Le gouvernement marocain a décidé de passer vers un régime de change plus flexible à partir de ce lundi 15 janvier. La banque centrale assure qu’elle continuera d’intervenir sur le marché des changes.
Après un premier rétropédalage au mois de juillet dernier, le gouvernement a finalement décidé de basculer vers un régime de change plus flexible à partir de ce lundi 15 janvier.
C’est via un communiqué de presse diffusé vendredi en fin de journée que le ministère de l’Économie et des Finances et Bank Al-Maghrib ont annoncé ce changement majeur pour le pays. « Le gouvernement n’a pas voulu faire une annonce préalable à ce basculement, contrairement à ce qu’il avait fait au mois de juillet dernier, sans doute afin d’éviter toute spéculation autour de la réaction du marché », estime haut cadre bancaire qui a requis l’anonymat, vu la sensibilité du sujet.
Une bande de fluctuation de ±2,5%
C’est donc un nouveau régime de change où la parité du dirham est déterminée à l’intérieur d’une bande de fluctuation de ±2,5%, contre ±0,3% actuellement. Cette dernière est calculée par rapport à un cours central fixé par la banque centrale marocaine sur la base d’un panier de devises composé à 60 % de l’euro et à 40 % du dollar.
« Dans le cadre de ce nouveau régime, Bank Al-Maghrib continuera d’intervenir sur le marché des changes en vue d’assurer sa liquidité », assure le communiqué du département de l’économie et des finances. Le document explique, aussi, que cette réforme intervient dans des conditions favorables, notamment un niveau approprié des réserves de change et une inflation maîtrisée.
« Le discours du ministère de l’Économie et des Finances se veut très rassurant parce que le gouvernement a réellement peur d’un mouvement de panique ou d’une incompréhension de la part du grand public », remarque notre interlocuteur.
6 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2018 (23:56 PM)Anonyme
En Janvier, 2018 (23:57 PM)Modou
En Janvier, 2018 (06:13 AM)Sans politique monétaire,il y'a pas développement....Pour nous la BECEAO se fixe comme priorité le contrôle de l'inflation,alors que notre problème est le sous emploi.
Anonyme
En Janvier, 2018 (07:15 AM)Anonyme
En Janvier, 2018 (08:05 AM)Anonyme
En Janvier, 2018 (11:13 AM)Participer à la Discussion