A Bamako, des troubles ont éclaté vendredi matin 8 février à l’aube dans le camp militaire des bérets rouges. Il y aurait au moins un mort et six blessés. Quant à savoir ce qu'il s'est réellement produit à l'intérieur, les versions divergent en fonctions des sources. Une attaque menée par des forces de l'ordre pour les uns, une révolte interne pour les autres.
Les premiers coups de feu ont retenti aux alentours de 7 heures du matin de manière discontinue mais par moment très nourris. Ils ont duré jusqu’à la mi-journée. Officiellement, il s'agissait de tirs de sommation. D’après les témoignages de riverains, les bérets verts auraient commencé par encercler le camp de Djicoroni très tôt le matin.
Les femmes et les enfants des bérets rouges s’en seraient alors pris au poste de garde et auraient même brûlé une moto, selon l’armée. Raison pour laquelle les forces de l’ordre seraient ensuite intervenues.
« Il y a des bérets verts qui sont venus encercler le camp,raconte un riverain. Après cela, des enfants et des femmes pourchassés sont sortis. J’ai vu des femmes et des enfants des bérets rouges courir derrière les bérets verts. Les forces de l’ordre n’ont pas tiré, elles se sont mises à courir aussi, elles sont partis. Et puis ensuite, des renforts sont venus vers 7h du matin. »
Les renforts sont impressionnants ; de nombreux véhicules chargés d’hommes très nerveux et bien armés qui bloquent la circulation et empêchent tout le monde de s’approcher du camp.
« Il y avait beaucoup de coup de feu. On entendait des tirs partout. Il y avait les bérets verts, les militaires, les gendarmes… ils étaient tous là-bas », poursuit l'homme, témoin de la scène.
Les bérets rouges affirment que six personnes ont été tuées : deux femmes et quatre jeunes. Un porte-parole de l’armée confirme, lui, trois morts et des blessés des deux côtés. Les bérets rouges accusent les forces de l’ordre de pillage mais ne signalent pour le moment aucune arrestation. Pour eux, il s’agit d’une provocation destinée à obtenir leur dissolution.
Ce matin, il y avait la garde nationale, la gendarmerie, l’armée de l’air, les bérets verts… ils étaient tous présents. Ils étaient armés alors si les hommes approchaient, ils allaient les tuer tous, donc ce sont les femmes et les enfants qui sont allés leur demander ce qui se passait.
12 Commentaires
Frokh Thiaya
En Février, 2013 (12:47 PM)Sanogo
En Février, 2013 (15:26 PM)Xel
En Février, 2013 (19:47 PM)Boy Serere
En Février, 2013 (20:20 PM)Diop
En Février, 2013 (20:26 PM)Deug
En Février, 2013 (01:18 AM)Kopoti
En Février, 2013 (01:47 AM)la tete. Sanokho il faut couper son bangalan
Sal Maure
En Février, 2013 (09:27 AM)Abou
En Février, 2013 (13:16 PM)Jah
En Février, 2013 (14:08 PM)Halanam
En Février, 2013 (17:06 PM)Mohamed Sidibé
En Février, 2013 (09:04 AM)En bon capitaine il devrait plutot aller combattre au nord avec les vrais militaires patriotes qui ont des couilles.
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