Trois ressortissants chinois enlevés dans le sud-ouest du pays en juillet ont été libérés, a annoncé lundi 1er novembre la présidence à Bamako dans un communiqué.
Les otages chinois sont en relative bonne santé, selon un communiqué du président de transition, le colonel Assimi Goïta, qui a salué « leur courage et leur pugnacité ».
Des hommes armés non identifiés avaient enlevé les trois hommes ainsi que deux Mauritaniens, lors de l'attaque d'un chantier de construction d'une route le 17 juillet, à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Kwala.
Tandis que les Mauritaniens avaient été libérés dix jours plus tard, les trois otages chinois ont été libérés dimanche 31 octobre. Ils travaillaient pour une entreprise de BTP chinoise, Covec, selon le communiqué du président de la transition, qui est resté flou sur les circonstances de cette libération.
Cette libération « a été possible grâce à la conjonction des efforts des forces de défense et de sécurité, des forces spéciales et des services de renseignements », a seulement précisé le communiqué.
Religieuse colombienne libérée le 9 octobre
La libération des trois otages chinois intervient trois semaines après celle le 9 octobre de Sœur Gloria Cecilia Narvaez, une religieuse franciscaine colombienne enlevée par des jihadistes en 2017.
Les enlèvements sont courants au Mali, pays sahélien pris dans la tourmente depuis le déclenchement d'insurrections indépendantiste et jihadiste dans le nord en 2012. Le conflit a fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés, malgré l'intervention de forces onusiennes, françaises et africaines.
Un journaliste français, Olivier Dubois, a été enlevé début avril dans le Nord du Mali par des jihadistes affiliés à Al-Qaïda.
1 Commentaires
Participer à la Discussion