Trois membres d'une équipe anti-Ebola ont été tués dans la nuit de mercredi à jeudi dans une attaque armée dans le nord-est de la République démocratique du Congo. Une personne est portée disparue et cinq autres ont été blessées.
Une personne travaillant pour le ministère congolais de la Santé, et deux chauffeurs ont été tués, dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 novembre, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), selon une source onusienne. Ces trois membres d'une équipe anti-Ébola ont été tués dans l'attaque d'une base où vivent des personnels de la riposte anti-Ébola, à Biakato, dans la province de l'Ituri.
Cinq autres personnes ont été blessées dans l'attaque, et une personne est portée disparue, a-t-on précisé, ajoutant qu'une autre attaque a été repoussée à Mangina, dans la même province.
"Des attaques de groupes armés à Biakato et à Mangina en RDC ont provoqué des morts et des blessés parmi les agents anti-Ébola", a tweeté le directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, sans fournir de bilan plus précis.
"L'OMS et ses partenaires soignent les blessés et mettent d'autres membres du personnel en sécurité", a ajouté le site twitter de l'OMS en RDC.
L'OMS est le partenaire du ministère congolais de la Santé dans la lutte contre l'épidémie d'Ebola qui a tué 2 199 personnes depuis août 2018.
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