La Cour constitutionnelle s'est penchée mardi 15 janvier sur la requête introduite par Martin Fayulu, candidat à la présidentielle, qui conteste les résultats provisoires annoncés par la Céni donnant Félix Tshisekedi gagnant de la présidentielle.
Ce n'est pas une démarche pour faire annuler les résultats proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni), mais bien une requête en contestation de ces mêmes résultats.
L'audience à la Cour constitutionnelle mardi a donc tourné autour de la vérité des urnes. Le camp de Martin Fayulu, candidat à la présidentielle pour la coalition Lamuka, est venu demander le recomptage manuel des voix pour se convaincre des résultats proclamés par la Céni.
Des résultats qu'il conteste, selon le coordonnateur du collectif de ses avocats, Me Toussaint Ekombe : « Notre Haute cour aujourd’hui doit prendre ses dispositions en ordonnant le recomptage des voix pour apaiser tout le monde. »
En face, l'UDPS était venue pour défendre ses intérêts, son candidat Félix Tshisekedi ayant été déclaré vainqueur à l'annonce des résultats provisoires. « Il faut apporter la preuve, avance Me Peter Kazadi. Faute de preuve, je ne pense pas que la Cour va accéder à la demande de M. Martin Fayulu de recompter les PV dont il ne détient pas la validité ou l’invalidité. »
En effet, pour le ministère public, la Cour constitutionnelle devra rejeter la demande du candidat Martin Fayulu. L'organe de la loi a jugé inutile de procéder au recomptage manuel des voix.
La Cour a promis de rendre sa décision dans le délai légal de huit jours.
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