J-1 avant le verdict de la Cour pénale internationale dans le procès en appel de Jean-Pierre Bemba. En première instance, la CPI avait condamné l'opposant congolais à 18 ans de prison pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
A l'approche du verdict en appel, des voix se sont élevées pour demander sa libération. Il y a eu ce courrier de l'ancien diplomate américain Herman Cohen à la CPI, le 25 mai, dans lequel il estime que Jean-Pierre Bemba « est demeuré suffisamment longtemps derrière les barreaux » et doit désormais « recouvrer sa liberté en vue d'assumer son leadership politique ». Il y a eu ensuite cette déclaration de Fidèle Babala, le bras droit de l'opposant, expliquant que Jean-Pierre Bemba reste le « candidat naturel » de son parti le MLC pour la présidentielle prévue le 23 décembre. Réponse du représentant de la CPI à Kinshasa, Patrick Tshibuyi : ces déclarations n'influenceront pas le verdict.
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