L’ancienne première dame plaide pour que « toutes les forces vives de la nation » participent aux concertations des acteurs de la vie politique du pays.
L’ancienne première dame ivoirienne Simone Gbagbo a demandé mercredi 19 janvier à être invitée au dialogue politique entre le gouvernement et l’opposition qui doit reprendre jeudi, appelant l’exécutif à y associer davantage d’acteurs.
« Toutes les forces vives de la nation », doivent être associées au dialogue politique, a-t-elle plaidé lors d’un point presse qui rassemblait autour d’elle plusieurs organisations politiques et de la société civile qui n’ont pas été conviées.
Le dialogue entre le pouvoir et les principaux partis d’opposition avait brièvement repris le 16 décembre 2021 avant d’être interrompu pour laisser aux différents acteurs plus de temps pour faire des propositions. Ce dialogue vise à décrisper le climat politique après les violences électorales de la présidentielle d’octobre 2020 qui avaient fait 85 morts et 500 blessés.
Si avec les législatives pacifiques de mars 2021 et le retour trois mois après de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, acquitté par la justice internationale, plusieurs signes d’apaisement sont perceptibles mais certains points de tensions demeurent. Fin décembre, le procureur d’Abidjan Richard Adou avait indiqué que plusieurs figures de l’opposition étaient toujours poursuivies pour les violences électorales de 2020.
L’ancienne première dame ivoirienne Simone Gbagbo a demandé mercredi 19 janvier à être invitée au dialogue politique entre le gouvernement et l’opposition qui doit reprendre jeudi, appelant l’exécutif à y associer davantage d’acteurs.
« Toutes les forces vives de la nation », doivent être associées au dialogue politique, a-t-elle plaidé lors d’un point presse qui rassemblait autour d’elle plusieurs organisations politiques et de la société civile qui n’ont pas été conviées.
Le dialogue entre le pouvoir et les principaux partis d’opposition avait brièvement repris le 16 décembre 2021 avant d’être interrompu pour laisser aux différents acteurs plus de temps pour faire des propositions. Ce dialogue vise à décrisper le climat politique après les violences électorales de la présidentielle d’octobre 2020 qui avaient fait 85 morts et 500 blessés.
Si avec les législatives pacifiques de mars 2021 et le retour trois mois après de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, acquitté par la justice internationale, plusieurs signes d’apaisement sont perceptibles mais certains points de tensions demeurent. Fin décembre, le procureur d’Abidjan Richard Adou avait indiqué que plusieurs figures de l’opposition étaient toujours poursuivies pour les violences électorales de 2020.
Rédaction d’une nouvelle Constitution
Les deux principales formations d’opposition, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) de l’ancien président Bédié et le Parti des peuples africains (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, s’étaient alors interrogées « sur la sincérité du dialogue politique ».
De son côté, Simone Gbagbo a salué mercredi ce dialogue comme une démarche « salutaire » et a appelé à la rédaction d’une nouvelle Constitution. « Cette constitution n’est pas consensuelle, elle a exacerbé les tensions et divise davantage les populations », a-t-elle déclaré, en référence aux violences meurtrières qui ont émaillé la réélection d’Alassane Ouattara en 2020, pour un troisième mandat controversé.
Elle a également souhaité la mise en place d’une commission électorale « véritablement indépendante », dans laquelle les membres n’appartiennent pas aux partis politiques ou au gouvernement.
Amnistiée par la justice ivoirienne en 2018, Simone Gbagbo n’est plus poursuivie pour crimes contre l’humanité dans la crise de 2010-2011 par la Cour pénale internationale (CPI) depuis juillet 2021. Elle effectue peu à peu son retour sur la scène politique : depuis septembre dernier, elle est la marraine du Mouvement des générations capables, une plate-forme réunissant ses mouvements de soutiens.
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Les deux principales formations d’opposition, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) de l’ancien président Bédié et le Parti des peuples africains (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, s’étaient alors interrogées « sur la sincérité du dialogue politique ».
De son côté, Simone Gbagbo a salué mercredi ce dialogue comme une démarche « salutaire » et a appelé à la rédaction d’une nouvelle Constitution. « Cette constitution n’est pas consensuelle, elle a exacerbé les tensions et divise davantage les populations », a-t-elle déclaré, en référence aux violences meurtrières qui ont émaillé la réélection d’Alassane Ouattara en 2020, pour un troisième mandat controversé.
Elle a également souhaité la mise en place d’une commission électorale « véritablement indépendante », dans laquelle les membres n’appartiennent pas aux partis politiques ou au gouvernement.
Amnistiée par la justice ivoirienne en 2018, Simone Gbagbo n’est plus poursuivie pour crimes contre l’humanité dans la crise de 2010-2011 par la Cour pénale internationale (CPI) depuis juillet 2021. Elle effectue peu à peu son retour sur la scène politique : depuis septembre dernier, elle est la marraine du Mouvement des générations capables, une plate-forme réunissant ses mouvements de soutiens.
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