Émission spéciale ce jeudi sur RFI de 17h (TU) à 19h (TU).
Les heures sont données en temps universel
16h27 : Les Nations unies annoncent l’envoi d’un émissaire à Ouagadougou dès ce jeudi. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon « suit avec une grande inquiétude la détérioration de la situation au Burkina Faso », précise son porte-parole Stéphane Dujarric.
15h30 : Le général Kouamé Lougué est parti, en compagnie du chef d’état-major particulier de Blaise Compaoré, le général Diendéré, vers le palais présidentiel officiellement pour rencontrer le chef de l’Etat.
15h05 : L’autre envoyé spécial de RFI, Frédéric Garat, est au siège de l’opposition burkinabè. Il précise que tous les leaders du mouvement sont présents, signe du début des grandes manœuvres. Des diplomates, et notamment l’ambassadeur de France, se sont aussi rendus au siège de l’opposition pour échanger avec les responsables politiques.
15h02 : Sur l’antenne de RFI, l’envoyée spéciale de RFI Maureen Grisot revient sur le général Kouamé Lougué qui explique qu’il pourrait tout à fait prendre la tête de la manifestation. Il semble soutenu par les milliers de manifestants présents devant le palais présidentiel.
14h50 : Le général Kouamé Lougué se dirige vers le palais présidentiel pour s’entretenir avec le président Blaise Compaoré. A quelques centaines de mètres, son avancée a été de nouveau stoppée et il a été rejoint par le chef d'état-major particulier du président.
14h40 : Selon Maureen Grisot, envoyée spéciale de RFI à Ouagadougou, la garde présidentielle est allée au-devant du général Kouamé Lougué pour lui demander d’arrêter sa marche vers le palais de Kossyam et de laisser un dialogue s’instaurer.
14h32 : L’opposant Bénéwendé Sankara affirme à l’AFP que l’armée burkinabè s’est « soudée avec le peuple » contre le président Blaise Compaoré. Il annonce par ailleurs que des responsables de l’opposition doivent rencontrer prochainement le général en retraite Kouamé Lougué, qui a été chef d'état-major des armées et ministre de la Défense.
14h27 : Sur les réseaux sociaux, de nombreux appels sont lancés aux médecins et autres personnels soignants pour qu’ils viennent dans les cliniques et hôpitaux prendre en charge les blessés.
14h20 : Le chef d’état-major Honoré Traoré s'entretient avec la presse.
13h57 : Selon des responsables de l’opposition contactés par RFI, le président Blaise Compaoré se trouverait toujours au palais présidentiel.
13h55 : Après les militaires, une délégation de la classe politique de l’opposition est allée s’entretenir avec le Mogho Naba (l’empereur des Mossi, ethnie principale du pays) pour faire passer un message à Blaise Compaoré, lui demandant de quitter le pouvoir.
13h50 : Parmi d’autres émetteurs, celui de RFI a été coupé à Ouagadougou lors du saccage de la radio nationale. (Pour capter RFI voir notre tableau en bas de l'article)
13h48 : L'hebdomadaire Jeune Afrique annonce, sur son site internet, la fermeture de l’aéroport de Ouagadougou. Tous les vols au départ ou à l’arrivée de capitale bukinabè sont annulés.
13h15 : La France appelle au calme et à la retenue au Burkina Faso alors que les Etats-Unis font part de leur inquiétude.
12h55 : Tweet de Zéphirin Diabré, l’un des chefs de file de l’opposition : « Nous ne cautionnons pas la prise du pouvoir par la force. Nous voulons juste le respect de la démocratie ».
12h43 : Selon l’envoyé spécial de RFI à Ouagadougou, Frédéric Garat, le frère du président, François Compaoré a été arrêté à l’aéroport.
12h40 : Sur RFI, Bruno Kafondo, député UPC, parti d’opposition, raconte le moment où les manifestants sont rentrés dans l’Assemblée : « On attendait tranquillement en échangeant les uns avec les autres. Puis, les députés qui étaient de la majorité ont commencé à filer de l’Assemblée. Ils venaient d’avoir l’information que des gens étaient en train de défoncer les portes de l’Assemblée nationale. Ils sont arrivés en masse. Ils ont défoncé la balustrade centrale. Et compte tenu du fait que nous sommes des députés de l’opposition et que moi-même je suis d’un certain âge, ils ont dit " Tonton, il n’y a pas de problèmes, venez ", et ils m’ont conduit plus loin ».
