À supposer que Tariq Ramadan ait un différend personnel voire politico-idéologique avec la France, cela frôle l’indécence de vouloir régler ses comptes pendant que se déroule sous nos yeux un véritable drame du peuple malien. Il a saisi cette opportunité pour s’attaquer à la politique africaine de la France, dont l’armée s’est mobilisée pour libérer le Nord-Mali à une période cruciale.
Sans prendre la défense d’un pays qui a ses choix et ses orientations que nous ne partageons pas totalement, il faut tout de même admettre que si la France n’était pas intervenue, il aurait fallu deux jours de plus pour que les troupes d’occupation sous couvert d’« islamisation » arrivent à prendre Bamako et continuer allègrement leur chemin afin d’instaurer, sur une bonne partie de l’Afrique de l’Ouest, l’émirat « islamique » longtemps rêvé par Mokhtar Belmokhtar.
Pour dire que l’enjeu majeur pour nos pays n’est pas la résurgence de ce discours refuge de Ramadan cherchant habilement à rallier aussi bien la gauche traditionnelle africaine que les néo-islamistes galvanisés par les victoires en demi-teinte des Frères musulmans du Maghreb et de l’Égypte. Peut-être ignorait-il que la nouvelle génération africaine avait dépassé ce débat et se préoccupait plus d’avenir.
Un impérialisme idéologique
L’article de Tariq Ramadan est, certes, intéressant sous plusieurs aspects, y compris, la critique du suivisme intellectuel de nos élites et de la faiblesse de nos États et régimes qui ont fait qu’avec tout le poids historico-symbolique nous ayons encore besoin de la France pour libérer le Nord du Mali. Mais je reste persuadé que François Hollande, sous le feu des critiques de la presse française et d’une certaine opinion, avait tellement à faire en politique intérieure qu’il se serait bien passé d’une guerre dans un contexte aussi morose.
La réflexion de Tariq Ramadan serait plus complète et crédible s’il avait, avec la même vigueur, dénoncé le processus historique et les constructions idéologiques qui amenèrent Ansar Dine et ses membres à s’attaquer au patrimoine de Tombouctou.
Mais il n’a pas pu ni voulu dénoncer avec la même vigueur cet impérialisme idéologique des pays et organisations du monde arabe, qui, sous couvert, d’islamisation de l’Afrique, financent et appuient des mouvements et ONG remettant, aujourd’hui, en cause l’existence même de l’État malien. Et, on peut légitimement se demander, à qui le tour demain ?
Il faut garder présent à l’esprit que des mouvements comme Ansar Dine et leurs alliés d’AQMI ont pour but déclaré de réislamiser le Sahel africain comme si l’islam ne s’y était pas répandu depuis le Moyen Âge dans le cadre d’un long processus constructif et harmonieux attesté par toutes les sources historiques.
C’est cette croyance à une infériorité spirituelle du musulman africain qui est à la base de l’activisme de nombre d’ONG et de pays arabes au « secours » de l’« Afrique musulmane ». En d’autres termes, un impérialisme sur le lit d’un paternalisme d’un autre genre que Tariq Ramadan n’a pas voulu dénoncer. Peut-être même ne le perçoit-il pas, certainement emporté par les lieux communs de l’idéologie d’une « internationale musulmane », dont les adeptes africains sont aussi des inféodés d’un autre impérialisme.
L’infériorisation du nègre dans l’historiographie arabe
L’attaque au patrimoine de Tombouctou par des phalanges venues du nord du Sahara est un retour de l’Histoire. Elle s’inscrit dans la même logique que celle qui avait animé le sultan marocain Mansour Al-Dhahabi, en 1595, lorsqu’il mobilisa son armée pour, disait-il, islamiser le Songhaï alors que Tombouctou était le centre d’un bouillonnement intellectuel depuis le XIIe siècle. L’épisode qu’en a retenu l’historiographie arabe est encore plus sinistre et plus révélateur de l’état d’esprit d’infériorisation du nègre : les armées d’Al-Mansour capturèrent comme esclave l’un des plus grands oulémas de son temps, Ahmed Baba, déporté finalement à Marrakech.
