Le futur Président de la transition au Burkina ne sera pas éligible aux élections présidentielles et législatives qui seront organisées à la fin de la transition (prévue pour novembre 2015), stipule l’avant-projet de charte de la transition dont APA a reçu copie.
Le document précise que le président de la transition est choisi par un collège de désignation sur une liste de personnalités proposées par les différentes composantes à raison de trois personnalités au plus par composante.
« La liste des candidats de chaque composante est déposée en trois exemplaires dont l'original au siège du Collège de désignation sous pli fermé », précise l'avant-projet de charte de transition.
Selon le même document, la désignation du Président de la transition se fait sur la base des critères tels que le caractère consensuel de la personnalité au niveau national, le charisme, la capacité à conduire une nation et à gérer des situations de crise.
Les autres critères du futur président de transition porte sur sa capacité à conduire avec neutralité et objectivité les élections présidentielles et législatives et sa bonne connaissance des relations internationales.
La procédure de désignation, indique-t-on, comporte deux phases : une phase de présélection et une phase de sélection.
La charte de transition au Burkina Faso dont l'avant-projet a été validé hier samedi par des représentants de l'opposition politique, des coutumiers et religieux, ainsi que ceux de la société civile, sera adoptée cet après-midi.
Ce document, fruit de consensus, devra être confronté à d'autres documents de propositions, à savoir celui de l'Armée et éventuellement celui de l'ex-majorité, pour enfin adopter la Charte de la transition.
Selon une source proche de l'opposition politique, la séance de confrontation aura lieu le mardi ou mercredi prochain.
Le président Blaise Compaoré a rendu sa démission le vendredi 31 octobre dernier, en mi-journée, suite à une insurrection populaire entamée la veille et consécutive à la volonté du camp présidentiel de modifier l'article 37 limitant le nombre de mandats présidentiels à deux.
Après des tergiversations au sommet de la hiérarchie militaire, c'est le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, précédemment n°2 du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) qui assure pour le moment, la fonction de chef de l'Etat du Burkina Faso.
Celui-ci suite à des pressions intérieures et extérieures, se dit prêt à céder la transition à une instance dirigée par un civil.
4 Commentaires
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En Novembre, 2014 (16:23 PM)Lùk
En Novembre, 2014 (19:14 PM)Une révolution civile confisquée par des militaires de la garde présidentielle. C'est rigolo.
N'importe Quoi !
En Novembre, 2014 (19:25 PM)On nous refait le même coup encore et encore.
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Lumière
En Novembre, 2014 (10:06 AM)Je souhaite que le Tout Puissant veille sur Michel Kafando durant cette phase jusqu'au élection 2015. Puisse le bon Dieu lui accorde la force, le courage et surtout la santé pour qu'il puisse travailler davantage afin que le pays règne dans la paix, la stabilité, la sérénité vers un développement meilleur. Dieu bénisse le peuple burkinabé.
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