Un ancien ministre écroué sous la junte au pouvoir en Guinée depuis un an est décédé samedi après une détérioration de son état de santé en prison, a indiqué son frère dans la nuit.
Lounceny Camara, 62 ans, faisait partie des nombreux anciens ministres et hautes personnalités en poste sous Alpha Condé à avoir été mis en cause pour malversations financières présumées et à avoir été écroués sous les militaires qui ont renversé l'ancien président en septembre 2021.
Ancien ministre de l'Urbanisme puis du Tourisme, ancien député, ancien président de la commission électorale, poste également important, Louceny Camara a subi un accident vasculaire cérébral vendredi en détention à la prison de Conakry et a succombé samedi soir à l'hôpital, a dit son frère Ibrahima Camara à un correspondant de l'AFP.
Les appels pressants de sa famille auprès de la cour spéciale pour les infractions financières, instituée par la junte, pour qu'il soit évacué vers l'étranger sont restés sans suite, a-t-il dit.
"La famille a tout fait pour qu'on nous autorise à l'évacuer vers des centres spécialisés à l'étranger, malheureusement on n'a pas trouvé une oreille attentive", a-t-il dit.
Louceny Camara avait déjà été admis aux urgences début mai quelques jours après son incarcération.
Il avait été inculpé et écroué le 28 avril pour des faits présumés de "détournement de deniers publics", "enrichissement illicite", "blanchiment de capitaux", et "corruption". Il était un membre éminent du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), le parti d'Alpha Condé, qui a présidé de fin 2010 jusqu'à sa chute en 2021 ce pays pauvre à l'histoire politique troublée.
Amnesty International, très critique de la situation des droits humains en Guinée, parlait en février 2021 des prisons guinéennes comme étant "de notoriété publique des mouroirs où les règles du droit international pour le traitement des détenus ne sont pas appliquées". Amnesty dénonçait à l'époque la mort de quatre détenus en deux mois après une vague d'arrestations sous la présidence Condé.
Le colonel Mamady Doumbouya, qui a pris le pouvoir par la force le 5 septembre 2021 et s'est depuis fait investir président, a proclamé la lutte contre la corruption, réputée endémique, comme une de ses priorités.
Nombre de personnalités de l'ancien régime mais aussi de l'ancienne opposition sont inquiétées. Différentes voix s'élèvent pour dénoncer une instrumentalisation de la justice et un exercice autoritaire du pouvoir.
Lounceny Camara, 62 ans, faisait partie des nombreux anciens ministres et hautes personnalités en poste sous Alpha Condé à avoir été mis en cause pour malversations financières présumées et à avoir été écroués sous les militaires qui ont renversé l'ancien président en septembre 2021.
Ancien ministre de l'Urbanisme puis du Tourisme, ancien député, ancien président de la commission électorale, poste également important, Louceny Camara a subi un accident vasculaire cérébral vendredi en détention à la prison de Conakry et a succombé samedi soir à l'hôpital, a dit son frère Ibrahima Camara à un correspondant de l'AFP.
Les appels pressants de sa famille auprès de la cour spéciale pour les infractions financières, instituée par la junte, pour qu'il soit évacué vers l'étranger sont restés sans suite, a-t-il dit.
"La famille a tout fait pour qu'on nous autorise à l'évacuer vers des centres spécialisés à l'étranger, malheureusement on n'a pas trouvé une oreille attentive", a-t-il dit.
Louceny Camara avait déjà été admis aux urgences début mai quelques jours après son incarcération.
Il avait été inculpé et écroué le 28 avril pour des faits présumés de "détournement de deniers publics", "enrichissement illicite", "blanchiment de capitaux", et "corruption". Il était un membre éminent du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), le parti d'Alpha Condé, qui a présidé de fin 2010 jusqu'à sa chute en 2021 ce pays pauvre à l'histoire politique troublée.
Amnesty International, très critique de la situation des droits humains en Guinée, parlait en février 2021 des prisons guinéennes comme étant "de notoriété publique des mouroirs où les règles du droit international pour le traitement des détenus ne sont pas appliquées". Amnesty dénonçait à l'époque la mort de quatre détenus en deux mois après une vague d'arrestations sous la présidence Condé.
