Le dépouillement des voix a débuté samedi soir juste après la fermeture de certaines bureaux de vote du Nigéria alors que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) décidait de prolonger le scrutin ce dimanche pour les électeurs des 300 zones n’ayant pas pu voter à cause de problèmes techniques.
La CENI n'a pas indiqué dans quels bureaux se poursuivront les votes ce dimanche, mais ceux de Kano, dans le nord du Nigeria ont d'ores et déjà commencé le décompte des voix après la fin du vote à 19 heures locales.
En raison d'une coupure d'électricité, une partie du décompte des voix s'est fait à l'aide de lampes de poche.
Deux incidents ont été signalés la veille des élections : la mort d'un soldat dans la ville pétrolière de Port Harcourt et le meurtre de 23 personnes dans la ville de Buratai par des personnes présumées appartenir à Boko Haram.
Le scrutin s'est déroulé dans le calme dans les villes du nord du Nigeria, à Maiduguri notamment, la capitale de l'Etat de Borno récemment libérée des mains des islamistes.
Les observateurs ont décrit ces joutes électorales dans l'ensemble pacifiques, libres et justes malgré des rapports de contretemps causés par des défaillances techniques des lecteurs de cartes qui ont monétairement causé un certain retard dans le vote du président Goodluck Jonathan et la Première Dame, Patience Jonathan.
Cette élection présidentielle qui oppose le président sortant Goodluck Jonathan et son principal challenger Gen Mohammadu Buhari est décrite comme le scrutin le plus âprement disputé depuis le retour en 1999 de la démocratie dans le pays le plus peuplé d'Afrique.
Le vote avait commencé à samedi à 6h du matin dans 150. 000 bureaux de vote à travers le Nigeria.
Le scrutin a été reporté de six semaines pour donner du temps aux militaires nigérians de débusquer les militants de Boko Haram des villes et villages du nord-est du pays où ils mènent une violente insurrection depuis 2009.
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