?Lors d’une nuit du mois d’août, un objet appelé 2014 MU69 est passé devant une étoile et a bloqué sa lumière. Ce phénomène, appelé occultation stellaire, n’a duré qu’une seconde et n’était visible que dans certaines régions d’Afrique (plus précisément au Sénégal, au Mali et en Algérie) et en Amérique du Sud en Colombie. Le MU69 est un objet glacé de la ceinture de Kuiper (dénommée officieusement Ultima Thule), découverte en juin 2014 avec le télescope spatial Hubble.
La NASA poursuit cet objet pour en savoir plus sur les origines de notre système solaire. Le Sénégal a été choisi pour observer cette occultation, en raison de sa stabilité politique et de l’existence d’une communauté d’astronomes et de scientifiques amateurs. Le choix du Sénégal s’est fait malgré les conditions climatiques difficiles du mois d’août (saison des pluies) qui offrent une probabilité de succès de seulement 50%.
Les observations organisées par la NASA en collaboration avec le Sénégal contribueront à fournir des données précieuses pour la préparation du survol de la MU69 par le satellite New Horizon , qui aura lieu le 1er janvier 2019. Cela permettra de confirmer sa forme, sa vitesse et sa position. Cette information est essentielle pour réussir une approche d’un petit objet à une distance d’un milliard de kilomètres de nous.
Illustration du vaisseau spatial New Horizons de la NASA piloté par MU69 le 1er janvier 2019
Le monde le plus lointain jamais exploré
MU69 est à environ 6,5 milliards de kilomètres du soleil. C’est le monde le plus lointain et le plus primitif jamais exploré par les vaisseaux spatiaux. L’équipe derrière New Horizons de la NASA, après avoir exploré avec succès la planète naine Pluto et ses lunes en juillet 2015, a décidé d’étendre la mission plus avant.
Compte tenu des possibilités offertes par la trajectoire actuelle de la sonde New Horizons, MU69 a été choisi comme cible suivante pour un survol rapproché. Afin de collecter des données pour cet objet, l’équipe de New Horizons a profité d’une occultation stellaire le 3 juillet 2017, visible en Argentine et en Afrique du Sud (...)
Pour l’observation d’août 2018, environ 21 scientifiques sénégalais ont participé activement à la préparation en choisissant des sites de localisation possibles à travers le pays dans une région s’étendant de Thiès à Saint-Louis.
Ils marquaient les sites d’observation et ce travail était crucial car les participants de la NASA devaient se rendre de nuit aux sites d’observation, souvent dans des zones rurales. Ensuite, les scientifiques sénégalais ont été formés à l’utilisation du télescope et des systèmes d’acquisition, pour être pleinement opérationnels pendant la nuit d’observation.
L’objectif de la formation était de pouvoir régler le télescope et le système d’acquisition, de diriger le télescope vers le champ de vision du départ occulté et d’acquérir des données pendant 10 à 20 minutes. Chacune des équipes comprenait un scientifique sénégalais (universitaire, doctorant ou professeur) et deux astronomes de la NASA ou de la France (des scientifiques planétaires français ont également participé aux expériences).
Les données recueillies à partir des observations permettent d'affiner la préparation de la rencontre planétaire la plus lointaine de l'histoire.
Au cours de l’occultation observée au Sénégal, nous avons collecté des données à l’aide de télescopes orientés dans 21 sites différents. Ces données sont des mesures photométriques, qui permettent d’enregistrer avec précision le moment où le MU69 passe devant l’étoile et bloque sa lumière.
Comme c’était la saison des pluies au Sénégal, nous n’avons pas pu collecter de données dans les 21 sites. Au total, trois sites ont acquis des données utiles. Mais, étant donné le temps qu’il faisait pendant la nuit d’occultation, nous étions vraiment soulagés que l’occultation ait été observée.
Au Sénégal, l’astronomie n’est pas enseignée au niveau universitaire. Cependant, le gouvernement sénégalais construit un planétarium et un observatoire astronomique. Pour la nouvelle génération, le Sénégal souhaite se concentrer sur les domaines de recherche où il peut contribuer, en fonction des équipements, des compétences et des moyens financiers disponibles. Cela inclut la surveillance des impacts de météoroïdes sur la Lune ou les planètes géantes, l’étude d’étoiles variables, la recherche d’observations d’exoplanètes ou la surveillance de l’atmosphère des planètes géantes.