12h35 : Une question est sur toutes les lèvres : où est le président Compaoré ? Des informations contradictoires circulent alors que la foule tente toujours d’entrer à la présidence.
12h30 : En direct sur l’antenne de RFI, le correspondant à Ouagadougou fait le point sur la situation : « Les manifestants sont déterminés. Ils tentent depuis près de deux heures d’entrer dans le palais présidentiel. Il y a encore des tirs ».
12h30 : Une réunion serait en cours entre les responsables militaires et l’empereur des Mossi, l’ethnie majoritaire du pays.
12h25 : Selon un journaliste burkinabè contacté par RFI, il y a des tirs près du quartier des 1 200 logements où il y a eu un mort. Plusieurs chars ont tiré en l’air dans le quartier Ouaga 2 000 près du palais présidentiel.
12h23 : La France regroupe ses ressortissants à son ambassade de Ouagadougou.
12h20 : Zéphirin Diabré, l’un des chefs de file de l’opposition, appelle à la démission du président Blaise Compaoré.
12h00 : Autour du palais présidentiel, le face-à-face entre les forces de l’ordre et les manifestants dure depuis une heure, selon notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudani.
11h50 : Un habitant de Bobo Dioulaso, contacté par RFI, confirme la situation tendue dans la ville. Des manifestations ont commencé ce matin de manière dispersée avant que des incendies n’éclatent au siège du parti au pouvoir, à la mairie et à plusieurs domiciles de responsables politiques.
11h45 : Le site d’information Burkina24 témoigne d’une situation confuse à Bobo Dioulasso, la deuxième plus grande ville du pays.
11h36 : Selon plusieurs témoignages circulant sur les réseaux sociaux, des manifestants auraient tenté d’envahir le domicile du frère du président Compaoré. Les forces de l’ordre auraient alors tiré dans la foule. Aucun bilan n’est encore disponible.
11h30 : Pour l’un des leaders de l’opposition, Bénéwendé Sankara, le président Compaoré doit « tirer les conséquences » de l'assaut contre l'Assemblée à Ouagadougou.
11h17 : Selon un journaliste de l’AFP, il y aurait un mort parmi les manifestants. Depuis quelques minutes, une information similaire circulait sur les réseaux sociaux évoquant un décès par balle dans le quartier des 1 200 logements.
11h10 : Selon des témoins sur place, des flammes s’échappent du bâtiment de l’Assemblée nationale, saccagé plus tôt dans la matinée par les manifestants.
11h00 : Frédéric Garat, envoyé spécial de RFI à Ouagadougou, évoque le saccage de l’hôtel Azalaï Indépendance par les manifestants. Désormais, les protestataires se regroupent vers le centre-ville.
10h50 : Dans un communiqué officiel, le gouvernement du Burkina Faso appelle au calme et à la retenue.
10h45 : Interrogé par RFI, le porte-parole du gouvernement, Alain-Edouard Traoré confirme l’annulation du vote du projet de loi. Un vote qui devait avoir lieu ce jeudi. Mais il ne donne aucune information sur une possible annulation du projet de loi portant sur la modification de la Constitution.
10h35 : Pour Ablassé Ouédraogo, député de l’opposition, la situation est grave : « Nous n’étions pas encore dans l’hémicycle quand l’Assemblée a été prise d’assaut. Le Burkina Faso est en train de sombrer dans le chaos. Ce n’est pas organisé et tout peut arriver. Si on nous avait écoutés, on aurait pu éviter tout cela ».
10h25: Selon le site d'information Burkina24, les locaux de la RTB-télé ont été saccagés par les manifestants et celle-ci a cessé d’émettre.
10h: La situation est extrêmement tendue devant l’Assemble nationale qui est toute enfumée. Depuis ce matin, les manifestants avaient tenté par tous les moyens d’y accéder et finalement vers 09h30 TU, ils ont réussi à pénétrer à l’intérieur de l’hémicycle. Les députés sont parvenus à s’échapper par une porte de secours se situant derrière le bâtiment du Parlement.
