Au moins deux civils ont été tués mardi soir dans des tirs de roquettes sur la capitale libyenne Tripoli.
Au moins deux civils ont été tués mardi soir dans des tirs de roquettes sur la capitale libyenne Tripoli, cible depuis le 4 avril d'une offensive meurtrière du maréchal Khalifa Haftar, selon un porte-parole des services de secours, Oussama Ali. M. Ali a fait état également de quatre blessés, selon un « bilan préliminaire ».
Au moins sept puissantes explosions ont secoué le centre de la ville, selon des journalistes de l'AFP. Des colonnes de fumée se sont élevées peu après au dessus du quartier d'Abou Slim dans le sud de la capitale, touché par plusieurs roquettes, selon des témoins.
C'est la première fois que le centre de la capitale est touché par les combats qui marquent d'habitude une pause à la tombée de la nuit. Les tirs de roquettes n'ont pas été revendiqués. Au moins 174 personnes ont été tuées et 758 blessées, dont des civils, depuis le lancement le 4 avril d'une offensive de l'Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Haftar pour conquérir Tripoli, selon un bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) arrêté dans la matinée.
18 000 déplacés
A Genève, le porte-parole de l'OMS, Tarik Jasarevic, a précisé qu'au moins 14 civils avaient été tués et 36 blessés dans les combats. Les combats ont fait plus de 18 000 déplacés, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).
Des combats violents opposent depuis le 4 avril en banlieue sud de Tripoli les forces du Gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale, à l'ANL autoproclamée du maréchal Haftar, l'homme fort de l'est libyen qui veut s'emparer de la capitale, siège du GNA.
En plus des combats au sol, les deux camps mènent quotidiennement des raids aériens et s'accusent mutuellement de viser des civils.
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