L'armée malienne a annoncé lundi l'envoi à Niamey par le Mali et le Burkina Faso d'une délégation officielle conjointe en "solidarité" avec le Niger, théâtre fin juillet d'un coup d'Etat militaire et sous la menace d'une intervention militaire ouest-africaine.
"Le Burkina Faso et le Mali envoient une délégation à Niamey, conduite par le ministre malien" Abdoulaye Maïga, l'un des hommes forts de la junte malienne, a indiqué l'armée malienne sur les réseaux sociaux. "Objectif : témoigner de la solidarité des deux pays au peuple frère du Niger", a-t-elle ajouté.
La délégation est attendue lundi au Niger, selon les Affaires étrangères nigériennes.
L'annonce de cette visite intervient juste après l'expiration, dimanche à minuit, de l'ultimatum fixé par la Communauté économique des Etats ouest-africains (Cedeao) aux militaires nigériens pour rétablir le président renversé Mohamed Bazoum. La Cedeao a menacé de recourir à la force après l'expiration du délai.
Le Mali et le Burkina Faso, où des militaires ont également pris le pouvoir par la force en 2020 et 2022, ont prévenu dans une déclaration commune qu'ils considéreraient une telle intervention comme une "déclaration de guerre".
8 Commentaires
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En Août, 2023 (10:49 AM)Si Vous prenez les effectifs cominés du Mali, (12 000) du Burkina Faso (7000) et du Niger (21 000) de la Guinée (8000) Il ne font que 48000 hommes.
la seule armée du Nigérai fait (148 000 )Hommes en plus de la Coté d'Ivoire (18 000) et du Sénégal (14 000) . il n'y vraiment pas photo. Si le Tchad s'y ajoute et le Ghana et autres pays en une journée la CEDEAO sera en mesure de rétabllir l'ordre non seulement au Niger mais encore en profiter pour rétablir l'état de droit qu Mali, au Burkina Faso et en Guinée sans complésance et marquer un grand pas d'ans l'instauration et le maintien de la démocratie et du droit dans ces pays occupés par des apprentis militaires sans expérience et qui meénent leur pays vers le chaos en refusant le choix de leurs peuples en élisant démocratiquement par la voie des urnes leurs leaders.
Il faut y aller avec fermété et autorité. Il y va de la crédibilité de la CEDEAO à travres les lois que ces memes pays avaient ratifiées et qu'ils emblent piétiner selon leur vouloir.
Fermeté est le maitre mot. n'en déplaise à ceux qui pensent qu'aller au Niger c'est faire l'affaire de certains pays occidentaux. il vaut mieux rétablir l'ordre que de laisser persister l'anarchie et la gabégie.
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En Août, 2023 (10:43 AM)Reply_author
En Août, 2023 (10:52 AM)Il faut savoir raison gardée et demander à ces hors la loi de retourner dans les acsernes et de combattre les terroristes et laisser le pouvoir aux civils.
Le role d'un militaire c'est d"tre au front et pas dans des bureaux climatisés et vouloir diriger un pays.
Bra
En Août, 2023 (12:06 PM)Anonyme
En Août, 2023 (12:36 PM)Prions et souhaitons la paix au Niger, c'est mieux que d'y envoyer une force de la CEDEAO. Une fois, j'ai visionné une vidéo montrant l'intervention des soldats français de Serval dans le nord du Mali, puis l'arrivée des troupes tchadiennes et leur bivouac dans l'extême Nord du pays sous une chaleur de plomb avoisinant les 47°C. Il n'y avait ni arbres, juste des pierres très chaudes, des bosquets poussièreux. Les hommes et le matériel étaient soumis à cette température, et dans ce reg malien (désert de pierres), à très rude épreuve.
Le Niger, le Burkina se trouvent au coeur du Sahel. Il y fait très chaud de juillet à octobre. Il faut être costaud physiquement et mentalement pour y combattre.
Rien que les températures de Bamako à pareilles saisons peuvent atteindre les 46°C. C'est insupportable.
Des pays incapables de faire face à des barbus en motos qui fanfaronnent à travers des communiqués.
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