Le colonel Mamady Doumbouya, qui a pris le pouvoir par la force le 5 septembre 2021 et s'est depuis fait investir président, a proclamé la lutte contre la corruption, réputée endémique, comme une de ses priorités.
Nombre de personnalités de l'ancien régime mais aussi de l'ancienne opposition sont inquiétées. Différentes voix s'élèvent pour dénoncer une instrumentalisation de la justice et un exercice autoritaire du pouvoir.
16 Commentaires
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En Août, 2022 (13:07 PM)Reply_author
En Août, 2022 (13:43 PM)Reply_author
En Août, 2022 (14:19 PM)On doit prier pour que monsieur reçoive la miséricorde divine mais on ne va absolument pas s'apitoyer sur son sort.
Tout le Sénégal espéré que Sonko gérera avec la même sévérité l'après Macky. Que tous les ministres, hauts fonctionnaires et citoyens qui ont pillé le Sénégal paient de leurs fautes même si cela devait être au prix de leur vie. C'est ce que nous attendons tous.
Que personne n'écoute les appels à l'impunité des marabouts corrompus et oisifs qui ont nourri le pays.
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En Août, 2022 (14:33 PM)Reply_author
En Août, 2022 (14:53 PM)Reply_author
En Août, 2022 (15:10 PM)Reply_author
En Août, 2022 (15:44 PM)Pas de pitié pour les voleurs des biens publics.
Ils n'ont aucune pitié du peuple quand:
Ils regardent nos femmes, nos mères et nos filles mourrir en couche.
Aucune pitié face à la dégradation du système scolaire.
Aucune pitié pour nos routes qui sont devenus des mouroir.
Ils doivent être traduit et sévèrement puni, eux et leur famille et leur clan...
Kalkulart
En Août, 2022 (12:59 PM)L etat actuel des peuples africains n est il pas une conséquence directe de la gouvernance de leurs leader???
M
En Août, 2022 (13:31 PM)Reply_author
En Août, 2022 (14:54 PM)Lebaolbaol Tigui
En Août, 2022 (13:38 PM)Takou
En Août, 2022 (13:45 PM)Il ne faut jamais exécuter un ordre illégal parce que ça mène à tout, même a la mort
Les leaders ne sont que le reflet de la mentalité de la société.
Elisez Sonko président, vous vivrez pire que ce que vous appelez aujourd'hui dictature. Ces soient disant présidents panafricanistes sans experiences feront pire que leurs prédécesseurs. Ils vont placer leurs amis et proches, et envoyer en prison tous ceux qui oseront leur dire stop.
Réponse Au Devin Du Net
En Août, 2022 (16:16 PM)Si tu connais l'avenir tu devrais te servir de ce pouvoir pour faire du bien avant la date de ta mort 💀 💀 💀 !
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En Août, 2022 (22:21 PM)Degg Deug
En Août, 2022 (13:58 PM)Reply_author
En Août, 2022 (14:56 PM)j'esoere que Sonko traitera de la même façon les prédateurs de BBY. Un prédateur , il faut l'envoyer sans état d'âme au cimetière
Si SONKO était intelligent, une analyse fine des résultats des locales et des législatives lui aurait comprendre qu'il est très loin du Palais Quand on obtenu avec le soutien d'une coalition 34% des suffrages , on doit se faire tout petit .
SONKO c'est le chef de file des politiciens aigris sans assise populaire, des délinquants traficants de drogue, d'alcool, des prostitués, des brigands , des rebus du système éducatif , des enseignants et soignants mécontents de leur sort ..... en quelque sorte de la RACAILLE . Fort heureusement, cette racaille ne représente que près de 15 % de la population totale du pays et ne pourra jamais mettre quelqu'un au Palais.
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En Août, 2022 (14:49 PM)Reply_author
En Août, 2022 (15:02 PM)Ceux qui ont détruit le Sénégal di na gnou....sène ndèye bou bakk té kène dou ci meune ndéyame !
Mancabou
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En Août, 2022 (15:04 PM)Reply_author
En Août, 2022 (22:24 PM)Baudruche
En Août, 2022 (14:25 PM)Reply_author
En Août, 2022 (15:12 PM)Indy
En Août, 2022 (16:13 PM)Reply_author
En Août, 2022 (16:19 PM)Participer à la Discussion