Il y a quelques semaines, 30 députés du Parlement européen attiraient l'attention des autorités de cette institution sur ce qu'ils considèrent comme de multiples cas de violation des Droits de l'homme en Guinée.
Dans un courrier-réponse adressé à ces concernés, en date de ce mercredi 12 mai dont Seneweb détient copie, le président de la Commission européenne, Josep Borrell Fontenelle, a lui aussi exprimé sa préoccupation sur la situation sociopolitique en Guinée, depuis la tenue des élections de mars 2020.
Dans cette lettre, il a rappelé que "le climat post-électoral est resté tendu. Le 18 décembre 2020 et le 21 janvier 2021, l'UE a déploré la mort de plusieurs militants politiques : M. Mamadou Oury Barry et M. Roger Bamba, qui étaient en détention provisoire à la prison centrale de Conakry, après la mort d'Ibrahima Sow et de Mamadou Lamarana Diallo, au cours des mois précédents. L'UE a exhorté les autorités guinéennes à mener une enquête indépendante afin d'élucider les causes de leur décès, rappelant qu'elle considère le respect de l'État de droit comme une priorité du nouveau mandat présidentiel, et demande la libération des prisonniers politiques".
Le président de la Commission de l'UE a aussi fait savoir les mesures prises par l'institution, dans le cadre de sanctions à l'encontre de certaines personnes considérées comme responsables présumées de ces douloureux événements. Ces sanctions vont de l’interdiction de voyage au sein de l'Union européenne au gel des avoirs.
"Quant aux auteurs du massacre du 28 septembre 2009, l'UE a toujours exigé qu'ils soient jugés. Ce qui n'a malheureusement pas été le cas, à ce jour. Cinq personnes impliquées dans le massacre, qualifié de crime contre l'humanité, font l'objet d'un régime de sanctions individuelles de l'UE (interdiction de voyager sur le territoire des États membres de l'UE et gel des avoirs qui y sont détenus). Le renouvellement de ce régime de sanctions sera examiné en septembre 2021", a-t-il précisé.
Ci-dessous, l'intégralité de cette lettre-réponse.
Dans un courrier-réponse adressé à ces concernés, en date de ce mercredi 12 mai dont Seneweb détient copie, le président de la Commission européenne, Josep Borrell Fontenelle, a lui aussi exprimé sa préoccupation sur la situation sociopolitique en Guinée, depuis la tenue des élections de mars 2020.
Dans cette lettre, il a rappelé que "le climat post-électoral est resté tendu. Le 18 décembre 2020 et le 21 janvier 2021, l'UE a déploré la mort de plusieurs militants politiques : M. Mamadou Oury Barry et M. Roger Bamba, qui étaient en détention provisoire à la prison centrale de Conakry, après la mort d'Ibrahima Sow et de Mamadou Lamarana Diallo, au cours des mois précédents. L'UE a exhorté les autorités guinéennes à mener une enquête indépendante afin d'élucider les causes de leur décès, rappelant qu'elle considère le respect de l'État de droit comme une priorité du nouveau mandat présidentiel, et demande la libération des prisonniers politiques".
Le président de la Commission de l'UE a aussi fait savoir les mesures prises par l'institution, dans le cadre de sanctions à l'encontre de certaines personnes considérées comme responsables présumées de ces douloureux événements. Ces sanctions vont de l’interdiction de voyage au sein de l'Union européenne au gel des avoirs.
"Quant aux auteurs du massacre du 28 septembre 2009, l'UE a toujours exigé qu'ils soient jugés. Ce qui n'a malheureusement pas été le cas, à ce jour. Cinq personnes impliquées dans le massacre, qualifié de crime contre l'humanité, font l'objet d'un régime de sanctions individuelles de l'UE (interdiction de voyager sur le territoire des États membres de l'UE et gel des avoirs qui y sont détenus). Le renouvellement de ce régime de sanctions sera examiné en septembre 2021", a-t-il précisé.
Ci-dessous, l'intégralité de cette lettre-réponse.
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