L'ex-ministre des Affaires étrangères burkinabè Djibrill Bassolé et le président de l'Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro ont assuré à l'Afp via leurs porte-parole qu'ils n'étaient pas impliqués dans un enregistrement téléphonique controversé concernant le putsch manqué de septembre au Burkina.
Cet "enregistrement" n'a pas été authentifié mais fait le buzz sur internet et a été largement repris dans les médias à la fois au Burkina et en Côte d'Ivoire en raison de propos compromettants qui y sont tenus sur le coup d'Etat alors en cours au Burkina.
L'enregistrement est d'autant plus commenté que le domicile à Ouagadougou de M. Soro avait été perquisitionné dans le cadre de l'enquête de la justice militaire burkinabè sur le coup d'Etat raté.
La conversation est présentée comme étant celle de M. Soro, ancien chef de la rébellion ivoirienne soutenue par le président burkinabè déchu Blaise Compaoré, avec l'ancien ministre de Compaoré Djibrill Bassolé, accusé de haute trahison et actuellement écroué.
Selon cet enregistrement d'une quinzaine de minutes, les deux hommes évoquent la possibilité de soutenir le putsch en cours et la possibilité de "frapper" dans le nord du Burkina pour faire "paniquer" l'armée régulière.
La personne présentée comme M. Soro propose notamment de financer les putschistes et de faire tuer deux personnalités burkinabè : Cheriff Sy, président du Conseil national de Transition, et Salif Diallo, ex-ministre de Compaoré passé dans l'opposition. Il les compare à Désiré Tagro, un proche de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et IB (Ibrahim Coulibaly, chef d'une rébellion), tous deux tués lors de la crise post-électorale en Côte d'Ivoire.
Cet "enregistrement" n'a pas été authentifié mais fait le buzz sur internet et a été largement repris dans les médias à la fois au Burkina et en Côte d'Ivoire en raison de propos compromettants qui y sont tenus sur le coup d'Etat alors en cours au Burkina.
L'enregistrement est d'autant plus commenté que le domicile à Ouagadougou de M. Soro avait été perquisitionné dans le cadre de l'enquête de la justice militaire burkinabè sur le coup d'Etat raté.
La conversation est présentée comme étant celle de M. Soro, ancien chef de la rébellion ivoirienne soutenue par le président burkinabè déchu Blaise Compaoré, avec l'ancien ministre de Compaoré Djibrill Bassolé, accusé de haute trahison et actuellement écroué.
Selon cet enregistrement d'une quinzaine de minutes, les deux hommes évoquent la possibilité de soutenir le putsch en cours et la possibilité de "frapper" dans le nord du Burkina pour faire "paniquer" l'armée régulière.
La personne présentée comme M. Soro propose notamment de financer les putschistes et de faire tuer deux personnalités burkinabè : Cheriff Sy, président du Conseil national de Transition, et Salif Diallo, ex-ministre de Compaoré passé dans l'opposition. Il les compare à Désiré Tagro, un proche de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et IB (Ibrahim Coulibaly, chef d'une rébellion), tous deux tués lors de la crise post-électorale en Côte d'Ivoire.
1 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2015 (10:19 AM)Participer à la Discussion