Dimanche 22 Décembre, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Afrique

Extradition de François Compaoré : le dossier renvoyé au 7 mars

Single Post
François Compaoré, à Paris le 12 septembre 2017.

Entendu par la justice française le 13 décembre, le frère de l'ancien président burkinabè a refusé d'être remis aux autorités judiciaires de Ouagadougou. Le dossier a été renvoyé au 7 mars 2018.

François Compaoré, le frère de l’ancien président du Burkina Faso, qui a été arrêté le 29 octobre dernier à l’aéroport parisien de Roissy Charles-de-Gaulle avant d’être placé sous contrôle judiciaire, a été entendu le 13 décembre – dix-neuf ans jour pour jour après l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo – par la Cour d’Appel de Paris, selon un communiqué du ministère burkinabè de la Justice.

Cette audience intervient dans le cadre de la demande d’extradition déposée par Ouagadougou auprès des autorités françaises. « À la question de savoir, comme la procédure l’exige, s’il consentait à être remis aux autorités judiciaires du Burkina Faso pour y être jugé, M. Paul François Compaoré a répondu « Non ». Le dossier a alors été renvoyé au 7 mars 2018 », poursuit le communiqué.

Interrogé au sujet de cette procédure dans le cadre de sa visite à Ouagadougou, le 28 novembre, le président français, Emmanuel Macron, tout en précisant que « la justice française est indépendante », avait assuré ne pas douter « que la réponse à la demande d’extradition sera favorable ». Une issue que souhaite également le président burkinabè, Rock Marc Christian Kaboré.

Les avocats de François Compaoré, quant à eux, doutent du succès de la procédure, notamment du fait que, bien qu’elle n’ait pas été appliquée depuis des années, la peine de mort est toujours en vigueur au Burkina.

François Compaoré, qui était visé par un mandat d’arrêt international depuis le 5 mai, est accusé d’« incitation à assassinat » suite à la mort de Norbert Zongo, directeur de publication de l’hebdomadaire L’Indépendant, et trois de ses compagnons, le 13 décembre 1998. Le journaliste enquêtait à l’époque sur la mort de David Ouédraogo, le chauffeur de François Compaoré.

Une commission d’enquête indépendante (CEI) instaurée sous la pression populaire a établi quelques mois plus tard que le journaliste avait été tué « dans le cadre de l’exercice de ses fonctions », mais le dossier est longtemps resté dans les tiroirs,  avant d’être rouvert à la faveur de la chute de Blaise Compaoré fin octobre 2014.



1 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2017 (22:04 PM)
    un vrai assassin , une vraie famille de criminels.
    Top Banner

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés. --
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email