Le numéro un centrafricain était attendu mardi, mais il est finalement arrivé le mercredi 14 octobre avec 24 heures de retard. L’avion affrété par le Gabon a connu des problèmes techniques. Il a donc regagné Bangui temporairement. Un média centrafricain avait évoqué une tentative d’assassinat ce que Faustin-Archange Touadéra a démenti dès son arrivée dans la capitale gabonaise où sa parole était plutôt attendue sur un autre sujet.
Faustin-Archange Touadéra était très attendu sur la question du retrait brutal du contingent gabonais des casques bleus de son pays. Le 15 septembre dernier, l’ONU a décidé de retirer les 450 soldats gabonais suite à des allégations d’exploitation et d’abus sexuel.
« Nous sommes en droit d’en savoir un peu plus »
Faustin-Archange Touadéra s’est naturellement exprimé sur la question : « Évidemment, il y a ces allégations d’abus sexuels. Nous n’avons pas encore les éléments précis pour apprécier cela. Et nous avons écrit au représentant spécial, le secrétaire général des Nations unies, parce que, s’il y a des allégations, il faut quand même que les responsabilités soient dégagées, qu’i y ait des réparations pour les victimes. Puisque c’est quand même des Centrafricaines, nous sommes en droit d’en savoir un peu plus. »
Les militaires gabonais étaient présents en Centrafrique depuis 25 ans, ils ont intégré ensuite les rangs de la Minusca en avril 2014 quand l’ONU a déployé cette mission qui consistait à mettre fin à la sanglante guerre civile. Faustin-Archange Touadéra n’a pas précisé l’éventuel retour des militaires gabonais dans son pays.
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