Quatre agents de l’ambassade de Gambie aux Etats-Unis ont jusqu’au 17 juillet prochain pour quitter le territoire américain. Ils ont été déclarés persona non grata au pays de l’oncle Sam. Ces fonctionnaires sont accusés de fraudes et de violences physiques.
Dans une récente interview à West Coast Radio, le porte-parole du gouvernement gambien Ebrima G. Sankareh a confirmé l’information. C’est du moins ce qu’indique le média en ligne The Point.
« Ce n’est pas une bonne nouvelle pour le gouvernement »
« J’ai parlé au ministre des Affaires étrangères et au président Adama Barrow. Personne ne voudra envoyer des diplomates dans des pays étrangers pour qu’ils soient renvoyés chez eux pour avoir prétendument manqué de respect aux lois du pays…Donc évidemment, ce n’est pas une bonne nouvelle pour le gouvernement et en particulier pour le président Barrow. Il a accepté la Constitution américaine, la position du gouvernement, et a décidé de les rapatrier au plus tard le 17 juillet avec leurs familles » a déclaré M Sankareh.
En ce qui concerne Abdu Cham, l’agent accusé d’avoir exercé une violence physique sur son enfant, le porte-parole informe que le gouvernement a demandé une preuve de sa culpabilité. Mais l’intéressé devra d’abord rentrer à Banjul.
« Le gouvernement travaille pour obtenir le document et le président m’a promis qu’une fois ces personnes de retour, le gouvernement gambien mènera également sa propre enquête approfondie sur les circonstances » a déclaré M Sankareh.
5 Commentaires
Gamal
En Juillet, 2023 (18:13 PM)The Rule Of Law
En Juillet, 2023 (19:10 PM)Ba I
En Juillet, 2023 (19:33 PM)Reply_author
En Juillet, 2023 (21:47 PM)Sauf que le gosse qui faisait l'impoli se retrouve tout à coup au bled. 911 traite les problèmes à la manière américaine. On ne touche pas un enfant quelque soit sa bêtise. Et cela un père africain ne peut l'admettre.
Baye TOUBAb est blessé dans son orgueil parceque les africains se rebellent contre l'impérialisme occidental.
Aussi decide- t- il de le leur faire payer en décidant de ne plus fermer les yeux sur leur moindre faute.
Expulser un père famille pour avoir corrigé sa fille alors qu'une simple amende aurait suffi à dissuader le fautif de récidiver?
Quelle méchanceté !
Fippou djotna !
Il faut trouver une parade à ces sanctions qui ne disent pas leur nom.
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