C’est un secret de polichinelle. Le Tchad a annoncé, hier jeudi 28 novembre, la rupture de l’accord de coopération en matière de défense qui le lie à la France. N’Djaména dit avoir pris cette décision après une « analyse approfondie ».
Pour le pays d’Afrique centrale , il est « temps d’affirmer sa souveraineté pleine et entière et redéfinir ses partenariats stratégiques selon les priorités nationales ».
Mais que contenait cet accord de coopération en matière de défense entre le Tchad et la France ?
Coopération dans le domaine du renseignement
Selon le point fait par les médias tchadiens, l'Accord prévoyait « un appui à la formation des forces de sécurité tchadiennes avec un accent particulier sur la modernisation des compétences des jeunes cadres militaires. Cela incluait des formations techniques, stratégiques et opérationnelles ».
Outre le volet formation, le modus vivendi, permettait l’amélioration des infrastructures logistiques des forces armées tchadiennes. C'est-à-dire, la maintenance et l’approvisionnement en équipements militaires.
L’autre partie essentielle de l’Accord est la coopération dans le domaine du renseignement avec des initiatives pour améliorer la collecte et l’analyse des informations stratégiques dans un contexte de lutte contre le terrorisme au Sahel.
Soutien renforcé à la Garde nationale nomade
Les deux derniers volets de l’entente concernent la reconversion professionnelle des militaires tchadiens et l’appui à la Garde nationale nomade du pays. La reconversion professionnelle des militaires tchadiens avait pour but de faciliter leur réintégration dans la vie civile après leur carrière militaire.
L’appui à la Garde nationale nomade impliquait un soutien renforcé à cette unité clé de l’Armée tchadienne, chargée de la surveillance et de la sécurisation des zones rurales et frontalières, souvent exposées à des menaces transfrontalières.
10 Commentaires
Laamtoro Sall
il y a 3 semaines (19:27 PM)Bravo! Cest la deuxième independance du Tchad, visant creer des conditions ideales pour une Afrique pour les Africains.
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Qu'est ce que l'accord apportait a la france?
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il y a 3 semaines (21:50 PM)-
La force africaine en attente serait elle devenue capable d’assurer tout à elle seule ? 🤣
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il y a 3 semaines (11:07 AM)-
Accord colonial ??? AES ?
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il y a 3 semaines (00:10 AM)Mais allez vous faire foutre gens de AES
Vous avez des cons à la tête de vos pays
Nous avons des chefs légitimes qui prennent des décisions après réflexion
C'est ça la différence
Merde waay
Xeme
il y a 3 semaines (20:39 PM)Rien, rien de rien ! Mais diable, circulez il n’y a rien à voir, dirait l’autre
Anti Colonialiste
il y a 3 semaines (04:40 AM)Ces accords ne servaient qu a une seule chose : maintenir nos armées dans la dépendance de la France qui s en servait pour nous manipuler a sa guise en imposant des dirigeants corrompus dans nos États et piller nos ressources.
La France n accepterait jamais la présence de soldats étrangers armés sur sol sol,et elle veut l imposer aux autres.
Que Macron envoie ces mercenaires a Zelinsky ou netanyau,le génocidaire.
Les occidentaux sont tous pareils : de monstrueux prédateurs ,de stabilisateurs de régimes qui ne leur sot pas favorables,des colons génocidaires ,des esclavagistes,des suppremacistes racistes xénophobes negrophobes arabophones islamophobes et petit a petit russophones,des traîtres que les russes avaient sauvés pendant la seconde guère mondiale.
TRAITRES FRANCAIS,même avec ceux qui les avaient aidés quand ils étaient dans la merde.
Des gens indignes de confiance,malhonnêtes,menteurs et manipulateurs
La France était prête à donner des bonbons pour rester. C’est tout ce qu’il faut comprendre,
Des bonbons parce que dans la mentalité les noirs restent des imbeciles d’enfants qu’on bonbon suffit à distraire.
Sutura
il y a 3 semaines (11:57 AM)N'oublions jamais que ces accords de défense ont été voulus par nos états aux lendemains de l'accession de la plupart de nos états à la souveraineté internationale et non imposés par la France à nos états. C'est d'un commun accord que nos états, librement ont signé des accords de défense avec la France. Certains des accords secrets avec le royaume chérifien du Maroc sous feu sa Majesté Hassan II. C'était bien le cas du Sénégal et du Gabon. Plusieurs, jusqu'à ce jour, n'ont pas de bases militaires occidentales mais accordent des facilités militaires aux grandes puissances militaires occidentales. La Grande Bretagne a utilisait Dakar-Yoff, on s'en souvient, comme base-relais pour son aviation en route vers les Malouines où se déroulaient la guerre des Falklands (Malouines). Le Sénégal par souci d'équilibre et pour se positionner dans une médiation de la crise des Falklands (Malouines) a accordé les mêmes facilités à l'Argentine pour son aviation militaire en route vers le nord. Pilotes argentins et anglais ont tous logď dans le même Hôtel Méridien devenu aujourd'hui Ngor-Diarama et ont mangé dans les mêmes restaux sans se bagarrer ni s'insultaient.
Nous ne sommes pas dans le secret des états (africains) qui dénoncent et mettent fin à ces accords militaires aujourd'hui.
Mais n'oublions pas que les états n'ont pas d'amis mais que des intérêts. Je ne parle pas du Sénégal mais de plusieurs autres pays qui rompent brutalement leurs accords aujourd'hui avec la France pour nouer de nouvelles avec d'autres puissances outre que la France et les États-Unis. Ces pays que sont la Russie et la Chine sont d'abord culturellement éloignés ou différents de nous.