Mais, au-delà des faits, ce sont le discours et l’idéologie qui sont tout aussi « impérialistes » et réducteurs. En réalité, dans le subconscient arabe, au Maghreb comme au Machrek, il n’a jamais été considéré que l’Africain puisse être « bon » musulman. La perception « folklorique » qu’avaient donnée à l’islam « noir » certains commis coloniaux devenus « chercheurs » dans l’Afrique de l’entre-deux-guerres, perpétuée, ensuite, par des africanistes hexagonaux et certains de leurs disciples africains, a fortement déteint sur la manière qu’ont les Arabes musulmans de regarder leurs « frères » du sud du Sahara.
Mieux, l’image d’une Afrique « sans civilisation, terre de l’irréligion » (ad-dîn ‘indahum mafqûd) rejointe par les théories de la tabula rasa, véhiculée par Ibn Khaldoun (Muqaddima) et noircie par l’intellectuel syrien Mahmoud Shâkir, dans son Mawâtin shu’ûb al-islâmiyya, est restée intacte dans certains imaginaires. Ce dernier auteur, à titre d’exemple, présente le Sénégal, qu’il n’a peut-être jamais visité, comme un pays avec ses « sauvages et cannibales » dépourvu de toute pratique ou pensée islamique « respectables ».
Le massacre du patrimoine de Tombouctou par ces bandes armées financées par des pays et organisations arabes me conforte davantage dans l’idée que, derrière le bannissement systématique des pratiques religieuses des communautés originaires d’Afrique, il y avait le mépris d’une catégorie de musulmans qui n’auraient que le choix d’une posture mimétique s’ils voulaient rester « dans la communauté ». L’expression la plus parfaite de la négation de l’apport de l’Afrique à la civilisation islamique. On dirait revivre les pires moments de la théorie ayant orienté l’entreprise coloniale, dont Tariq Ramadan critique sélectivement les résidus. Mais il ne s’attaque pas à la substance de ce paternalisme arabe sous couvert d’islamisation qui veut arriver à bout des équilibres sociaux comme de l’harmonie longtemps louée des sociétés africaines musulmanes.
En fait, il est passé parmi les choses admises qu’il y a une éternelle mission islamisatrice dont les Arabes, cette minorité dominante du monde musulman, seraient naturellement investis. Le Qatar a son « croissant rouge », qui appuie Ansar Dine à Gao, et le Koweït son Agence des musulmans d’Afrique comme l’Arabie Saoudite pilote, par milles officines, la World Association of Muslim Youth (WAMY), généreuse donatrice de la célèbre mosquée de Goodge Street, à Londres, bastion du jihadisme européen.
Un islam « africain » plus « folklorique » ?
Cette croyance est tellement ancrée qu’elle marque l’attitude de mépris de la part des intellectuels du monde arabe vis-à-vis de l’islam africain et de sa production. J’en fus témoin irrité, c’est dans l’enceinte de la prestigieuse université de Californie, à Los Angeles, qu’un haut responsable de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), dont Tariq Ramadan est la star préférée, avait laissé entendre que l’islam « africain » était plus « folklorique » que « spirituel », répondant, ainsi, à un chercheur américain encore intéressé par l’enrichissante diversité de l’islam !
Le plus grave est que ce paternalisme arabe sur les musulmans de « seconde zone » que seraient éternellement les Africains se nourrit d’un vieil imaginaire savamment entretenu. C’est incroyablement, encore Ibn Khaldoun, pourtant esprit éclairé de son temps, qui les traitait de « wahshiyyûn » (sauvages) cannibales « ya’kulu ba’duhum ba’dan » ignorant toute notion de civilisation « tamaddun, hadâra ».
La pensée religieuse n’a pas été en reste lorsque dans la Risâla d’ibn Zayd al-Qayrawânî, faisant encore curieusement référence dans nos pays, il fut mentionné dans un esprit foncièrement esclavagiste qu’il était banni (yuharramu) de commercer avec les habitants du Bilâd Sûdân (pays des Noirs) qui sont des « impies » (kuffâr).
Comme aujourd’hui, l’Afrique subsaharienne d’alors devait être le dindon de la farce théologico-politique entre le kharijisme « banni » et un sunnisme dominant contrôlant les points d’eau sur les routes du commerce caravanier. Dans des relents de pure nostalgie Khalîl al-Nahwî pleure encore l’Afrique musulmane qui ne saurait avoir de personnalité propre que par les « profondes influences » de ce qu’il appelle la « civilisation arabo-musulmane » (Ifrîqiyya-l-Muslima ; Al-Huwiyya-d-dâ’i‘a ; L’Afrique musulmane, l’identité perdue).
