Deux entreprises publiques algériennes et un groupe industriel indonésien ont signé lundi à Alger trois accords dans le domaine minier pour un montant global de 4,5 milliards de dollars américains (USD).
Il s'agit du développement et de l'exploitation d'une mine de phosphate ainsi que de la transformation des phosphates pour la production de l'acide phosphorique et de diammonium phosphate, indique un communiqué du ministère algérien de l'Industrie et des Mines.
Les sites des deux premiers projets sont localisés respectivement dans les provinces de Tebessa et de Souk Ahras, les deux provinces etant situées à la frontière avec la Tunisie.
Quant au troisième projet, il concerne la transformation du gaz naturel pour la production d'ammoniac, de nitrate d'ammonium technique (TAN) et du calcium ammonium nitrate (CAN) dans la province de Skikda (470 km à l'est d'Alger).
Les trois accords, ajoute la même source, atteindront 5 milliards USD avec la signature prochaine d'une quatrième joint-venture avec le groupe français Roullier.
A travers ces investissements, "les plus importants hors hydrocarbures depuis l'indépendance", il s'agira d'assurer la transformation de cinq millions de tonnes de phosphates marchands en engrais phosphatés et la production d'un million de tonnes d'ammoniac et de 800.000 tonnes de calcium ammonium nitrate, a expliqué le ministre algérien de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb.
Aussi, grâce à ces projets, l'Algérie envisage de devenir un "acteur majeur" dans le monde des industries d'engrais et fertilisants agricoles en transformant toute la région Est du pays en un hub minier régional qui doit faire du pays un centre de référence pour l'Afrique et les pays du pourtour méditerranéen, a-t-il affirmé.
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