Insolite, mais triste. En Ethiopie, au moins 18 camions du Programme alimentaire mondial (Pam) ont été volés, vendredi dernier, à Kombolcha. C’est ce qu’a révélé, la nuit dernière, le porte-parole adjoint de l’Organisation des Nations Unies (Onu) qui accuse les forces nationales éthiopiennes ou leurs alliés.
Selon Rfi, c’est ce vendredi, dans la soirée, qu’un groupe d’hommes en armes s’est introduit dans le Centre de gestion des risques de Kombolcha et réquisitionné de force 18 camions du Programme alimentaire mondial, menaçant au passage le personnel onusien. Depuis, 15 camions ont pu être récupérés ; les trois autres sont toujours introuvables.
«Ces individus ont ensuite utilisé les camions pour leurs propres besoins», selon le porte-parole adjoint des Nations Unies. Le droit humanitaire international se voit donc une nouvelle fois violé en Éthiopie. Les besoins en aide alimentaire sont pourtant immenses.
Rien que dans la région Amhara, où se trouve Kombolcha, l’un des épicentres du conflit récemment, l’Onu estime que 3,7 millions d’Éthiopiens ont besoin en urgence d’une aide alimentaire. Mais les humanitaires rencontrent de nombreuses entraves. La semaine dernière déjà, l’Onu avait dénoncé le pillage de ses entrepôts à Kombolcha, par des éléments des forces tigréennes cette fois, ajoute Rfi.
La "Radio mondiale" note que là encore, du personnel avait été menacé et d’importantes quantités de nourriture avaient été pillées, y compris des produits destinés aux enfants. Le Programme alimentaire mondial avait, dans la foulée, suspendu provisoirement ses activités dans cette localité.
Selon Rfi, c’est ce vendredi, dans la soirée, qu’un groupe d’hommes en armes s’est introduit dans le Centre de gestion des risques de Kombolcha et réquisitionné de force 18 camions du Programme alimentaire mondial, menaçant au passage le personnel onusien. Depuis, 15 camions ont pu être récupérés ; les trois autres sont toujours introuvables.
«Ces individus ont ensuite utilisé les camions pour leurs propres besoins», selon le porte-parole adjoint des Nations Unies. Le droit humanitaire international se voit donc une nouvelle fois violé en Éthiopie. Les besoins en aide alimentaire sont pourtant immenses.
Rien que dans la région Amhara, où se trouve Kombolcha, l’un des épicentres du conflit récemment, l’Onu estime que 3,7 millions d’Éthiopiens ont besoin en urgence d’une aide alimentaire. Mais les humanitaires rencontrent de nombreuses entraves. La semaine dernière déjà, l’Onu avait dénoncé le pillage de ses entrepôts à Kombolcha, par des éléments des forces tigréennes cette fois, ajoute Rfi.
La "Radio mondiale" note que là encore, du personnel avait été menacé et d’importantes quantités de nourriture avaient été pillées, y compris des produits destinés aux enfants. Le Programme alimentaire mondial avait, dans la foulée, suspendu provisoirement ses activités dans cette localité.
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