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Afrique

La Banque Société Générale poursuit son mouvement de retrait du continent africain

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La Banque Société Générale poursuit son mouvement de retrait du continent africain
 Le groupe bancaire français Société Générale poursuit son mouvement de retrait du continent africain: il a annoncé jeudi avoir signé des accords en vue de la cession au groupe Vista de deux filiales, Société Générale Burkina Faso et Banco Société Générale Moçambique.

"Selon les engagements pris, le Groupe Vista reprendrait la totalité des activités opérées par ces filiales, ainsi que l'intégralité des portefeuilles clients et l’ensemble des collaborateurs de ces entités", précise la banque dans un communiqué.

Elle détient 52,6% de sa filiale au Burkina Faso, pour un PNB part du groupe de 61 millions d'euros l'an dernier, et 65% de sa filiale au Mozambique, pour un PNB part du groupe non communiqué.

L'acheteur, basé en Guinée, partage sur son site internet son ambition de "devenir un établissement financier panafricain de classe mondiale et de participer à l'inclusion économique et financière en Afrique".

Société Générale a annoncé en octobre la prise de fonction au 1er novembre d'un nouveau directeur des réseaux bancaires internationaux en Afrique, bassin méditerranéen et outre-mer, François Bloch.

Ce dernier a pour mission "de façonner" un modèle d'affaires "simplifié, intégré et synergétique", selon la banque, dans la droite ligne de la stratégie du nouveau directeur général qui a pris ses fonctions en mai, Slawomir Krupa.

La Société Générale avait annoncé le 8 juin la conclusion d'accords avec deux groupes bancaires africains pour leur céder quatre de ses filiales, au Congo et en Guinée équatoriale au groupe Vista et en Mauritanie et au Tchad au groupe Coris.

Entre-temps, la filiale au Congo a été préemptée par l'État, qui s'est substitué à l'acheteur aux mêmes conditions.

Annoncées pour la fin d'année, les trois autres cessions sont "en cours", précise une porte-parole de la banque, avec un glissement vers le début d'année prochaine pour la Guinée équatoriale.

Le groupe bancaire, qui détient par ailleurs 52,34% du capital de l’Union Internationale de Banques (UIB) en Tunisie, est toujours en "réflexion stratégique sur sa participation" dans l'entité.

 


5 Commentaires

  1. Auteur

    Kakatar

    En Décembre, 2023 (11:41 AM)
    Bon debaras
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  2. Auteur

    En Décembre, 2023 (11:50 AM)
    Ce n'est pas plus cher qu' à la Bicis
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    Auteur

    En Décembre, 2023 (11:51 AM)
    débarras
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2023 (14:20 PM)
    Il y a une délocalisation notées depuis années de plusieurs entreprises et sociétés françaises de l'ouest de l'Afrique - pays francophones du continent notamment - vers l'est du continent - pays anglophones - ou carrément vers l'Asie du sud-est. 

    Dans le secteur financier, je crois, l'émergence de banques à forts capitaux détenus par les nationaux seraient, peut-être ou en partie la cause de ces départs ou retraits notés de quelques établissements financiers (ex Bicis, aujourd'hui SGBS) dans la sous rous-region francophone, mais aussi, en partie, la cause d'un ralentissement des investissements français dans l'ouest de l'Afrique, dans ce qu'il est convenu d'appeller désormais l'ex pré-carré français. Les entreprises ou sociétés naissent, s'installent, investissent, créent des emplois là où elles peuvent faire des profits et là ou il y a la stabilité politique et la sécurité.

    Mais l'instabilité, l'insécurité et le sentiment anti-français dans certains pays de l'Afrique francophone, pas tous, peuvent être une cause ou raison de ces retraits constatés.

    Mais ce mouvement de retrait de plusieurs de ces entreprises et sociétés françaises qui se fait dans le calme ne date pas d'aujourd'hui, mais bien au début des années 2000 à 2007.

    Deux petits voyages dans l'est de l'Afrique entre 2007 et 2008, en Ouganda et au Kénya par exemple, m'ont permis de constater que plusieurs entreprises et sociétés de vente qui étaient présents et bien visibles dans la sous-région ou au Sénégal et qui l'ont quittées se sont installées dans ces deux pays (Ouganda et Kénya).

    Dans le secteur de la construction routière et dans les BTP, plusieurs autres se sont implantés au Nigeria que j'ai visité en 2006.

    Dans ces trois pays, Ouganda, Kénya, Nigeria, Bata (dans la fabrication des chaussures), Tati (dans l'habillement et le mobiler) ou encore Socopao (dans la manutention, le transport maritime), Satom ou Colas (constructions routières) qui étaient présents au Sénégal dans les années 60/70/80 l'ont quittées pour ces pays.

    Mais toutes les entreprises françaises ne s'en vont. D'autres restent qui renforcent leur présence en Afrique francophone qui participent au développement économique du continent.
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    Auteur

    Sutura

    En Décembre, 2023 (14:37 PM)
    Il y a une délocalisation notées depuis plusieurs années de plusieurs entreprises et sociétés françaises de l'ouest francophone de l'Afrique vers l'est du continent - pays anglophones - ou carrément vers l'Asie du sud-est.

    Dans le secteur financier, je crois, l'émergence de banques à forts capitaux détenus par des nationaux seraient, peut-être, ou en partie la cause de ces départs ou retraits notés de la sous rous-région francophone, mais aussi, on peut aussi on peut invoquer un ralentissement des investissements français dans l'ouest.

    Les entreprises ou sociétés naissent, s'installent, investissent, créent des emplois là où elles peuvent faire des profits et là ou il y a la stabilité politique et la sécurité. Mais l'instabilité, l'insécurité et le sentiment anti-français dans certains pays d'Afrique sont aussi la cause ou la raison de ces départs.

    Mais ce mouvement de retrait de ces entreprises et sociétés de l'Hexagone qui se fait dans le calme ne date pas d'aujourd'hui, mais bien au début des années 2000.

    Deux petits voyages dans l'est de l'Afrique entre 2007 et 2008, en Ouganda et au Kénya par exemple, m'ont permis de constater que plusieurs entreprises et grandes maisons de commerce qui étaient présents et bien visibles dans la sous-région ou au Sénégal, qui l'ont quittées se sont installées dans ces deux pays cités Ouganda et Kénya.

    Dans le secteur de la construction routière (Travaux publics) plusieurs, par exemple, se sont implantés au Nigeria que j'ai visité en 2006.

    Dans ces trois pays, Ouganda, Kénya, Nigeria, Bata (dans la fabrication des chaussures), Tati (dans l'habillement et le mobiler) ou encore Socopao (dans la manutention, le transport maritime et le Transit), Satom ou Colas (constructions routières) qui étaient présents au Sénégal dans les années 60/70/80 l'ont quittées pour ces pays. Mais toutes les entreprises françaises ne s'en vont. Plusieurs restent qui renforcent leur présence en Afrique francophone et participent au développement économique de nos continents.

    Mais ces entreprises françaises font face à la rude concurrence de l'Asie du sud-est et de l'Asie mineure pour ne pas citer de pays.
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