en 2007, un autre gisement voit le jour, la mine d’Azélik, exploité par la Somina, une coentreprise de l’État nigérien et de China Nuclear International Uranium Corporation, filiale de CNNC (la compagnie nucléaire nationale chinoise). Dans la région, un autre projet canadien d'ouverture de mine à récemment fait l’objet d’une inauguration, mais seules les mines exploitées par la Somaïr et par la Somina sont dorénavant en phase de production.
Erg
En Février, 2022 (16:49 PM)Participer à la Discussion