Dans le cadre des efforts pour renforcer la paix et la cohésion au Mali, la Commission de rédaction de l’avant-projet de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale poursuit son travail acharné. Ayant débuté en juillet dernier, le projet devait initialement être achevé en deux mois. Cependant, le mandat de la Commission a été prorogé par le président de la transition, permettant la conduite d’une série de consultations approfondies avec les institutions de la République et diverses personnes-ressources.
La prolongation, officiellement terminée le 30 septembre 2024, visait à intégrer les contributions de multiples acteurs clés à travers le pays. Actuellement en phase de relecture, la Commission de rédaction de l’avant-projet de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale espère finaliser le texte « D’ici le 3 octobre ». Elle est sur le point de finaliser ses travaux. Le texte, ainsi que le rapport final, devrait être remis au président de la transition dans les semaines à venir, en fonction de la durée des dernières relectures et de l'intégration des contributions encore en cours. Aucune date précise n’a encore été fixée pour la remise officielle du document.
Le caractère inclusif de la démarche autour de l'avant-projet de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale constitue l'une des principales forces du processus. Afin d'élaborer un document représentatif et capable de répondre aux enjeux du pays, la Commission de rédaction a mené des consultations avec diverses institutions essentielles de la République, telles que le Conseil National de transition (CNT), la Cour suprême, la Cour constitutionnelle, ainsi que le Conseil économique, social, environnemental et culturel. Le Haut conseil des collectivités a également été sollicité, apportant ainsi une approche plus complète et diversifiée.
En plus des consultations institutionnelles, d'autres personnes-ressources ont enrichi le projet avec leurs recommandations. Des échanges qui ont permis d'intégrer des points de vue variés, visant à assurer que la Charte reflète non seulement les réalités sociales et politiques actuelles, mais aussi les aspirations futures du Mali.
Une approche inclusive qui vise à renforcer l’adhésion nationale au processus de paix et de réconciliation, tout en garantissant que chaque institution et acteur concerné puisse apporter sa contribution au projet final, en vue de la paix et de la stabilité durable.
Tous les échanges visaient à renforcer le document en l’enrichissant des retours recueillis lors du Dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation nationale (DIM). Selon Ousmane Issoufi Maïga, président de la Commission de rédaction, « le document en question est appelé à être un guide pour le renforcement de la paix, de la sécurité, de la cohésion sociale, du vivre-ensemble et de l’unité nationale. »
Le ministre de la Justice, Mahamadou Kassogué, a souligné l’importance de doter la Charte d’une flexibilité pour pouvoir s’adapter aux éventuelles tensions futures. Il a également insisté sur la mise en œuvre concrète du document, affirmant qu’il ne s’agirait pas d’un simple texte destiné à être laissé dans l’oubli, mais d’un véritable outil pour la réconciliation nationale et la cohésion sociale.
Le Conseil national de transition (CNT), quant à lui, a proposé que la promotion et la défense de la paix et de la réconciliation nationale soient érigées en devoirs citoyens. Parmi les autres propositions importantes, figure la suggestion de soumettre la Charte à un référendum après sa formalisation par voie législative, afin d’assurer l’accompagnement du peuple dans ce processus crucial.
Un guide pour la paix et la réconciliation nationale, le projet de Charte vise à être bien plus qu’un simple document. Il est conçu pour servir de feuille de route pour la construction d’un Mali pacifié et réconcilié avec lui-même. Pour sortir de cette crise, il est essentiel de mobiliser les citoyens, de rétablir la confiance et d'œuvrer activement pour la paix, un processus qui ne peut être imposé, mais qui se construit progressivement. Cette reconstruction nécessitera des efforts et des sacrifices de la part de tous. Chaque citoyen doit avant tout respecter les lois de son pays, car la paix et la réconciliation nationale exigent des engagements importants, et aucun sacrifice ne sera excessif pour atteindre ces objectifs souligne Ousmane Issoufi Maïga, président du Comité de pilotage du Dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation.
