Les pressions des organisations des droits de l'Homme cumulées à celles de l'Union européenne semblent avoir contraint le Président Yaya Jammeh à réviser sa volonté de faire exécuter une cinquantaine de prisonniers. Le dossier des condamnés à mort gambiens que le Président Yaya Jammeh aurait promis d'exécuter au cours du mois de septembre (voir EnQuête d'hier, page 2) semble évoluer à la vitesse de l'éclair.
Après la réaction «indignée» de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme (RADDHO) dans nos colonnes, c'est au tour des chancelleries occidentales d'appeler le chef de l'Etat gambien à la retenue. Dans un communiqué transmis à la Raddho par l'entremise de son ambassade à Dakar, «la France condamne avec la plus grande fermeté la décision du président gambien (…) d'exécuter en septembre prochain tous les condamnés à mort en Gambie». Selon le Quai d'Orsay, Paris considère que «la peine capitale est une sanction cruelle et que son abolition contribue au renforcement de la dignité humaine».
Par conséquent, il est nécessaire que la Gambie maintienne le «moratoire de fait sur la peine de mort» qu'elle applique «depuis 1981», en attendant «de commuer toutes les condamnations à la peine de mort en peines de détention». Selon des sources diplomatiques, et parallèlement à cet acte de condamnation, la France a également enjoint ses partenaires de l'Union européenne dont la Grande Bretagne de faire pression sur le régime gambien afin qu'il revienne sur la volonté qui lui est prêtée d'exécuter les prisonniers. D'après nos informations, c'est dans l'objectif de faire reculer Banjul sur cette question que les ambassadeurs de l'UE accrédités à Dakar ont rencontré l'ambassadeur de Gambie au Sénégal pour lui transmettre leurs inquiétudes et leurs doléances.
Cependant, contre toute attente, le diplomate gambien aurait mis en doute la crédibilité de l'information faisant état de l'exécution des 47 prisonniers. Explicitant le discours du Président Jammeh prononcé lors de la fête de Korité, l'ambassadeur aurait fait état d'une «mauvaise interprétation de (ses) propos» par les opposants et par la presse. Et dans «le pire des cas», aurait-il ajouté, il s'agirait d'un «dérapage verbal» qui ne portera à aucune conséquence.
15 Commentaires
Azou
En Août, 2012 (22:36 PM)Diop
En Août, 2012 (22:49 PM)dommage pour les gambiens
Packou
En Août, 2012 (22:53 PM)Tabrou
En Août, 2012 (22:55 PM)Ouf!! les criminels gambiens ont eu la peur de leur vie.Amna sakhe gnou saou sén toubayis.
Yaya bouléne diékko!!
Wakh Sa Khalat
En Août, 2012 (23:05 PM)l adage dit celuis qui protege les bandis et un bandit pour les ocidentaux il ne faut meme pas les ecouter pourquois il ne commence pas par les saoudiens et les amaricains parceque les saoudiens c le petrole les americains la force et noublie pas alioune tine il faut faire tous pour l avoir c un negrier a la solde des toiubabs et
p d
Waw Gor
En Août, 2012 (23:09 PM)Cooke
En Août, 2012 (23:55 PM)Jaguard
En Août, 2012 (01:29 AM)Zeik
En Août, 2012 (02:21 AM)nafekh wa .
Finaweida
En Août, 2012 (09:35 AM)Bro
En Août, 2012 (09:54 AM)The Gambia Brother
En Août, 2012 (10:17 AM)Darboe
En Août, 2012 (10:34 AM)Ndoye Lebou
En Août, 2012 (11:26 AM)Pangloo
En Août, 2012 (11:28 AM)Participer à la Discussion