Sur place, les manifestants ont tout saccagé et incendié des véhicules avant de se diriger vers la télévision nationale du Burkina Faso où ils entendent faire une déclaration. Aux alentours du Parlement, il y a toujours des détonations et certains protestataires affrontent toujours les forces de l’ordre.
Les forces de sécurité du Faso, la force d’élite, ont d’abord tiré en l’air pour essayer de disperser les manifestants, mais face à leur détermination, le service de sécurité présidentielle a libéré le passage. Maintenant, ces forces de l’ordre sont du côté de la télévision nationale pour protéger le bâtiment.
Actuellement, les manifestants se sont dispersés dans la ville en scandant « Libérez Kossyam », du nom du palais présidentiel. Smokey, l’un des chefs de file du Balai citoyen, estime qu’en empêchant le vote, l’objectif du jour est atteint et n’encourage pas les manifestants à se diriger vers le palais présidentiel.
18 Commentaires
Wtf
En Octobre, 2014 (17:08 PM)Kouémak
En Octobre, 2014 (17:09 PM)Deug
En Octobre, 2014 (17:13 PM)Cool
En Octobre, 2014 (17:16 PM)Bob
En Octobre, 2014 (17:22 PM)Nonono
En Octobre, 2014 (17:26 PM)HOOOOOOOOOOOO NOOOOOOOOOOOO
Senegalais
En Octobre, 2014 (17:29 PM)Blsz
En Octobre, 2014 (17:31 PM)MISSION ACCOMPLIE POUR LES MANIFESTANTS, MAIS SOYEZ VIGILENT...
Oppps
En Octobre, 2014 (17:31 PM)Son tour viendra soon
Bourricot.
En Octobre, 2014 (17:40 PM)Sen&galais
En Octobre, 2014 (17:42 PM)Les peuples doivent choisir les dirigeants qu'ils méritent : cherchez vite quelqu'un d'autres que cet assassin
. ...Et pendez-le pour haute trahison, ça donnera à réfléchir aux Biya, Bongo, Sassou et autres drogués du pouvoir !!
@oppps
En Octobre, 2014 (17:44 PM)Bira
En Octobre, 2014 (17:49 PM)Ouagadougou, le 30 octobre 2014. Les manifestants ont pris d'assaut l'Assemblée afin d'empêcher le vote d'une révision de la constitution. | AFP/ISSOUF SANOGO
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La situation a dégénèré à Ouagadougou depuis ce matin. Les opposants au
président
Blaise Compaoré sont bien décidés à organiser le changement politique du Burkina Faso, malgré les appels au calme et le fait que le
gouvernement
ait renoncé à réformer la Constitution. Ce jeudi matin, malgré des effectifs de police importants et un cordon de sécurité à 1km de l'
Assemblée nationale
du Burkina Faso, plusieurs centaines d'opposants étaient d'abord parvenus à pénétrer dans le Parlement pour empêcher les députés
d'achever dans la journée l'examen du projet de révision constitutionnelle qui permettrait le maintien au pouvoir du président Blaise Compaoré.
L'opposition avait
appelé mercredi soir à un «printemps noir»
sans violence et semble ce jeudi après-midi dépassée par les événements.
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Sous la pression des événements, le gouvernement a annoncé, à la mi-journée, qu'il «annulait le vote de la loi» contestée, et a appelé «les populations au calme et à la retenue». Peine perdue : «les manifestants demandent maintenant le retrait du pouvoir du Président, qui n'est plus crédible», explique au Parisien.fr Guinko Désiré, ancien exilé politique, en pointe dans le mouvement de contestation, notamment de la jeunesse. Ce militant politique dénonce aussi la présence de mercenaires togolais et ivoiriens dans la garde rapprochée de la présidence. Internet et les réseaux mobiles sont coupés selon plusieurs témoins.
La rumeur enflait depuis plusieurs heures, elle a été confirmée : le président Blaise Compaoré a quitté le siège de la présidence voire le pays. L'armée burkinabèe devrait bientôt prendre la parole alors que des affrontements se poursuivent entre les protestataires et la garde présidentielle.
La capitale à feu et à sang. Depuis le début de matinée ce jeudi, Ouagadougou semble livrée aux opposants. La France, qui compte 3500 ressortissants au Faso, appelle au calme et demande «à toutes les parties de faire preuve de retenue». Les Etats-Unis, eux, se disent «très inquiets» par l'évolution de la situation. Selon nos informations, plusieurs personnes sont tombées sous les balles de militaires restés fidèles au régime. La mort d'une trentenaire est confirmée.
