Dans l'est de la RDC, les agents de l'Observatoire volcanologique de Goma (OVG), l'entité qui surveille de plus près le volcan Nyiragongo, réclament depuis quelques jours la revalorisation salariale promise par les autorités congolaises après l'éruption volcanique qui a eu lieu en mai. Certains ont même déserté leur lieu de travail.
C'est depuis juillet que des agents de l'Observatoire réclament l'augmentation de leurs salaires.
Cet agent, qui a souhaité rester anonyme, affirme que le salaire qu'il perçoit ne lui permet pas de subvenir aux besoins de sa famille.
"Nous sommes très mal payés. Nous touchons le minimum de 70 000 francs congolais, soit l'équivalent de 35 dollars américains. Nous sommes locataires, nous avons des enfants à envoyer à l'école, ils doivent aussi manger", se lamente un agent qui a requis l'anonymat. "C'est un gros problème que nous avons ici à l'OVG, celui d'être mal payés, nous souffrons énormément", ajoute-t-il.
Les autorités congolaises avaient pourtant promis de résoudre cette question des salaires quelques jours après l'éruption qui a causé d'énormes dégâts et déplacé des milliers de personnes.
La sécurité du public en jeu
La société civile craint que si cette question n'est pas résolue rapidement, elle empièter sur le travail de surveillance du volcan. Ce qui mettrait en danger la vie des paisibles populations, Etienne Kambale est un acteur de la société civile.
"Quand il y a des revendications de certains agents qui demandent une augmentation des salaires, cela peut désorienter les activités de l'observatoire, parce qu'à ce rythme, ils ne peuvent plus faire par exemple les descentes sur terrain pour surveiller les activités volcaniques", se lamente un activiste.
Après une alerte de la société civile sur les gueguerres au sein de cet observatoire géré par l'État congolais, le ministre national de la recherche scientifique a dépêché son directeur de cabinet pour s’enquérir de la situation en vue d’apporter des solutions appropriées.
Pour rappel, l'éruption du Nyiragongo avait fait 32 morts, détruit plusieurs centaines de maisons et entraîné le déplacement de dizaines de milliers de personnes. A ce jour, des milliers de sinistrés vivent encore autour de Goma dans des abris de fortune et appellent à l'aide, selon l'Agence France Presse.
C'est depuis juillet que des agents de l'Observatoire réclament l'augmentation de leurs salaires.
Cet agent, qui a souhaité rester anonyme, affirme que le salaire qu'il perçoit ne lui permet pas de subvenir aux besoins de sa famille.
"Nous sommes très mal payés. Nous touchons le minimum de 70 000 francs congolais, soit l'équivalent de 35 dollars américains. Nous sommes locataires, nous avons des enfants à envoyer à l'école, ils doivent aussi manger", se lamente un agent qui a requis l'anonymat. "C'est un gros problème que nous avons ici à l'OVG, celui d'être mal payés, nous souffrons énormément", ajoute-t-il.
Les autorités congolaises avaient pourtant promis de résoudre cette question des salaires quelques jours après l'éruption qui a causé d'énormes dégâts et déplacé des milliers de personnes.
La sécurité du public en jeu
La société civile craint que si cette question n'est pas résolue rapidement, elle empièter sur le travail de surveillance du volcan. Ce qui mettrait en danger la vie des paisibles populations, Etienne Kambale est un acteur de la société civile.
"Quand il y a des revendications de certains agents qui demandent une augmentation des salaires, cela peut désorienter les activités de l'observatoire, parce qu'à ce rythme, ils ne peuvent plus faire par exemple les descentes sur terrain pour surveiller les activités volcaniques", se lamente un activiste.
Après une alerte de la société civile sur les gueguerres au sein de cet observatoire géré par l'État congolais, le ministre national de la recherche scientifique a dépêché son directeur de cabinet pour s’enquérir de la situation en vue d’apporter des solutions appropriées.
Pour rappel, l'éruption du Nyiragongo avait fait 32 morts, détruit plusieurs centaines de maisons et entraîné le déplacement de dizaines de milliers de personnes. A ce jour, des milliers de sinistrés vivent encore autour de Goma dans des abris de fortune et appellent à l'aide, selon l'Agence France Presse.
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