Le gouvernement français a annoncé mercredi 6 novembre qu’il mettrait en place des quotas pour l’immigration professionnelle, estimant qu’il fallait d’abord répondre aux besoins. L’un des pays concernés sera l’Algérie, puisque de nombreux médecins et ingénieurs de ce pays immigrent en France.
Les Algériens représentent 12% des étudiants étrangers en France. 30 500 personnes étaient inscrites dans l’enseignement supérieur en 2019. Nihad, 21 ans, étudiante en tourisme, veut terminer ses études et avoir ses premières expériences professionnelles en France.
« En Algérie, le tourisme n'est pas développé. C'est la désertion, on va à l'étranger, on aura plus de chance, c'est plus intéressant. » Des membres de sa famille, des amis sont partis. « Même les profs m'ont conseillé d'aller terminer les études à l'étranger. »
30% des immigrés titulaires d’un diplôme universitaire en France sont des Algériens. Plus de la moitié d’entre eux ont un CDI. Hanane, 22 ans, ne comprend pas pourquoi le gouvernement voudrait faire des restrictions. « Moi je trouve que c'est dommage. Au Canada, ils acceptent les étrangers. »
Parmi les Algériens adultes qui migrent en France, un tiers sont médecins, un autre tiers sont ingénieurs.
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