Alors que la Commission s’attelle à finaliser son travail, l’espoir demeure que la Charte servira de boussole pour le renforcement de la paix au Mali. Une fois remise au président de la transition, le texte et le rapport final pourront entamer leur chemin vers l’approbation nationale, marquant une étape déterminante pour l’avenir du pays.
La prolongation, officiellement terminée le 30 septembre 2024, visait à intégrer les contributions de multiples acteurs clés à travers le pays. Actuellement en phase de relecture, la Commission de rédaction de l’avant-projet de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale espère finaliser le texte « D’ici le 3 octobre ». Elle est sur le point de finaliser ses travaux. Le texte, ainsi que le rapport final, devrait être remis au président de la transition dans les semaines à venir, en fonction de la durée des dernières relectures et de l'intégration des contributions encore en cours. Aucune date précise n’a encore été fixée pour la remise officielle du document.
Le caractère inclusif de la démarche autour de l'avant-projet de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale constitue l'une des principales forces du processus. Afin d'élaborer un document représentatif et capable de répondre aux enjeux du pays, la Commission de rédaction a mené des consultations avec diverses institutions essentielles de la République, telles que le Conseil National de transition (CNT), la Cour suprême, la Cour constitutionnelle, ainsi que le Conseil économique, social, environnemental et culturel. Le Haut conseil des collectivités a également été sollicité, apportant ainsi une approche plus complète et diversifiée.
En plus des consultations institutionnelles, d'autres personnes-ressources ont enrichi le projet avec leurs recommandations. Des échanges qui ont permis d'intégrer des points de vue variés, visant à assurer que la Charte reflète non seulement les réalités sociales et politiques actuelles, mais aussi les aspirations futures du Mali.
Une approche inclusive qui vise à renforcer l’adhésion nationale au processus de paix et de réconciliation, tout en garantissant que chaque institution et acteur concerné puisse apporter sa contribution au projet final, en vue de la paix et de la stabilité durable.
Tous les échanges visaient à renforcer le document en l’enrichissant des retours recueillis lors du Dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation nationale (DIM). Selon Ousmane Issoufi Maïga, président de la Commission de rédaction, « le document en question est appelé à être un guide pour le renforcement de la paix, de la sécurité, de la cohésion sociale, du vivre-ensemble et de l’unité nationale. »
Le ministre de la Justice, Mahamadou Kassogué, a souligné l’importance de doter la Charte d’une flexibilité pour pouvoir s’adapter aux éventuelles tensions futures. Il a également insisté sur la mise en œuvre concrète du document, affirmant qu’il ne s’agirait pas d’un simple texte destiné à être laissé dans l’oubli, mais d’un véritable outil pour la réconciliation nationale et la cohésion sociale.
Le Conseil national de transition (CNT), quant à lui, a proposé que la promotion et la défense de la paix et de la réconciliation nationale soient érigées en devoirs citoyens. Parmi les autres propositions importantes, figure la suggestion de soumettre la Charte à un référendum après sa formalisation par voie législative, afin d’assurer l’accompagnement du peuple dans ce processus crucial.
Un guide pour la paix et la réconciliation nationale, le projet de Charte vise à être bien plus qu’un simple document. Il est conçu pour servir de feuille de route pour la construction d’un Mali pacifié et réconcilié avec lui-même. Pour sortir de cette crise, il est essentiel de mobiliser les citoyens, de rétablir la confiance et d'œuvrer activement pour la paix, un processus qui ne peut être imposé, mais qui se construit progressivement. Cette reconstruction nécessitera des efforts et des sacrifices de la part de tous. Chaque citoyen doit avant tout respecter les lois de son pays, car la paix et la réconciliation nationale exigent des engagements importants, et aucun sacrifice ne sera excessif pour atteindre ces objectifs souligne Ousmane Issoufi Maïga, président du Comité de pilotage du Dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation.
Alors que la Commission s’attelle à finaliser son travail, l’espoir demeure que la Charte servira de boussole pour le renforcement de la paix au Mali. Une fois remise au président de la transition, le texte et le rapport final pourront entamer leur chemin vers l’approbation nationale, marquant une étape déterminante pour l’avenir du pays.
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