Au l'endemain de nos indépendances plusieurs avaient jeté leur dévolu sur la Chine et la Russie mais qui, après, se sont progressivement retirés ou ont mis purement et simplement une fin aux accords qui les liaient.
Pense que la présence française devait être maintenu au Sahel. Les états sahéliens devaient tout simplement rediscuter du (ré)déploiement ou de la nouvelle mission à donner à l'armée française au Sahel...
La Russie est aujourd'hui occupée en Ukraine dans une guerre à haute intensité qui va durer encore. Elle ne peut engager ses troupes en Afrique. Alors, elle envoie ses paramilitaires dans le Sahel et plusieurs parmi eux, certes bien formés, n'ont pas l'expérience du désert africain.
La situation sécuritaire dans le Sahel est assez alambiquée, complexe, elle risque de l'être davantage pour plusieurs années encore. Le terrorisme, la lutte contre le terrorisme sera encore un grand défi pour nos pays. Nous ne prêtons pas très attention à ce qui se passent aujourd'hui au Soudan. Une grande tragédie humaine se déroule aujourd'hui dans ce pays. Ce pays est menacé d'extinction, de disparution. Sa disparution ou sa faillite totale va, ouvrir une voie, des couloirs ou des corridors sur son territoire que des groupes dangereux vont exploiter. Le Soudan risque d'être ce carrefour, ce point de rencontre, de jonction, de plusieurs groupes radicaux de l'est, du centre et de l'ouest de l'Afrique qui vont s'unir et se déployer vers l'Atlantique. Au Tchad de comprendre cela et à nous autres états de l'ouest de savoir que ce Tchad est le dernier verrou. Le jour où il sautera s'en sera fini pour toute l'Afrique de l'ouest.
La présence de base françaises, de centre d'écoute américain, ce dernier co-géré avec les états africains où il est établi aurait permis de savoir plus sur ce qui se passe dans la région et un peu ailleurs en dehors du Sahel.
L'insécurité ne se trouve pas simplement dans le Liptako la région des trois frontières mais aussi dans la région des Lacs, dans la corne de l'Afrique où les mêmes groupes se battent pour les mêmes causes. Il y a le grand banditisme transfrontalier, l'insécurité en mer dans le golfe de Guinée, du delta du Niger jusqu'au Libéria avec la piraterie maritime, le trafic d'armes de toutes sortes sur le continent, particulièrement en Afrique de l'ouest. N'oublions pas cette route de l'Amérique du Sud avec les trafics de toutes sortes remontant aujourd'hui vers l'Afrique.
Nous devons comprendre qu'il a fallu une union des russes, des français et des américains pour sauver la Syrie et cette région et stopper la grande migration née de la guerre en Syrie où nous avons vu, assisté à la grande exode des populations de la région vers des pays de l'Europe du Centre et du Sud.
Russes, français, américains ne sont pas pour autant des ennemis. Ils savent s'accorder pour faire des choses ensemble, dépasser parfois leurs désaccords pour faire des choses.
Vous savez ces puissances ont le don de la prospective, de l'anticipation. Ils sont bien informés sur tout. Ce n'est pas le cas de nos pays. Avec le temps et le recul nous comprennons qu'ils savaient et savent nous informer, nous renseigner d'avance.
À une formation sur la gestion et la prévention des conflits à laquelle j'avais assisté en 2006, dans un pays de notre sous-région, j'ai avec ce qui se passe aujourd'hui compris que l'on nous préparait (on dirait) simplement à faire face à la crise actuelle au Sahel qui peut-être s'annoncer pour le futur. Et nous étions pour la plupart, en tant que participants en 2006, des leaders d'opinions, leaders religieux, exerçant un ministère de la Parole pour enseigner, prêcher la paix. Il y avait curieusement plus des gens en provenance du Burkina, du Niger et du Mali qui sont aujourd'hui dans la quadrature du cercle, dans ce cercle incandescent de feu.
En 1979, nous étions encore en pleine guerre froide, les États-Unis avaient demandé au Président Senghor de leur permettre d'installer un centre d'écoute sur l'île de Sarpan (îles Madeleines) au large de Dakar qui sera géré par leur armée. Senghor n'a pas accepté. Ils insisteront plusieurs fois. Senghor ne voulut pas ne voulant que russes et américains s'affrontent dans l'Atlantique-ouest dans nos côtes. Les États-Unis lui dirent que ce centre n'est pas destiné à la surveillance maritime seulement mais à surveiller l'Afrique de l'ouest et à un partage d'information.
Au même moment, un trafic d'arme important sur quelque année ce faisait à partir de quelques pays du sud qui remontait des armes dans l'ancienne Rio de Oro, aujourd'hui le Sahara espagnol ou une guerre se déroulait. Et ces armes échappées pour la plupart au contrôle du Polisario.
Ce sont les "Jaguar", avions de chasse français qui informaient de ce trafic important décollaient de Dakar pour les intercepter et les détruire. C'étaient dans la presse. Mes sources sont, si je me rappelle bien l'"EDJ" (Événemnent du Jeudi), "Demain l'Afrique" et "JA" (Jeune Afrique).
Que les terrains des bases libérés par la France soit rendu à notre armée nationale, à l'état et ne fassent pas l'objet de spéculations foncières par le fait de prédateurs fonciers.
Ne croyons pas, ne disons pas (n'y crois pas un seul instant que l'occident et la France sont derrière le terrorisme. La seule erreur de la France au Mali ce sont les accords commerciaux mal faits (les minerais). Iem au Niger et au Mali, puis l'erreur faite en empêchant le Colonel Assimi Goîta à la tête de ses unités spéciales d'engager le combat pour libérer Kidal. Cela a choqué plus d'un Malien.
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