Les dirigeants ouest-africains réunis à Accra se sont séparés samedi sans s'entendre sur les sanctions à l'encontre des régimes putschistes du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée et se retrouveront le 3 juillet dans la capitale ghanéenne.
Les décisions de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) "sont reportées à un sommet ici à Accra le 3 juillet", a dit à un correspondant de l'AFP un responsable de la présidence ghanéenne sous le couvert de l'anonymat. Un participant au sommet a expliqué, également sous le couvert de l'anonymat, que les chefs d'Etat n'avaient pas réussi à s'entendre, "surtout sur le Mali".
Les dirigeants des Etats membres de la Cédéao se retrouvaient pour décider d'atténuer ou de durcir les sanctions contre ces pays où les juntes n'entendent pas lâcher de sitôt le pouvoir pris par la force.
"Ce sommet réexaminera et évaluera la situation au Mali, en Guinée et au Burkina Faso à la lumière des récents évènements dans la région et du contexte global qui affectent nos pays", avait dit le président ghanéen Nana Akufo-Addo à l'ouverture de la session en présence des chefs d'Etat de la plupart des 15 pays membres, sauf ceux des trois pays concernés.
Les travaux ont ensuite continué à huis clos. Il s'agissait en particulier de dire si les sévères mesures de rétorsion infligées au Mali le 9 janvier pour stopper le projet des militaires de gouverner cinq années de plus étaient maintenues, allégées, voire levées.
Le Burkina, autre pays sahélien pris dans la tourmente jihadiste, et la Guinée ne sont pour l'heure que suspendus des organes de la Cédéao. Mais les juntes en place entendent y rester trois ans.
L'Afrique de l'Ouest a vu se succéder les coups de force des colonels et lieutenants-colonels en moins de deux ans: putsch le 18 août 2020 à Bamako, nouveau fait accompli parachevant le premier le 24 mai 2021, putsch le 5 septembre 2021 à Conakry, putsch le 24 janvier 2022 à Ouagadougou.
Depuis 2020, la Cédéao, alarmée du risque de contagion dans une région vulnérable, multiplie les sommets, les médiations et les pressions pour accélérer le retour des civils à la direction de ces pays.
Elle se heurte aux résistances des nouveaux hommes forts, qu'il s'agisse du colonel Assimi Goïta au Mali, du colonel Mamady Doumbouya en Guinée ou du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui se sont tous fait investir présidents entre-temps.
Les nouveaux gouvernants en uniforme invoquent la gravité des crises auxquels ils sont confrontés, sécuritaire au Mali et au Burkina, sociale et politique dans les trois pays. Ils veulent avoir le temps nécessaire à ce qu'ils présentent comme leur entreprise de "refondation", et à l'organisation d'élections crédibles.
Au Mali, la junte s'est dédite de son engagement initial à céder la place au bout de 18 mois après des élections promises en février 2022. Quand elle est allée jusqu'à envisager cinq années supplémentaires, la Cédéao a sévi le 9 janvier, fermant les frontières et suspendant les échanges commerciaux et financiers hors produits de première nécessité.
Les décisions de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) "sont reportées à un sommet ici à Accra le 3 juillet", a dit à un correspondant de l'AFP un responsable de la présidence ghanéenne sous le couvert de l'anonymat. Un participant au sommet a expliqué, également sous le couvert de l'anonymat, que les chefs d'Etat n'avaient pas réussi à s'entendre, "surtout sur le Mali".
Les dirigeants des Etats membres de la Cédéao se retrouvaient pour décider d'atténuer ou de durcir les sanctions contre ces pays où les juntes n'entendent pas lâcher de sitôt le pouvoir pris par la force.
"Ce sommet réexaminera et évaluera la situation au Mali, en Guinée et au Burkina Faso à la lumière des récents évènements dans la région et du contexte global qui affectent nos pays", avait dit le président ghanéen Nana Akufo-Addo à l'ouverture de la session en présence des chefs d'Etat de la plupart des 15 pays membres, sauf ceux des trois pays concernés.
Les travaux ont ensuite continué à huis clos. Il s'agissait en particulier de dire si les sévères mesures de rétorsion infligées au Mali le 9 janvier pour stopper le projet des militaires de gouverner cinq années de plus étaient maintenues, allégées, voire levées.
Le Burkina, autre pays sahélien pris dans la tourmente jihadiste, et la Guinée ne sont pour l'heure que suspendus des organes de la Cédéao. Mais les juntes en place entendent y rester trois ans.
L'Afrique de l'Ouest a vu se succéder les coups de force des colonels et lieutenants-colonels en moins de deux ans: putsch le 18 août 2020 à Bamako, nouveau fait accompli parachevant le premier le 24 mai 2021, putsch le 5 septembre 2021 à Conakry, putsch le 24 janvier 2022 à Ouagadougou.
Depuis 2020, la Cédéao, alarmée du risque de contagion dans une région vulnérable, multiplie les sommets, les médiations et les pressions pour accélérer le retour des civils à la direction de ces pays.
Elle se heurte aux résistances des nouveaux hommes forts, qu'il s'agisse du colonel Assimi Goïta au Mali, du colonel Mamady Doumbouya en Guinée ou du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui se sont tous fait investir présidents entre-temps.