Les manifestants ont en partie saccagé l'intérieur de l'Assemblée, ainsi que sa façade, pour finalement y mettre le feu. Au moins trois voitures garées dans la cour et à l'extérieur du bâtiment ont été brûlées, tandis que du matériel informatique a été pillé et des documents papier incendiés, selon un correspondant de l'AFP. Les forces de l'ordre ont, semble-t-il battu en retraite. Puis les opposants s'en sont pris à la télévision nationale, la RTB, qui a cessé d'émettre, incendié le siège du parti au pouvoir, avant de se diriger vers le palais du Premier ministre et la présidence.
Si un hélicoptère lançait des gaz lacrymogènes sur la foule, et que des canons à eau tentent de la disperser, l'essentiel des forces de l'ordre semble avoir fui. Depuis le milieu de matrinée, les manifestants se sont regroupés place de la Nation, selon certains témoignages, dans le but de marcher sur Kosyam, le palais présidentiel, où six policiers auraient été gravement blessés dans le face-à-face avec les militaires. Entre-temps, plusieurs groupes se sont dirigés vers la résidence du frère et conseiller du président, François Compaoré. Celui-ci a été arrêté un peu plus tard à l'aéroport alors qu'il tentait de fuir le pays. Le général Kouamé Lougoué, suspecté d'avoir été au courant d'une tentative de putsch en octobre 2003 alors qu'il était ministre de la Défense, a rejoint la foule massée place de la Nation. En uniforme, il devrait bientôt s'exprimer.
VIDEO. Au coeur des manifestations de Ouagadougou
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Souleymane Ouedraogo
.
L'opposition semble dépassée par un mouvement qu'elle avait pourtant appelé de ses voeux. A 13h45, Zéphirin Diabré, chef de file de la contestation à Compaoré en tant que président de l'Union pour le progrès et le changement (UPC), qui s'oppose à un coup d'Etat, a rappelé sa position sur Twitter : «Nous ne cautionnons pas la prise du pouvoir par la force».
Nous ne cautionnons pas la prise du pouvoir par la force. Nous voulons juste le respect de la démocratie.
#Burkina
#Faso
#bf226
#lwili
— Zéphirin Diabré (@Zephirindiabre)
30 Octobre 2014
A Bobo-Dioulasso, deuxième ville du pays, la mairie et le siège du parti au pouvoir ont également été incendiés. Des manifestants ont aussi brûlé le domicile du maire (pro-Compaoré) ainsi que celle du porte-parole du gouvernement Alain Edouard Traoré, originaire de la région, selon des témoins cités par l'AFP.
Une importante communauté française. Selon le recensement de l'ambassade de France au Burkina Faso, près de 3500 Français vivent actuellement dans le pays principalement dans la capitale et à Bobo-Dioulasso. Le Quai d'Orsay leur recommande de rester chez eux et de «laisser passer la flambée de violences qui touche malheureusement le Burkina Faso». La France compte également une base de forces spécialises qui pourraient éventuellement évacuer les ressortissants en cas de chaos.
Lundi, le ministère des Affaires étrangères avait appelé le président Compaoré à se «conformer à la charte de l'Union africaine sur la démocratie et la bonne gouvernance», c'est-à-dire à renoncer à sa modification constitutionnelle.
LeParisien.fr
Arretz De Souhiter Le Mahleur
En Octobre, 2014 (17:49 PM)Jokko
En Octobre, 2014 (17:53 PM)C'est facile mettre le tête de file des manifestants et chef de l'opposition son nouveau premier ministre ou son ministre de l'intérieur mettre les membres de l'opposition dans le gouvernement organiser des élections justes et transparentes pour son départ
NB: et appeler la France pour une médiation et arbitrage pour d'éventuelle poursuite judiciaire (une amnistie )du président compaoré et de sa famille après leur règne
France Doyna War
En Octobre, 2014 (18:08 PM)Yyes
En Octobre, 2014 (18:14 PM)Jf
En Octobre, 2014 (22:05 PM)..... LE SANG DE THOMAS SANKARA......
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