Sollicité par différents organes de presse sur les derniers développements de la crise entre le Maroc et le Secrétariat Général de l’ONU, le Porte-parole du Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération (MAEC) a souligné les éléments, ci-après, énumérés :
• les propos et les actes inadmissibles du Secrétaire Général de l’ONU lors de sa récente tournée régionale ne peuvent être réduits à un simple »malentendu », mais ce sont des actes d’une gravité sans précédent, qui ne sont »ni justifiables, ni effaçables », réitérant toutefois la disposition du Maroc à s’engager dans un dialogue responsable, global et constructif au sujet de la crise provoquée par les propos du SG de l’ONU ;
• contrairement à ce qu’avance le porte-parole du Secrétaire Général, la situation provoquée par les propos et les actes inadmissibles du Secrétaire Général, ne peut se réduire à un simple malentendu. Il s’agit en réalité d’actes d’une gravité sans précédent, qui ne sont ni justifiables ni effaçables ;
• ces actes compromettent sérieusement les principes fondamentaux du mandat de facilitation confié par le Conseil de Sécurité, et se départissent de l’exigence de neutralité et d’impartialité auxquelles le Secrétariat Général de l’Onu devrait s’astreindre ;
• aux yeux du Maroc, ce sont des agissements prémédités, qui visent à altérer la nature du différend et qui préjugent de son issue. Il s’agit, ni plus ni moins, d’un alignement total sur les thèses des autres parties ;
• Le différend avec le Secrétaire Général ne peut, non plus, être réduit à la seule question de l’usage partial et injustifié du terme ‘occupation’, malgré son caractère grave et sans précédent. Utiliser cette expression même ‘une fois et à titre personnel’ n’est pas plus une excuse qu’un alibi ». A ce niveau de responsabilité, les termes ont un sens et des implications politiques et juridiques et les positions personnelles n’ont pas lieu d’être ;
• D’autres gestes et propos du Secrétaire Général, au mépris de l’exigence de neutralité, ne sauraient non plus être ignorés. En effet, en déclarant que la Minurso était prête à organiser exclusivement un référendum, le SG a violé son mandat de facilitation tel qu’encadré par les résolutions du Conseil de Sécurité. Depuis 2004, l’option référendaire n’est plus évoquée par le Conseil de Sécurité pour résoudre ce différend régional. Même l’Assemblée Générale n’y fait plus référence depuis 2007 ;
• De même, la visite, le 5 mars, du SG à la localité de Bir Lahlou, constitue un développement dangereux puisque cela revient à considérer Bir Lahlou comme une extension de Tindouf. En procédant de la sorte, le SG a consacré une division du territoire, crédité la thèse de ‘territoires libérés’ et changé le statut de cette zone tampon ;
• Les marques d’alignement qu’ont été le ‘V de la victoire’ brandi par M. Ban Ki Moon et son inclinaison devant l’étendard d’une entité fantoche non reconnue par l’Onu sont également une violation du devoir d’impartialité du Secrétariat Général, et autant d’affronts au Maroc et au peuple marocain dans l’ensemble de ses composantes ». »S’agit-il là également d’un ‘malentendu’ autour d’actes uniques et de réaction personnelle » ?
• Les éléments pour la presse agréés par le Conseil de Sécurité parlent d’eux-mêmes. Ils ne supportent ni interprétation ni lecture orientée » ;
• La campagne médiatique et l’activisme politique, latents ou ouverts, du Secrétariat Général contre le Maroc sont aussi regrettables que contreproductifs. C’est le sens du message adressé par les 29 pays membres de la CENSAD réunis à Sharm Al Cheikh la semaine dernière, à la suite de l’intrusion du Secrétariat Général du différend avec le Maroc dans une réunion consacrée à la sécurité régionale. Ils ont rappelé au Secrétariat général de l’ONU que »l’implication du Secrétariat général des Nations Unies devrait se faire conformément aux principes de neutralité et d’impartialité » et qu’il est tenu d »’agir de manière constructive dans le respect de ses membres » ;
• Le Maroc constate avec satisfaction que la Minurso continue de s’acquitter convenablement de sa mission de surveillance du cessez-le-feu. La coopération active et quotidienne sur le terrain se poursuit normalement ;
• Les autorités marocaines réitèrent leur engagement à apporter tout l’appui opérationnel et le soutien logistique à la composante militaire de la Mission ;
• Le Maroc réitère sa disposition à s’engager dans un dialogue responsable, global et constructif au sujet de la crise provoquée par les propos graves et les actes inadmissibles du Secrétaire Général de l’Onu ;
• Le Maroc poursuit, de manière engagée et constructive, l’interaction avec les membres du Conseil de Sécurité, conformément à l’appel de ce dernier d’engager un dialogue sur les circonstances qui ont mené à la situation actuelle » ;
• Les canaux, le cadre et les paramètres appropriés pour ce dialogue ont été identifiés.
• Le Maroc ne ménage aucun effort pour s’y engager, dès aujourd’hui, dans le respect total de sa position déjà exprimée et de ses décisions désormais actées.
1 Commentaires
Leobetapar
En Mars, 2016 (09:21 AM)la terre entiere lui en veux
ban ki des usa n est qu un commissionaire
et quoi il faut bien lui faire comprendre que l on est pas content en haut lieux
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