L’avenir de l’Afrique subsaharienne
C’est cette vision qui accompagne l’entreprise de déstabilisation de l’Afrique de l’Ouest par la prédication d’une forme de religiosité née des contradictions ayant eu cours dans un monde arabe qui a longtemps valsé entre arabisme et islamisme pour en arriver à sa présente impasse.
Je crois personnellement qu’il était mal venu de la part de Tariq Ramadan de vouloir transposer ses différends avec la France ou l’Occident qu’il dit « meurtri et mourant de ses doutes et des crises économiques, politiques et identitaires qui le traversent ». Soit.
Mais le véritable enjeu pour les pays africains, loin des idéologies importées et des modèles qu’on voudrait y plaquer, est une réflexion sur l’avenir des entités politiques aujourd’hui menacées par cet activisme dont ne parle point Tariq Ramadan.
Pouvait-il ignorer ce vieux projet de zone d’influence d’un islam wahhabite radical clairement identifiable aujourd’hui ? Cette ligne Érythrée-Khartoum encerclant l’Éthiopie « chrétienne », en passant par Ndjaména et traversant les actuelles provinces du Nord-Nigeria appliquant la « sharî‘a », le Niger et le Mali, sous effervescence islamiste, pour aboutir au Sénégal, seul pays d’Afrique noire ayant accueilli par deux fois le sommet de l’OCI et siège régional de la Ligue islamique mondiale entre autres ? Ou bien, dans la démarche ramadanienne, la critique et la dénonciation des complots et conspirations sont aussi sélectives ?
À moins qu’on accorde à Tariq Ramadan le bénéfice d’un doute sur sa connaissance des réalités subsahariennes !
Mais serait-ce même la seule raison si l’on sait que, sur cette question précise de l’intervention française au Mali, Tariq Ramadan adopte la même position que le chef spirituel et idéologue d’Ennahda, le tunisien Rachid Ghannouchi, le Premier ministre marocain Benkirane, le président égyptien issu des Frères musulmans Mohamed Morsi, rejoints plus tard par l’emblématique Yusuf Qaradâwî, le prédicateur sous les ordres du Qatar, qui a financé Mokhtar Belmokhtar le nouvel émir autoproclamé de l’Afrique subsaharienne ?
En tout état de cause, dans cette prise de position énigmatique de Ramadan, aussi bien l’occultation du paternalisme arabe savamment drapé du prétexte d’islamisation que la troublante coïnci-concordance avec les déclarations des leaders du panislamisme les plus en vue donnent le tournis aux plus optimistes quant à sa sincérité.
* Dr. Bakary Sambe est enseignant-chercheur au Centre d’études des religions (CER), UFR des Civilisations, Religions, Arts et Communication, université Gaston Berger, Saint-Louis du Sénégal.
28 Commentaires
P
En Janvier, 2013 (12:10 PM)Ki Launnn Méémay Seneweb
En Janvier, 2013 (12:37 PM)Jo Brax
En Janvier, 2013 (12:45 PM)S'IL A DES COMPTES PERSONNELS A REGLER AVEC LA FRANCE QUI FAIT UN BON BOULOT AU MALI, QU'IL ATTENDE LA FIN DE LA GUERRE. DANS TOUS LES CAS, LUI ET TOUS CEUX DE SON GENRE PEUVENT CONTINUER A PARLER MAIS PERSONNE NE PEUT EMPECHER LE SOLEIL DE SE LEVER ET LE MAL SOUS LE COUVERT DE L'ISLAM NE PASSERA PAS EN AFRIQUE NOIRE.
Sahara.bilad
En Janvier, 2013 (13:01 PM)Il n'est pas necessaire de le redire, mais toute religion est d'abord véhiculé par la culture et toute culture de domination et esclavagiste s'appuie sur une idéologie dont la religion.
Fall
En Janvier, 2013 (13:04 PM)Paapy
En Janvier, 2013 (13:04 PM)Magu Deugg
En Janvier, 2013 (13:38 PM)simpliste de la situation.
