Le président intérimaire du Mali a validé lundi la composition d'un nouveau gouvernement de transition pour tenter de rétablir l'ordre constitutionnel dans un pays en crise politique.
Un gouvernement de 31 membres va remplacer l'autorité intérimaire paralysée par des luttes politiques intestines, et qui a échoué à fixer une date pour de nouvelles élections. Selon un communiqué présidentiel, cinq postes au sein du nouveau gouvernement ont été choisis par le pouvoir militaire. La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui pousse au déploiement d'une force d'intervention de 3.000 hommes dans le nord du pays, avait appelé le président Dioncounda Traoré à former un gouvernement mieux à même de représenter les intérêts du Mali.
Autrefois considéré comme un modèle de démocratie, le Mali est coupé en deux depuis le coup d'Etat militaire de mars. Dioncounda Traoré et son Premier ministre Cheick Modibo Diarra, soutenu par la junte, ont été désignés à leur poste en avril, dans le cadre d'un accord sur le remplacement par un gouvernement civil de la junte militaire, qui a pris le pouvoir après le coup d'Etat.
Profitant de la confusion qui a suivi le coup du 22 mars, les islamistes se sont emparés du nord du Mali avec l'aide des rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Ansar Dine, rejoint par d'autres groupes islamistes comme Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a ensuite évincé les insurgés touaregs et pris le contrôle de la moitié du territoire avec notamment Gao, Kidal et Tombouctou.
Un gouvernement de 31 membres va remplacer l'autorité intérimaire paralysée par des luttes politiques intestines, et qui a échoué à fixer une date pour de nouvelles élections. Selon un communiqué présidentiel, cinq postes au sein du nouveau gouvernement ont été choisis par le pouvoir militaire. La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui pousse au déploiement d'une force d'intervention de 3.000 hommes dans le nord du pays, avait appelé le président Dioncounda Traoré à former un gouvernement mieux à même de représenter les intérêts du Mali.
Autrefois considéré comme un modèle de démocratie, le Mali est coupé en deux depuis le coup d'Etat militaire de mars. Dioncounda Traoré et son Premier ministre Cheick Modibo Diarra, soutenu par la junte, ont été désignés à leur poste en avril, dans le cadre d'un accord sur le remplacement par un gouvernement civil de la junte militaire, qui a pris le pouvoir après le coup d'Etat.
Profitant de la confusion qui a suivi le coup du 22 mars, les islamistes se sont emparés du nord du Mali avec l'aide des rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Ansar Dine, rejoint par d'autres groupes islamistes comme Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a ensuite évincé les insurgés touaregs et pris le contrôle de la moitié du territoire avec notamment Gao, Kidal et Tombouctou.
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