C’est désormais la huitième édition de l’« Opération Basadi ». La police nationale congolaise s’engage une nouvelle fois pour combattre les violences sexuelles dans neuf des vingt-six provinces du pays. Lancée lundi 6 mai par le commissaire général Dieudonné Hamuli Bahigwa, cette édition de l’Opération Basadi est prévue pour durer trois jours.
Tous les auteurs connus des violences sexuelles doivent être dénoncés. C’est l’appel lancé à la population par le commissaire général Dieudonné Hamuli. Selon lui, ces criminels devront être arrêtés et déférés en justice pour qu’ils répondent de leurs actes.
Comme dans le reste du pays, le nombre des victimes des violences sexuelles demeure préoccupant dans les neuf provinces ciblées par cette nouvelle édition de l’opération Basadi. Dans la seule ville de Kananga, 2 600 cas ont été répertoriés en une année par Médecins sans frontières, et à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, les ONG des droits de l’homme évoquent au moins 266 cas de viols depuis 2018.
Les femmes étaient dans la rue le 5 mars pour dénoncer les actes des bandits armés qui attaquent des maisons d’habitation et qui violent. Les femmes ont aussi fustigé l’inefficacité des forces de sécurité.
Au cours du même mois de mars, l’épouse du président Félix Tshisekedi, a promis de s’ « engager personnellement dans la lutte contre toutes les formes de violences faites aux femmes, et particulièrement les violences sexuelles ».
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