Personne professeur n'est pour l'occupation du nord Mali par qui que ce soit: independentistes, extremistes ou autres, le Mali est un pays souverain. Mais professeur, pourquoi la France et non les Nations Unies?
Pourquoi pas La France pour arreter en son temps les massacres au Rwanda, en Bosnie, en Palestine, en ... casamance, en Ouganda, au soudan, au tchad...?
La France n'intervient et n'est intervenue que pour ses interets geostrategiques.
Les <
Prenons de la hauteur et analysons sur la evenements actuels qui secoent le monde et qui se ressemblent...
Mamou Deug
En Janvier, 2013 (19:34 PM)marre marre marre des arabes! restez chez vous
Mh
En Janvier, 2013 (20:14 PM)j'ai pas lu l'intégralité de l'article mais il s'apparente plus à un procès d'intention qu'autre chose. je crois que vous devriez relire l'article de Monsieur Ramadan dans son intégralité. Un chercheur est par définition objectif. Par conséquent, votre analyse doit se fonder uniquement sur des choses factuelles pas une construction intellectuelle. Monsieur Ramadan, si j'ai bien compris, a voulu juste nous mettre en garde contre l'euphorie que pourrait provoquer l'intervention de la France au Mali car à tort ou à raison la France nous a habitués a leurs interventions à géométrie variable qui dépendent en grande partie aux postures des dirigeants africains par rapport à leurs intérêts. Pour les exemples, on peut en avoir un rayon. A moins que vous ne lisiez dans ses pensées comme le font si bien certains intellectuels français notamment Caroline Fourest.
c'est dommage qu'une belle plume se verse dans le jeu du bas de la ceinture. Plus de hauteur Monsieur SAMB.
Emti
En Janvier, 2013 (20:39 PM)votre lecture, ou bien témoigne d'une méconnaissance totale des questions géostratégiques qu'énonce Tariq Ramadan dans son article, ou bien d'une mauvaise foi que je ne saurai expliquer.
Tariq Ramadan, dans son article en date du 17 janvier 2013, dit, je cite :
"il faut commencer par le commencement et prendre une position claire. L’idéologie et les pratiques des réseaux et groupuscules salafi jihadistes et extrémistes sont à condamner de la façon la plus ferme. Leur compréhension de l’islam, leur façon d’instrumentaliser la religion et de l’appliquer en imposant des peines physiques et des châtiments corporels de façon odieuse est inacceptable. Encore une fois la conscience musulmane contemporaine, et internationale, doit s’exprimer haut et fort, le dire et le répéter, cette compréhension et cette application de l’islam sont une trahison, une horreur, une honte et les premiers à devoir s’y opposer devraient être les musulmans eux-mêmes et les Etats des sociétés majoritairement musulmanes. Politiquement, intellectuellement et avec toute la force de leur conscience et de leur cœur. Cette position ne doit souffrir aucune compromission."
Je ne sais donc par quelle magie vos en êtes venu à conclure qu TR cautionnerait ce qu'ill se passe au Mali. Ayez au moins l'honnêteté intellectuelle de restituter fidèlement les propos de monsieur Ramadan. Je pourrai encore citer des passsages entiers de son papier qui contredisent clairement les propos que vous lui attribuez, c'est vraiment pathétique. Lui même, citant le Canard enchaîné condamne l'alliance (supposée) du Qatar avec la France via TOTAL, ce même Qatar qui soutiendrait financièrement et logistiquement le MLNA.
Tariq Ramadan a bien raison de poser la question de ce qui motive réellement la France à intervenir. Personnellement, j'eusse souhaité que nos pleutres gouvernants africains soient intervenus avant la France; mais devant leur irrepsonsabilité, je ne peux saluer l'intervention de la France, en demandant au peuple malien de rester vigilant pour la suite.
En vous lisant, on voit bien en réalité que vous vous servez de Tariq Ramadan et de la situation au Mali pour traiter un autre sujet qui vous tient à coeur (un papier que vous avez certainement dû écrire dans un autre contexte, et que vous nous servez sans hors d'oeuvre).