Les nouveaux gouvernants en uniforme invoquent la gravité des crises auxquels ils sont confrontés, sécuritaire au Mali et au Burkina, sociale et politique dans les trois pays. Ils veulent avoir le temps nécessaire à ce qu'ils présentent comme leur entreprise de "refondation", et à l'organisation d'élections crédibles.
Au Mali, la junte s'est dédite de son engagement initial à céder la place au bout de 18 mois après des élections promises en février 2022. Quand elle est allée jusqu'à envisager cinq années supplémentaires, la Cédéao a sévi le 9 janvier, fermant les frontières et suspendant les échanges commerciaux et financiers hors produits de première nécessité.
17 Commentaires
Verite
En Juin, 2022 (20:51 PM)-
Évidemment, ils sont élus.
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+2
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En Juin, 2022 (22:04 PM)Wakhe_deugueu
En Juin, 2022 (20:56 PM)-
Bayilene politique bi. Nékeu ndjitt dou ay tiahane. Vous n'apprehendez meme pas les menaces qui pesent sur l'afrique de l'Ouest qui sont djihadistes, d'instabilité et de famine pour ne citer que celles la.
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En Juin, 2022 (21:04 PM)Malaw
En Juin, 2022 (21:16 PM)Ils n'ont rien régler depuis qu'ils occupent le poste de président à part régler des comptes.
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La democratie malienne enseignée dans les universités à travers le monde est plus vielle que celle des americains et europeens.
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En Juin, 2022 (09:29 AM)Nianthio
En Juin, 2022 (22:18 PM)Politique politique, clochards que vous êtes. Allez chercher du travail, ce n'est pas la politique qui est la alternative pour réussir sa vie. Et que malheureusement le Sénégal manque de bon politiciens avec de bons programmes. Présentez nous au moins un programme !
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Le Senegal, je ne lui souhaites pas de basculer mais vu tous les actes que posent tous les politiciens, notre justice et la conjoncture actuelle, il y a de forts risques peut etre pas immediatement mais dan les mois a venir. On a des institutions tres faibles et trop de gens a l'ethique douteuse a commencer par notre president.
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En Juin, 2022 (22:46 PM)Je pense qu'il ne faut pas connaitre la politique senegalaise ou etre vraimet naif plur penser qu'un programmepolitique permet de gagner des elections ; interrogez vous comment Wade et Macky sont arrives au pouvoir. Les intellectuels avec de bons programmes finissent avec moins de 1% des suffrages, par contre le candidat avec des troubadours et qui distribue de l'argent sera en tete.
Yeet
En Juin, 2022 (22:35 PM)les prix des moutons vont tripler
Antiputch
En Juin, 2022 (22:53 PM)Lebaolbaol Tigui
En Juin, 2022 (23:05 PM)Le Roi Biton De Segou
En Juin, 2022 (04:43 AM)VIVE LE MALI! VIVE LE VAILLANT PEUPLE MALIEN!!!
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Donc l'exterieur qui va nommer le gouvernement malien ??? Jamais et jamais,
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En Juin, 2022 (09:41 AM)Cette fois ci la cedeao veut reflechir si non dans le passé à chaque reaction de la cedeao le mali marquait un but, idemn pour les dirigeants français qui se taisent maintenant. Apparemment, cette fois ci la cedeaofrance ne veut pas prendre de but prématuré raison pour laquelle elle veut reflechir tout en pesant les conséquences d'un eventuel alourdissment des sanctions.
Le mali sait que les consequences des sanctions n'est rien devant les consequences d'un village entier brulé vif avec femmes et enfants, des hectares de champs prets pour la recolte partir en fumée.
D'ailleurs, le mali remercie la cedeao pour la fermeture des frontieres car cela permit de mieux serrer l'etau sur les francodjihadistes.
Si non le Mali avance et il avancera le moral est bon.
Peuple determiné n'a pas d'oreilles pour les mots qui font peur.
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Dieu n'aime pas les menteurs.N'oublies pas que c'est leVAILLANT PEUPLE MALIEN qui dansait devant Hollande apres la liberation de.Gao,Tomboctou,Menaka.
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En Juin, 2022 (11:32 AM)Sans Serval,le Vaillant peuple serait sous ma coupe des talibans maliens et.le.Mali.serait leMamistan et toi.surement un refugie
..
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L'action de Hollande était similaire au mariage sur internet avec toutes les promesses mais hélas le peuple malien a compris le jeu c-à-d le vrai. Le mali n'a jamais demandé de venir combatre mais il voulait juste des moyens. le resultat sur le terrain aujourd'hui est claire car ce n'est plus les terroristes qui viennent attaquer mais c'est l'armée qui les cherche. Entre temps la cedeaofrance nous parle des élections. Pourquoi, eux ils sont plus pressés que les maliens. Sans la minisma, sans la France (takuba, barkane, etc) la dignité des maliens revient et les africains les plus avertis sont d'accord.
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En Juin, 2022 (12:41 PM)France Dégage
En Juin, 2022 (16:03 PM)Deugrekk
En Juin, 2022 (17:19 PM)Participer à la Discussion