Le prix Nobel de la paix 2019 a été décerné au Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed. Depuis l'annonce, survenue ce vendredi, les réactions se multiplient.
Les réactions officielles au prix Nobel de la paix s'amoncellent ce vendredi, notamment sur le continent africain. Et alors que certains soulignent les progrès qu'il reste encore à accomplir, le comité Nobel souhaite désamorcer la polémique : « Nous sommes conscients que beaucoup de travail demeure », souligne sa présidente.
Du coté des organisations internationales, en revanche, pas de fausses notes. Ce sont les félicitations et les mots d'encouragements qui dominent. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, évoque « un exemple pour les pays qui cherchent à surmonter les résistances du passé ».
Sur Twitter, le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, souligne pour sa part les efforts d'Abiy Ahmed « qui ont donné de l'espoir au monde à un moment où il a besoin de leaders ».
Félicitations chaleureuses à Abiy Ahmed, nouveau prix Nobel de la paix, pour son engagement décisif pour la paix et le dialogue, salué il y a 5 mois par le #PrixHouphouëtBoigny, plus haute distinction de l’#UNESCO pour la paix. @AbiyAhmedAli #Ethiopia #Eritrea #PrixNobelDeLaPaix
Félicitations, aussi, de la part de la directrice générale de l'Unesco. Audrey Azoulay qui rappelle qu'Abiy Ahmed a remporté la plus haute récompense pour la paix de l’institution onusienne, il y a cinq mois, le prix Houphouët-Boigny.Le voisin kényan, Uhuru Kenyatta, salue un champion de la paix, de son pays, de la région et de tout le continent.
Si le gouvernement érythréen n’a pas encore réagi officiellement à cette annonce, l'ambassadeur d'Érythrée au Japon, Estifanos Afwerki, a félicité le Premier ministre éthiopien. « Le peuple d'Érythrée et d'Éthiopie a une nouvelle fois triomphé sur le mal, dans le sang, la sueur et les larmes », a-t-il déclaré sur Twitter.
Amnesty International se réjouit de l’attribution du Nobel à un homme qui a permis à l’Éthiopie de faire certains progrès en matière de droits de l’homme. Mais il reste encore du travail, selon Fisseha Tekle, un porte-parole de l’organisation : « Le Premier ministre Abiy a du pain sur la planche, beaucoup de pain sur la planche, parce que l’Éthiopie est de plus en plus polarisée en raison de conflits ethniques, des problèmes qui sont en train de s’aggraver à l’approche des élections législatives de mai prochain. » Même point de vue pour l’ONG International Crisis Group.
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