Le siège de la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) à Dakar a abrité, ce mercredi 1er septembre 2024, la réunion ordinaire du Comité de Politique Monétaire (CPM). Lors de cette rencontre, Jean-Claude Kassi Brou, Gouverneur de la BCEAO, a présenté un bilan de la situation économique mondiale et régionale pour le deuxième trimestre de l'année 2024.
Dans son discours introductif, Jean-Claude Kassi Brou a indiqué que l’économie mondiale, bien que toujours dynamique, a connu un ralentissement modéré. Il a expliqué que « le dynamisme de l’activité économique mondiale, que nous avons relevé lors de nos précédentes réunions, s’est maintenu au cours du deuxième trimestre 2024, mais à un rythme plus modéré ». Cette modération s'explique en partie par une inflation globalement stable dans plusieurs régions du monde. En réponse à ce contexte, « la plupart des banques centrales ont opté pour plus de prudence en gardant leur taux directeur, attendant que la baisse de l’inflation soit plus marquée ».
Concernant l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), le Gouverneur a salué une croissance économique robuste, estimée à 5,3 % pour le deuxième trimestre 2024. « L’activité économique est demeurée vigoureuse au deuxième trimestre de l’année 2024 », a-t-il précisé, ajoutant que cette dynamique laisse entrevoir une progression encore plus marquée pour l’année 2024, avec une croissance projetée à 5,9 %, après 5,3 % en 2023.
Cependant, le gouverneur a également attiré l’attention sur une hausse de l’inflation dans la région, qui est passée de 2,9 % au premier trimestre 2024 à 4,1 % au deuxième trimestre. Cette hausse est principalement due à l’augmentation des prix des produits alimentaires, un phénomène accentué par « la faiblesse des produits alimentaires sur les marchés de l’Union, consécutive aux résultats mitigés de la campagne agricole 2023-2024 » et les entraves sur les circuits commerciaux internes. À cela s’ajoute « l’aggravation des tensions au Moyen-Orient et en Ukraine, qui se traduit par une remontée progressive des cours internationaux des denrées alimentaires ».
Sur le plan extérieur, le Gouverneur a noté une relative stabilité des comptes extérieurs, soutenue par une amélioration des termes de l’échange et une consolidation des réserves de change. « La poursuite des mobilisations de ressources effectuées par certains États au deuxième trimestre 2024 a contribué à consolider nos réserves de change », a-t-il précisé. En outre, il a mis en lumière le rôle modeste mais croissant des banques dans le financement de l’activité économique, avec une prévision d’augmentation des crédits accordés aux entreprises privées non financières de plus de 8 % en 2024.
3 Commentaires
UEMOA = Fcfa = europe. Nous voulons un money égale a ceux d'Europe ou d'Amérique pour empêcher les jeunes de voir ailleurs nous avons des ressources pour réaliser cela.
Bon Dieu arrêtez avec avec vos chiffres bidon
1 eurô = 600 f de notre money de singe. C'est ou se situe le Problème
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En Septembre, 2024 (11:01 AM)Reply_author
En Septembre, 2024 (11:18 AM)"Le siège de la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) à Dakar"
Est-ce cela profite vraiment aux Sénégalais? Non nous Voulons notre nouveau Monnaie
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En Septembre, 2024 (11:19 AM)Reply_author
En Septembre, 2024 (11:50 AM)Osez affronter les défi au lieu de vouloir toujours vivre dans la peur où même des idées que sans les autres on y arrivera oas
OSONS!!!!!!! CRÉÉ LA NOTRE ARRIMEE A L'OR
Les populations de l'UEMOA ne voient pas la croissance tirée chaque année. En moyenne +5%.
Au Sénégal, la jeunesse a perdu espoir en l'avenir au pays. Depuis 2004, ils partent en pirogue en Europe.
Les chefs d'entreprises se plaignent aussi.
Il faut que ces "progrès" économiques se reflètent sur la majorité de la population.
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