Le jeudi 10 octobre dernier, le président nigérien, le général Abdourahmane Tiani a déchu de leur nationalité 09 dignitaires du régime de Mohamed Bazoum. Ils sont soupçonnés de mener des « activités susceptibles de perturber la paix et la sécurité publique » ; d’intelligence avec une puissance étrangère en vue de l’engager à entreprendre des hostilités contre l’Etat en lui fournissant les moyens, en facilitant la pénétration des forces étrangères sur le territoire nigérien, en ébranlant la fidélité des armées ou de toute autre manière ; de complot contre l’autorité de l’Etat et de trahison ; et de participation à une entreprise de démoralisation de l’armée ou de la nation ayant pour objet de nuire à la défense nationale ».
Ces responsables ont pour noms : Rhissa Ag Boulla, Pagoui Hamidine Abdou, Amadou N’Gade Hamid, Abdoul Kader Mohamed, Abou Mahamadou Tarka, Daouda Djibo Takoubakoye, Karingama Wali Ibrahim, Harouna Gazobi Souleymane et Moussa Moumouni.
Zoom sur 6 de ces dignitaires du régime déchu.
Son compatriote Amadou N’Gade Hamid est né le 30 juin 1981 à Niamey. Il a été conseiller en communication de l’ex-président Mohamed Bazoum. Joint au téléphone par la radio allemande Deutsche Welle (DW), il qualifie le décret portant déchéance de nationalité, de « non évènement ne méritant pas d’être commenté ».
Abou Mahamadou Tarka, l’autre dignitaire du régime Bazoum déchu de sa nationalité, est né le 07 avril 1950 à Belbedji-Zongo. C’est un général de l’armée. Il a été membre de la Haute autorité à la consolidation de la paix. En avril 2023, il crée la polémique en tenant des propos insultants à l’endroit des autorités malienne et burkinabé.
Le militaire a en effet déclaré que les juntes burkinabé et malienne, s’étaient isolées de la communauté internationale, puisqu’elles ne reçoivent aucun soutien militaire ni financier. De plus, « elles se gargarisent de slogans creux et font la guerre à coups de communiqués mensongers et de propagande sur les réseaux sociaux ». « Le réveil n’en sera que plus douloureux » prévenait-il.
A l’évidence, c’est plutôt sa chute qui a été douloureuse, parce qu’après la prise de pouvoir par les militaires en juillet 2023, il a été radié des effectifs des Forces armées nigériennes pour désertion.
Karingama Wali Ibrahim était aussi en poste à la Présidence de la République. C’est l’ancien chef de la garde présidentielle. Il est né le 29 août 1963 à Zinder.
8 Commentaires
Diop
En Octobre, 2024 (18:40 PM)Reply_author
En Octobre, 2024 (21:55 PM)Reply_author
En Octobre, 2024 (23:47 PM)Hé!
En Octobre, 2024 (20:31 PM)Participer à la Discussion