Le Cap-Vert serait mieux placé pour prendre le poste de président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), a révélé l’ancien secrétaire général d’Amnesty International, Pierre Sané, ce dimanche à l’émission « Grand jury » de la Rfm.
D’après M. Sané, aux dernières nouvelles, le Cap-Vert devrait occuper la direction de la Commission de l’institution d’intégration de l’Afrique de l’ouest alors que le Liberia en assumerait la vice-présidence.
Candidat au poste, le Sénégal perdrait ainsi une autre occasion de revenir au devant de la scène des institutions régionales, à la suite du jeu de yo-yo du président Abdoulaye Wade. Si l’on en croit M. Sané, le chef de l’Etat sénégalais l’avait choisi dès 2000 comme candidat à la succession du ghanéen Mohammed Ibn Chambas dont le mandat prend fin en décembre 2010. Mais, regrette Pierre Sané, Me Wade a changé d’avis en 2009, pour porter son choix sur Abdou Aziz Sow, actuel délégué au 3e Festival mondial des arts nègres et ancien ministre de l’Information, des Télécommunications, des TIC, du NEPAD et des Relations avec les Institutions du Sénégal.
« Certains Etats (de la Cedeao) n’ont pas compris ce changement de candidat », a confié M. Sané, ancien sous-directeur général des sciences sociales et humaines. Le Sénégal et le Burkina Faso se disputent le poste de président de la Cedeao. Le bras de fer entre Wade et Blaise Campaoré a abouti au report de l’élection pour la désignation du successeur du Dr Chambas. Finalement, les chefs d’Etat de la Cedeao ont opté pour une solution provisoire en désignant le diplomate ghanéenne, James Victor Gbeho, pour terminer de M. Chambas en décembre 2010.
Ce n’est pas la première fois que les options du président Wade ont conduit à l’échec ou à ridiculiser le Sénégal concernant les directions des institutions régionales voire internationales. Alors que l’ancien président de la Commission de l’Uemoa, le sénégalais Moussa Touré avait toute les chances de rempiler, il en a été empêché par le président Wade, qui a plutôt soutenu la candidature du malien Soumaïla Cissé qui est finalement passé.
De sorte que le Sénégal ne dirige plus depuis dix une institution régionale. Wade a même poussé le bouchon jusqu’à jeter le discrédit sur la gestion du sénégalais directeur général de la FAO, Jacques Diouf. Le chef de l’Etat sénégalais, avait aussi refusé de parrainer le candidature de son prédécesseur, Abdou Diouf à la tête de l’Organisation internationale de la francophonie en 2000.
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En Octobre, 2010 (16:10 PM)I
En Octobre, 2010 (16:10 PM)Chesima
En Octobre, 2010 (16:10 PM)Cmouss
En Octobre, 2010 (16:11 PM)???
En Octobre, 2010 (16:11 PM)Leduc
En Octobre, 2010 (16:13 PM)Dou
En Octobre, 2010 (16:14 PM)Suzanne
En Octobre, 2010 (16:31 PM)Vc
En Octobre, 2010 (16:43 PM)Incognito
En Octobre, 2010 (16:52 PM)Senegelx
En Novembre, 2010 (10:44 AM)contacte tel 692070044
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