L'ambassadrice des Etats-Unis auprès de l'ONU a estimé, jeudi, que d'importants progrès avaient été réalisés dans les pays les plus touchés par le virus.
L'ambassadrice américaine auprès des Nationes unies (ONU) a estimé, jeudi 30 octobre, avoir noté les « premiers signes tangibles » qu'Ebola pourra être vaincu, après une visite dans les pays africains touchés par le virus. L'aide internationale et les efforts des autorités locales pour combattre cette fièvre hémorragique hautement contagieuse « ont commencé à sauver des vies », a ainsi déclaré Samantha Power lors d'une conférence devant l'institut américain German Marshall Fund à Bruxelles.
« Nous nous trouvons à un moment historique. Nous faisons face à la pire crise de santé publique de l'histoire », a-t-elle affirmé, alors que la maladie a infecté plus de 10 000 personnes dont près de la moitié sont décédées, principalement au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée.
« C'EST SUR LA PEUR QU'IL PROSPÈRE »
Parmi les exemples concrets, Mme Power a pris l'exemple de dignitaires musulmans en Guinée, qui encouragent la population à enterrer les victimes en prenant des précautions, pour éviter de contracter la maladie. Autre cas, à Monrovia, la capitale libérienne, un hôpital géré par Médecins Sans Frontières (MSF) dispose enfin assez de lits pour ne pas devoir renvoyer chez eux des patients malades.
« Ebola n'a de plus grand allié que la peur. C'est sur la peur qu'il prospère », a-t-elle assuré. Outre celle-ci et l'ignorance, elle a rappelé que le manque de produits de base comme des désinfectants à base de chlore ou des seaux ralentissent toujours la prévention et le traitement. Il manque des médecins et des infirmières, des gants en plastique, de la javel et des thermomètres, a-t-elle détaillé, regrettant que « la communauté internationale ne fasse pas encore assez pour barrer la route à l'épidémie ».
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