Deux filles de Nelson Mandela ont intenté une action en justice pour obtenir l'éviction de trois personnes, dont l'avocat George Bizos, ami de longue date de l'ex-président sud-africain, de la direction de fonds d'investissements liés à Mandela, a indiqué mercredi le quotidien The Star. Makaziwe et Zenani, qui ont entamé leurs démarches mardi, affirment que M. Bizos, le ministre du Logement Tokyo Sexwale et un avocat se sont imposés comme directeurs d'Harmonieux Investment Holdings et de Magnifique Investment Holdings, deux fonds estimés à quelque 1,7 million de dollars au total. Les trois hommes affirment avoir été nommés par Nelson Mandela lui-même. Le héros de la lutte contre l'apartheid, âgé de 94 ans, est désormais très affaibli. Il a quitté samedi l'hôpital où il a été soigné pendant dix jours pour une pneumonie. Ces fonds avaient été créés pour gérer les revenus de la vente de "la main de Nelson Mandela". Cette empreinte de main est devenue une image iconique du prix Nobel de la Paix, utilisée comme un logo représentant Mandela lui-même. Elle orne des T-shirts et nombre d'autres objets commercialisés en Afrique du Sud. Très reconnaissable, cette empreinte porte en son centre une forme qui rappelle celle du continent africain. "Nous ne sommes pas des voleurs" Les filles de Mandela affirment que ces trois personnes n'ont jamais été nommés au conseil d'administration, ou désignés comme actionnaires. Elles ajoutent que les trois hommes ont ignoré une demande qui leur a été faite de démissionner. George Bizos a accusé les deux soeurs d'essayer de "mettre la main sur des choses qui ne devraient pas être vendues". "Ces allégations sont sans fondement. Nous ne sommes pas des voleurs", a-t-il déclaré au Star. Selon lui, "le public devrait se demander pourquoi ces allégations" surviennent maintenant. "Nous sommes confiants dans le fait que nous avons été nommés de manière régulière, conformément aux souhaits de M. Mandela il y a cinq ans", dit-il.
2 Commentaires
Ourouro Bah
En Avril, 2013 (19:32 PM)La lutte contre l'apartheid n'est pourtant pas achevée pour beaucoup de sud-africains. Elle reste ouverte encore pour des générations. Mais les héritiers, tout comme les nouveaux riches ont déjà oublié les leçons et les parcours des Mandela. Ils préfèrent grignoter le peu que le vieil homme a accumulé au lieu d’y contribuer. Il faut un manque pathologique de vergogne pour disputer un héritage, à fortiori quand celui qu'on veut hériter est encore en vie.
Ourouro Bah
Ninistar
En Avril, 2013 (02:03 AM)triste sort que celui de l'Afrique
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