Neuf militants anti-Kabila arrêtés le 30 octobre en marge d'une marche à Beni dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) ont été libérés.
Arrêtés le 30 octobre lors d’une marche, ces neufs militants anti-Kabila ont été relâchés sur autorisation du maire de la ville, selon le lieutenant-colonel Lisangi Nkumu, commandant adjoint de la police de Beni dans le Nord-Kivu, dans l’est de la RDC.
Neuf militants anti-Kabila arrêtés le 30 octobre en marge d'une marche à Beni dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) ont été libérés.
Arrêtés le 30 octobre lors d’une marche, ces neufs militants anti-Kabila ont été relâchés sur autorisation du maire de la ville, selon le lieutenant-colonel Lisangi Nkumu, commandant adjoint de la police de Beni dans le Nord-Kivu, dans l’est de la RDC.
« Nous saluons cette libération, mais nous estimons que nos militants ne pouvaient pas être arrêtés pour avoir manifesté, a réagi Regina Masinda du mouvement Lutte pour le changement (Lucha). Nous n’allons pas baisser les bras. La lutte continue ».
Libres ! Nos 9 camarades qui étaient arrêtés arbitrairement ce matin à Beni ont été relâchés tout à l’heure. La lutte continue. #Telema https://t.co/02DzuI29if
— LUCHA (@luchaRDC) 31 octobre 2017
Fronde anti-Kabila
Ces militants avaient été arrêtés pendant une marche du mouvement des jeunes indignés Lucha, contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila dont le mandat a expiré depuis fin 2016.
La Constitution lui interdit de se représenter pour un nouveau mandat, mais la justice l’a autorisé à rester en fonction jusqu’à l’élection de son successeur.
Les élections présidentielle, législatives et provinciales auraient dû se tenir avant fin 2017 en vertu d’un accord majorité-opposition conclu à la fin de l’année dernière. Aucun calendrier électoral n’a encore été rendu public.
La Commission électorale chargée d’organiser les scrutins table désormais sur 2019 et les États-Unis exigent leur tenue en 2018.
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