Dix-neuf personnes sont mortes en cinq jours de la fièvre hémorragique Ebola dans l'est de la République démocratique du Congo, portant le bilan à 241 morts depuis la déclaration de l'épidémie le 1er août, selon le décompte du ministère de la Santé. Du jeudi 22 novembre au lundi 26 novembre 2018, 19 nouveaux décès ont été enregistrés, selon le dernier bulletin journalier du ministère reçu mardi soir.
"Le cumul des cas est de 421, dont 374 confirmés et 47 probables" alors qu'"il y a eu 241 décès", indique le ministère sur la situation datée du lundi. En outre, 74 cas suspects faisaient l'objet d'investigation, selon la même source. D'après une ONG, le seuil des 426 cas marquera la deuxième épidémie la plus grave de l'Histoire après celle qui a frappé plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest en 2014. Il s'agit de la dixième épidémie d'Ebola sur le sol congolais.
Elle frappe la région de Beni, une ville d'environ 300.000 habitants, cible d'attaques attribuées à des rebelles ougandais musulmans des Forces démocratiques alliées (ADF). Ces rebelles ont perturbé à plusieurs reprises les opérations de lutte contre la maladie dans le Nord-Kivu. Ebola est apparu pour la première fois sur le sol congolais en 1976.
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