Près de deux semaines après le déclenchement d’une opération « coup de poing » à Bamako pour faire face à l’insécurité, le ministre malien de la Sécurité a rencontré pour la première fois la presse mardi 5 février. Et présenté la démarche comme un succès.
Environ 1 200 policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers, éléments de la Garde nationale du Mali ont été mobilisés pour dans le cadre de l’opération « coup de poing » menée ces dernières semaines à Bamako.
Et les résultats sont là, affirme le général Salif Traoré, ministre malien de la Sécurité, devant la presse : « En l’espace de dix jours, il y a eu pas moins de 1 500 personnes qui ont été contrôlées, dont environ 200 sont encore retenues pour des fins d’enquêtes. Nous avons saisi également plus de 500 motos, nous avons également saisi assez de véhicules quatre roues. »
Pour être plus efficaces, les forces de sécurité intérieures organisent également des patrouilles pédestres et motorisées. Et dans le bilan à mi-parcours, on signale d’autres saisies, parmi lesquelles « beaucoup » d’armes « de fabrication artisanale, améliorées, qui servent à beaucoup de bandits pour commettre leurs forfaits », mais aussi « une quantité effrayante de drogues de tous genres » et des « faux billets ». Enfin, le ministre se félicite de l’interpellation de faussaires.
Les opérations de sécurisation vont se poursuivre dans la capitale et l’Etat demande la collaboration des populations.
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