La commémoration principale du 20e anniversaire du génocide au Rwanda a débuté lundi en fin de matinée dans le stade Amahoro ("paix") de Kigali par un témoignage de rescapé qui a suscité quelques scènes d'hystérie de la part de femmes qui ont été promptement évacuées par le service d'ordre. Peu auparavant, le président rwandais Paul Kagame, son épouse et le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avaient allumé au mémorial de Gisozi, à l'aide d'une torche ayant silloné le Rwanda depuis trois mois, une "flamme du deuil", qui brûlera durant 100 jours, marquant la centaine de jours que durèrent les massacres entre avril et juillet 1994.
Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, représentait la Belgique au mémorial national de Gisozi, qui abrite les dépouilles de quelque 250.000 des 800.000 victimes du génocide. M. Kagame devait ensuite lancer au stade Amahoro les cérémonies officielles, en présence des représentants de nombreux pays et organisations.Il devrait s'en prendre à la Belgique, ancienne puissance de tutellle du Rwanda, et à la France, devenue labête noire de Kigali en affirmant que "les gens qui ont planifié et exécuté le génocide sont Rwandais mais que "les racines historiques sont à l'extérieur de notre pays", selon une version non officielle de son discours.
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Joe Africa
En Avril, 2014 (02:19 AM)Participer à la Discussion