Le président de la Commission électorale indépendante (CEI) de la Gambie, Alieu Momar Njie, a qualifié d’«absurde » la contestation, par le président sortant Yahya Jammeh, des résultats de la présidentielle du 1er décembre, a appris APA lundi.
Selon l’instance dirigée par M. Njie, le candidat de l’opposition Adama Barrow, est vainqueur du scrutin avec 222.708 voix (43,34%), devant Jammeh 208.487 (39,6%) et Mama Kandeh, 89.768 (17,1%).
S’exprimant dimanche à Reuters, le directeur du scrutin a soutenu que Jammeh n’avait aucune base légale pour contester les résultats de l’élection qui reflètent le souhait du peuple gambien d’un nouveau leadership politique.
Pour M. Njie, «La tentative de Jammeh de contester l’intégrité des sondages ne changera pas le fait qu’il a perdu l’élection devant Adama Barrow, qui était à la tête d’une coalition de huit partis politiques décidés à mettre un terme à 22 ans de magistère».
« Les résultats des élections sont corrects et même si cette affaire est amenée devant les tribunaux, nous pourrons prouver tous les votes exprimés », a-t-il martelé.
Après avoir reconnu sa défaite devant Barrow le 2 décembre, Jammeh a déclaré vendredi dernier à la télévision nationale que les résultats étaient nuls et non avenus et a exigé la tenue de nouvelles élections, au motif que les résultats de celle-ci avaient été manipulés en sa défaveur.
Suite à une vague de condamnations de la part de l’Union africaine, de le CEDEAO, des Nations Unies et de certaines institutions publiques du pays, le parti du président sortant a annoncé samedi qu’il aller la défaite de son candidat devant la Cour suprême.
Le Sénégal, unique voisin de la Gambie, en plus de condamner la volte-face spectaculaire de Jammeh, a appelé à une réunion d’urgence à la Cour de sécurité de l’ONU.
23 Commentaires
Me
En Décembre, 2016 (16:18 PM)Le Xy
En Décembre, 2016 (16:21 PM)Potou
En Décembre, 2016 (16:40 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (16:42 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (16:47 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (16:58 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (17:02 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (17:04 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (17:08 PM)Vous préférez la monarchie qu'à la démocratie. Karim voleur de millards ne sera jamais président.
Anonyme
En Décembre, 2016 (17:11 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (17:15 PM)Le PDS est un mauvais perdant. Macky est en train de mettre le pays sur de bons rails.
Anonyme
En Décembre, 2016 (17:19 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (17:27 PM)Parlez d'autres choses. Wade a dilapidé les ressources du pays, il est mêlé à tout.
Vous étiez des minables avant 2000 maintenant vous roulez dans de belles voitures et êtes dans de belles maisons. Tout ceci se l'argent détourné. Depuis le débâcle de Wade, vous êtes devenus orphelins.
Anonyme
En Décembre, 2016 (17:31 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (17:42 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (17:46 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (18:05 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (18:18 PM)Schan Djyt
En Décembre, 2016 (18:34 PM)Jammeh attend une "sortie acceptable" , c-a-d sans inquiétude.
Anonyme
En Décembre, 2016 (20:12 PM)aya ces les journaliste sénégalaise
Anonyme
En Décembre, 2016 (10:38 AM)Watt
En Décembre, 2016 (11:59 AM)Là, nous sommes persuadé qu'il n'y aura pas de politiciens qui aireront comme des charognards les centres de vote pour racheter les bulletins des candidats, comme cela se passe au Sénégal !
Une bille, un bruit, un vote et hop, qui sait pour qui j'ai voté ? Ha, ha, ha, hi, hi, hi !
Macky Sall doit s'inspirer de ce système de vote et du "raw gadou". Je vous donne ma parole qu'il n'aura mème pas 30%.
43% et 40%, n'y pas trop de différence ! Barrow doit ètre prudent dans la gestion de son mandat. Une différence de 12000 électeurs ne reflète pas une forte majorité.
BONNE CHANCE, BARROW !
Lynx
En Décembre, 2016 (18:20 PM)Il y'a effectivement un deuxième comptage, qui a donné pour vainqueur des élections présidentielles, Mr BARROW, avec 40.3% ? et 40% pour Mr JAMMEH.
Personne ne me la dit, je l'ai lu de mes propre yeux, dans un journal gambien. Je n'ai pas attendu qu'on me raconte des choses, j'avais traversé Karang, uniquement pour mieux voir et pouvoir apprécier la situation.
Aujourd'hui en Gambie, c'est plutôt la Commission Electorale Indépendante qui indexée, par son erreur de procéder à un deuxième comptage, après que Yahya ait accepté les résultats des urnes.
Mais dans cette réflexion, les gambiens ont manqué d'intelligence, la CEI ne l'avait pas fait de façon délibérée, il justement une main magique derrière le deuxième comptage.
Pour les conspirateurs, Yahya en acceptant sa défaite pourra échapper à la justice, donc à la mort.
Mr SANNEH, ancien ambassadeur de la Gambie au Sénégal avait crié à un coup d'état que Yahya était entrain de préparer, malheureusement ce son de cloche n'a pas fait de bruit en Gambie. Il fallait changer de stratégie, en annonçant le deuxième comptage qui a donné un résultat différent au premier, tout en sachant que ce deuxième résultat avec un écart de 20 000 voix poussera JAMMEH a se dédire.
C'est maintenant plus facile de le punir sur le plan International, en s'agrippant sur le mot confiscation du pouvoir.
La mort de JAMMEH est seulement la solution pour le retour sans crainte des gens de la diaspora telle que la dame Fatou CAMARA qui se la coule douce aux USA.
Pour cette dame, si Mr BARROW commet la bêtise de la nommer quelque part aux affaires, il le regrettera amèrement. Elle n'est pas de confiance.
C'est seulement pour vous dire, que sorti de prison, des gens comme Me Dabo, qui avait dirigé la révolte de Sérékounda vers Bajul avant son arrestation, n'aimeraient que voir Yahya Jammeh en prison ou son corps traîné à travers les rues de Banjul.
Ne dites jamais à quelqu'un que tu le tueras s'il sortait de sa cachette. En ce moment comment veux-tu qu'il sort. Il fallait attendre qu'il sorte avant de faire ou de dire quoi que ce soit.
Ne réveille jamais l’orgueil d'un homme, en le faisant, tu le permets de viser l’extrême, et l'extrême dans ce cas d'espèce, c'est la mort, les armes à la main, seul ou en entraînant beaucoup de gens avec toi.
C'est en ce moment, l'instauration de la haine, avec des crimes par-ci et par-là. Des règlements de compte.
Yahya doit partir sans aucune infusion de sang.
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