Suite à l’attaque revendiquée par AQMI d’une station balnéaire, le président ivoirien, Alassane Ouattara, a accepté la proposition de Mohammed VI d’envoyer une équipe du Bureau central des investigations judiciaires pour enquêter sur place. Le Maroc tient à aider l’un de ses principaux partenaires politiques et économiques de la région. Les renseignements appuient, désormais, le retour du Maroc sur la scène africaine.
Après l’Europe, les services de renseignement marocains s’attaquent aux actes terroristes commis par des groupes radicaux sur le continent africain. La Côte d’Ivoire constituera la première étape de cette nouvelle stratégie. Hier soir, le président Alassane Ouattara a accepté, indique le cabinet royal dans un communiqué, la proposition du roi Mohammed VI d’envoyer une équipe du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ). Elle participera à l’enquête sur la fusillade survenue, dimanche 13 mars, dans la station balnéaire Grand-Bassam.
L’attaque a été revendiquée par Al Qaida au Maghreb islamique. AQMI. Elle entre dans le cadre de sa nouvelle guerre non encore déclarée contre Daesh et son allié Boko Haram pour élargir la zone de frappe. Elle dépasse les territoires du Sahel pour s’en prendre aux Etats d’Afrique de l’Ouest lors d’opérations rapides et meurtrières. Ces attentats sont destinés à faire le maximum de victimes parmi les ressortissants européens. Ainsi, après le Burkina Faso en janvier dernier, les hommes d’Abdelmalek Droukdel ciblent maintenant la Côte d’Ivoire.
Les renseignements appuient le retour du Maroc en Afrique
Le Maroc se doit de soutenir l’un de ses principaux partenaires de la région. La proposition royale d’aider les autorités ivoiriennes est logique. Il s’agit d’une nouvelle preuve de la solidité de l’axe Rabat-Yamoussoukro sur le continent africain. Ce sera également l’occasion pour le savoir-faire marocain en matière de renseignement de faire ses preuves en Afrique.
Les différents services de sécurité du royaume pour jouer un rôle clés grâce aux différentes informations qu’ils possèdent sur AQMI, d’autant que cela manque cruellement à la Côté d’Ivoire. Le pays, dont la stabilité demeure fragile après dix années de guerre de civile, n’est d’ailleurs pas habitué à faire face à la menace de groupes islamistes.
L’envoi d’une équipe du BCIJ en Côte d’Ivoire participe aussi à la stratégie du royaume sur la scène africaine. Cette autre corde entre les mains des responsables marocaines vient s’ajouter aux investissements économiques et aux liens religieux. Et cette implication est appelée à s’intensifier, notamment en Afrique de l’Ouest où AQMI et Daesh se livrent, depuis des mois, à une féroce lutte d’influence.
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7 Commentaires
Diplomat
En Mars, 2016 (12:03 PM)Diplomat
En Mars, 2016 (12:03 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (12:37 PM)-----------------------------------------------------------------------------------
Anal Intercourse
The opinions of our mujtahids vary on the permissibility of anal intercourse. The majority of the Shi’ah mujtahids have derived two conclusions: (1) that anal intercourse is not haraam but strongly disliked (karahatan shadidah) provided the wife agrees to it. (2) And if she does not agree to it, then all mujtahids say that it is precautionarily wajib to refrain from it.
However, during the last decade of his life, Ayatullah al-Khu’i departed from the majority view and gave the ruling that it was precautionarily wajib to abstain from anal intercourse no matter whether the wife agrees to it or not.8
Maulana Sayyid Muhammad Rizvi says, “I would strongly advise against anal intercourse,” and quotes the saying of Imam Ja’far as-Sadiq (A.S.) and Imam ‘Ali ar-Reza (A.S.) about anal intercourse: “Woman is a means of your pleasure, therefore do not harm her.” 9
Anonyme
En Mars, 2016 (12:38 PM)Fan na marocain yi!
Patriote
En Mars, 2016 (13:21 PM)Wassalam.
Patriote
En Mars, 2016 (13:23 PM)Wassalam.
Anonyme
En Mars, 2016 (14:09 PM)N'deyssane le negre ne comprend rien encore...
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