?
Salma Sylla Mbaye, est la première doctorante. étudiant en astronomie au Sénégal. Elle est en deuxième année à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar. Mbaye faisait partie de deux douzaines d'astronomes et de scientifiques sénégalais qui accompagnaient l'équipe New Horizons de la NASA pour observer le survol d'un objet ancien appelé Ultima Thule (au-delà du monde connu) en orbite juste au-delà de Pluton. Les opinions exprimées dans ce commentaire sont uniquement les siennes.
6 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2018 (07:04 AM)Ya quelque chose que je ne pige pas...
A mon avis il faut arreter avec "pays stable" ... donner nous d'autres arguments ... bonne éducation, de nombreux scientifiques, ciel dégagé ou ce genre de truc mais pas yi nguéne gnou diokh ...
Mais après avec garyi nome faut faire attention ils te laisse croire que c'est pour regarder le ciel alors qu'en réalité c'est pour cartographier ton sous-sol, pour une éventuelle invasion
Anonyme
En Novembre, 2018 (08:21 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (08:44 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (09:04 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (10:13 AM)Abdoulah
En Novembre, 2018 (11:09 AM)Comme conclusion tout musulman croyant, devant n’ importe quel sujet doit toujours se poser cette question : quel est la vision du coran ?
De ma part, avec l’aide de Dieu j’ai eu la chance de vivre des moments qui ont consolidé ma foi :
- participer comme ingenieur support des missions pour les navettes spatiales et fusées de la NASA (1982 à 1995).
- voyage à Jérusalem pour étudier les 3 religions depuis IBRAHIMA PSL, MOUSSA, INSA
- Pèlerinage à la Mecque
Le coran est une prédication orale reçue fragmentairement de l’ange Gabriel, par voie auditive, comme parole incréé de Dieu.
Dans le domaine qui nous concerne ici, essayons d’analyser quelques un des versets sur ce que dit le Coran :
Sourate 27 Les fourmis AN-NAML
Verset 75
Il n’y a aucun mystère dans le ciel et sur la terre qui ne soit inscrit dans le coran.
Par expérience tout est mystérieux dans l’univers, les galaxies les étoiles ; l’homme n’a même pas découvert le centième de ce qui nous entoure.
Sourate 55 Le Tout Miséricordieux AR-RAHMAN
Verset 5
Le soleil et la lune gravitent d’après un calcul
De nos jours tout est calculé : l’apparition de la lune, la vitesse des objets sur orbite. . Exemple : un objet posé à 500 Km peut faire une orbite c’est à dire le tour de la terre en 90mn à une vitesse de 25.000 Km/h sans aucune poussée ni moteur. Plus il s’éloigne de la terre cette vitesse diminue et la durée augmente jusqu’à 24H à 36.000 Km. Même vitesse que la terre.
Sourate 31 LUQMAN
Verset 29
Dieu insère la nuit dans le jour et le jour dans la nuit Astreint le soleil et la lune à une course jusqu’à un terme fixé.
Verset 36
Dieu détient la science de l’heure la synchronisation de tous ces éléments par l’horloge divine : soleil 150 millions de Km. La lune 470.000 Km, tous tournent autour de la terre Comme vous le savez, dans tout le réseau de la Sonatel, il nous faut obligatoirement une seule horloge (clock) sinon pas de synchronisation entre les différents centres.
Sourate 36 YA-SIN
Verset 40
Il ne sied ni au soleil d’atteindre la lune ni de la lune de devancer le soleil. Tout vogue dans une sphère.
Comment depuis plus de 500 ans MOUHAMET PSL, illettré fils de bédouins Khouraychites ne connaissait que le commerce et les troupeaux, pouvait connaitre tous ces mystères surtout le cosmos, les planètes.
Le Coran nous vient de Dieu, en plus c’est une synthèse de la THORA et de la BIBLE. Croyons en Dieu
Participer à la Discussion