Alors que le nord du pays est toujours sous contrôle de groupes islamistes, le Haut conseil islamique du Mali (HCIM) a réuni entre 50 000 et 60 000 personnes dans la capitale Bamako, dimanche 12 août, pour une manifestation réclamant "la paix et la réconciliation nationale".
Plusieurs hommes politiques, dont le premier ministre Cheikh Modibo Diarra, ont assisté au meeting, le plus important depuis l'occupation du nord du pays, au cours duquel plusieurs chefs religieux ont pris la parole. "Nous ne sommes pas surpris de ce qui nous arrive, c'est la résultante de la trahison érigée en système" et de "la corruption", a-t-il notamment lancé Mahmoud Dicko, président du HCIM.
"Notre pays a besoin de paix, de réconciliation nationale. C'est aux Maliens de trouver la solution du Mali et je demande à tous les Maliens de se pardonner", a ajouté le plus célèbre des prêcheurs du pays, Madani Ousmane Haïdara. La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a pourtant annoncé le déploiement imminent d'une force militaire au Mali. La France, par la voix de son ministre de la défense Jean-Yves Le Drian, a jugé une intervention militaire "inéluctable", même si ses forces ne seraient pas directement impliquées.
Lire notre éclairage La route de Tombouctou passe par Bamako
Plusieurs autres responsables musulmans ont critiqué la rébellion touareg, qui avait lancé l'offensive dans le nord en janvier, avant d'en être chassée par les groupes islamistes liés à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). "En 1990 et en 2006, on a pardonné des rebellions touareg. Cette fois-ci, on ne pardonnera jamais aux gens du MNLA", a promis Moussa Boubacar Bah, président des jeunes musulmans du Mali.
Plusieurs hommes politiques, dont le premier ministre Cheikh Modibo Diarra, ont assisté au meeting, le plus important depuis l'occupation du nord du pays, au cours duquel plusieurs chefs religieux ont pris la parole. "Nous ne sommes pas surpris de ce qui nous arrive, c'est la résultante de la trahison érigée en système" et de "la corruption", a-t-il notamment lancé Mahmoud Dicko, président du HCIM.
"Notre pays a besoin de paix, de réconciliation nationale. C'est aux Maliens de trouver la solution du Mali et je demande à tous les Maliens de se pardonner", a ajouté le plus célèbre des prêcheurs du pays, Madani Ousmane Haïdara. La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a pourtant annoncé le déploiement imminent d'une force militaire au Mali. La France, par la voix de son ministre de la défense Jean-Yves Le Drian, a jugé une intervention militaire "inéluctable", même si ses forces ne seraient pas directement impliquées.
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Plusieurs autres responsables musulmans ont critiqué la rébellion touareg, qui avait lancé l'offensive dans le nord en janvier, avant d'en être chassée par les groupes islamistes liés à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). "En 1990 et en 2006, on a pardonné des rebellions touareg. Cette fois-ci, on ne pardonnera jamais aux gens du MNLA", a promis Moussa Boubacar Bah, président des jeunes musulmans du Mali.
9 Commentaires
Jo Soto
En Août, 2012 (15:33 PM)Ce bavardage ne sert a rien, l homme africain a peur.
Peuls,
En Août, 2012 (15:43 PM)Cityen
En Juillet, 2023 (08:27 AM)donc déjà vous donnez vainqueur déjà vainqueur au candidat de BBY et les autres candidats désignés par les autres formations politiques pourtant ils ont utilisé le même procédé arrêtons ces infantillages
Avis
En Août, 2012 (15:46 PM)Salambaye
En Août, 2012 (16:22 PM)En Vérité
En Août, 2012 (16:54 PM)Packou
En Août, 2012 (18:14 PM)Cama
En Août, 2012 (18:15 PM)Dié
En Août, 2012 (11:21 AM)Anti Manndeng
En Août, 2012 (13:00 PM)Participer à la Discussion