Diarama
Der
En Janvier, 2013 (22:28 PM)C Ca
En Janvier, 2013 (00:55 AM)Wow
En Janvier, 2013 (08:55 AM)Il ne s'agit pas de parler de chrétiens ou musulmans
Professeur Sankhare
En Janvier, 2013 (11:33 AM)Professeur Oumar SANKHARE
Grammairien
En Janvier, 2013 (14:36 PM)Zamallek
En Janvier, 2013 (23:56 PM)Notre cher professeur devrait apprendre sans nul doute ce proverbe wolof qui dit "di daw daay tàbbi ci mbënd", car c'est exactement le cas du Mali actuellement. Je ne reviendrai pas sur le probleme de ansar dine qu'il a parfaitement bien expliqué, mais sur le role de la France qui, comme dit encore en wolof "mag du fecc si yalnaa dee", n'intervient que pour raffermir sa mainmise sur sa chasse gardée que représente l'Afrique de l'ouest. Comme on le sait le Mali est l'un des plus grands exportateurs d'uranium du monde, sinon le premier, en plus d'être un pays geostratégiquement trés important pour l'installation des bases miltaires européennes et américaines. Donc c'est véritablement pécher de naïveté que de croire que la France intervient au Mali pour sauver un pays ami de longue date des bras d'islamistes coupeurs de mains et de têtes. Qui croyez-vous est derrière ce caporal putshiste qui a illégitimement déposé un président légitime et aimé du peuple, si ce n'est la France? Où était la France quand ce coup s'est perpétré?
Et de passage, dites à Macky de ne se fatiguer à essayer de rapatrier les milliards volés, ils sont dans une bonne planque entre les mains de ce pays assassin et voleur. Demandez aux centrafricains ou aux congolais oú sont passées les fortunes de Bokassa et de Mobutu. Ils vous donneront une idée de ce qui va se passer chez nous.
Aimes Toi
En Janvier, 2013 (02:22 AM)Dready
En Janvier, 2013 (12:33 PM)Sow Souleymane
En Janvier, 2013 (15:32 PM)Allah Le Tout Puissant!
En Janvier, 2013 (17:27 PM)O Africains il est temps que nous nous réveillons, des pays mécreants comme ces occidentaux qui osent légaliser des mariages homesexuels qu'est ce qu'ils viennent nous amerder.
Pourquoi l'afrique elle meme ne peut pas s'unir et extreminer ces kaffars dites extremistes qui sont financer par ces maudits lobbies et écarter tous soutients occidentaux car ils nous soutiennent pas vraiment ils sont là pour leurs sales gueules.
Ils faut vraiment que les Africains en particuliers nos dirrigeant vainquent leurs peurs et leurs faiblessent et font face eux -memes à ces conflits une fois pour tout ce que puissent etre vraiment indépendant, libre ,régarder l'exemple de la chine si ce n'est que les occidentaux en particulier la france qui ont besoin d'eux ,ils sont pas besoins d'eux.
Comment des pays non musulmans qui combattent l'islam dans tous les sens,comment on peut compter sur ces gens encore des tromperies et on a toujours rien compris...
Ils faut vraiment qu'ils s'éloignent de nos richesse car c'est juste ca qui leur interessent ou du moins il faut que ca soit clair pour tout le peuple africain au niveau des acccords ou traités...............
Il n'y a pas de puissances si ce n'est qu'à Allah et je comprends pas comment des Musulmans dits croyants se montrent faibles devant ces mécréants........L'Afique réveiller vous vous etes capables nous sommes capables de se developper sans compter sur ces maudits diables par la force nos coeurs unis dans le bon chemin et pour l'interet de tout le monde.....Wasala...
Elimanels
En Janvier, 2013 (20:51 PM)Chomeur
En Janvier, 2013 (00:59 AM)Noirsattention
En Janvier, 2013 (02:35 AM)Africanus Africanus Senegalens
En Janvier, 2013 (05:43 AM)Il est frère musulman , il dénonce ou parle des jihdistes comme ses ennemis dans l'islam , ses concurants mais se soucie peu du sort des noirs , du noir !
frére musulman et djihadiste ne s'aiment .
Tr est un arbe comme les autres
Kine
En Janvier, 2013 (16:30 PM)Il l'a répété à plusieurs reprises, notamment à propos des zikrs mourides.
Ibrahima
En Janvier, 2013 (23:39 PM)' pour etre un musulman
Bamba
En Mars, 2013 (16:41 PM)Mr Ramadan est un savant charismatique !!
Mr samb un haineux tout moche !! un vrai rat
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