Les relations égypto-africaines ont été au cœur des débats lors de la 55ème session des journalistes africains venant de 21 pays, au Caire (Égypte) tenue du 10 au 29 septembre dernier. Ambassadeur, par ailleurs, assistant du ministre des Affaires étrangères, Chérif Issa, dans sa communication sur les relations égypto-africaines, a d’emblée fait savoir qu’en Europe, «la compétition est violente ». Ainsi, l’heure est venue de chercher à faire du continent africain, une grande puissance. Ainsi, l'Egypte a dévoilé sa politique vis-à-vis de l’Afrique. Cela a commencé par ses bonnes relations politiques et commerciales avec les pays du bassin du Nil à savoir l’Ouganda, le Congo Brazzaville, entre autres. « L’Égypte est pour le développement de ces zones. Nous avons le Nil qui est un fleuve frontalier. Donc, aucun pays ne peut prétendre à la souveraineté. Nous avons un grand hôpital au Rwanda, en Ouganda et au Soudan. Ce n’est pas seulement du point de vue économique. La santé et le secteur des médias aussi sont pris en compte. Nous nous sommes engagés aussi à entraîner des forces somaliennes », a éclairé l’assistant du ministre égyptien également chargé des affaires africaines. Pour autant, l’économie égyptienne peut aussi compter sur l’Afrique qui est « riche ».
Chérif Issa d’indiquer qu’ils accordent de de l’importance à la zone de la Corne comme l’Érythrée afin d’assurer sa stabilité. Même si la présence des mouvements terroristes est préoccupante dans le Sahel.
« Nous ne cherchons pas à devenir la grande puissance en Afrique, nous voulons… »
En outre, le géant arabe renseigne qu’il est dans la construction d’un nouveau capital et de 13 villes. « Un exploit », selon l’ambassadeur. « Nous ne cherchons pas à devenir la grande puissance en Afrique. Nous voulons faire en sorte que tous les pays africains soient développés. Nous avons de l'énergie, du gaz. Nous sommes à l’image d’un arbre, les racines sont le Sud et les fruits poussent vers le Nord. Donc, lorsque le continent sera puissant, tout le monde le sera. Nous avons des opportunités, il faut qu’on les saisisse.
A propos de la libre circulation des personnes et des biens, l’exposant a soutenu qu’il faut une meilleure organisation dans les demandes de visas. « Les citoyens africains doivent pouvoir visiter les autres pays du continent sans ce ticket. Nous devons effacer les barrières. Pour l’accord de commerce, il y en a mais il y a des pays qui n’y trouvent pas leur compte. Et cela a impacté sur certaines relations. Nous devons éviter sur le terrain de la désinformation car l’Égypte est un pays rempli de vision et d’amour ».
Président de l’Union des journalistes africains, Mahfouz Al-Ansari d’indiquer : « Il faut faire bouger notre parcours vers l’avant. Il y a des pays qui ont des ressources. Notre mission est de propager les connaissances, la science dans les zones qui en ont besoin. L’Égypte mène des actions positives, donc nous avons pour rôle d’élargir le nombre de pays capables de faire quelque chose en vue d’aller vers le développement de tous les pays dans tous les domaines ». Avant de laisser entendre : « Il nous faut avoir un continent développé avec un enseignement à la hauteur, des postes de santé. Nous devons connaître nos véritables et mettre des programmes pour les surmonter. Ainsi, l’urgence est de voir comment y remédier et identifier les groupes capables d’y travailler ».
9 Commentaires
What The Hell Is This
En Octobre, 2022 (16:45 PM)Reply_author
En Octobre, 2022 (10:19 AM)pathetique
le ridicule ne nous tuera jamais
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